Urban Comics
  Cash #3
 
Histoire : Ban Wawe
Date de parution : Févrer 2005


BANG.

La fumée sortait lentement du vieux revolver que tenait fortement Cole. Quand il l’avait récupéré dans une vieille planque, il doutait qu’il pouvait encore tirer et atteindre sa cible. Mais c’était une bonne arme, une arme faite pour durer, et son coup avait réussit.

Jérémy était pétrifié. Il avait été surpris d’entendre cette détonation, mais l’était encore plus de ne rien sentir. Il connaissait Cole depuis longtemps. Ils avaient fait beaucoup de conneries ensemble, et le jeune homme blond aux lunettes savait que Cash ne ratait pratiquement jamais son coup. Alors pourquoi ne souffrait-il pas ?

« J’aime pas quand on fait autre chose quand je parle… »

Cole souriait intérieurement. Il avait réussit à tirer dans le vieil ordinateur que réparait Jérémy sans le toucher, ce qui était difficile après tant d’années sans exercice et avec une vieille arme. Le propriétaire du magasin se tourna vers l’ordinateur en miettes après les paroles de Cole, et semblait effaré.

« Merde, Cole ! Putain j’avais mis trois heures à le mettre dans cet état !
- Pleures pas, tu pourras continuer à tripotter tes machines après, vieux.
- Merde, tu fais chier ! J’ai un boulot sérieux, maintenant ! Je risque gros, je te l’ai dis !
- Ah ouais ? Alors le trafic de pièces détachées d’ordinateurs et de téléphones portables qui conduit droit à chez toi, t’appelles ça un boulot sérieux ?
- Mais c’est rien ça…
- Arrête tes conneries. On se connaît assez pour savoir que tu es loin d’être sortit du milieu. Aide moi.
- Simeoni a empêché tout le monde de t’aider ou de te parler. Si on te voit ici, je risque gros, vieux !
- Tu es en train de me dire que tu veux pas m’aider parce que tu pisses dans ton froc pire qu’une gamine devant un boys band ?
- Ça existe plus les boys band…
- Je m’en branle. Réponds-moi.
- J’ai dis que Simeoni m’a interdit de t’aider. J’ai pas dit que je voulais pas t’aider… »

Cole sourit et rangea son arme dans son pantalon.

« J’ai une grosse envie de me faire ce porc de Simeoni, Jérémy. Je sais que c’est risqué, mais aide moi, s’il te plaît.
- Tu m’as sauvé la vie, jadis. J’peux pas oublier ça. Et l’autre con me fait trop chier. Ok, viens suis-moi.
- Où ?
- Attends…Emp ! Ouvre le labo’ ! »

Le petit nain bizarre qui avait ouvert à Cole disparut alors au premier étage, et quelques secondes après, l’établit de Jérémy pivota lentement sur lui-même, laissant apparaître une sorte de salle secrète, remplie d’armes, d’ordinateurs très évolués, de pièces détachées ainsi que d’une Viper noire. Il y avait aussi deux personnes qui étaient afférés sur la Viper, en train de l’équiper sûrement, tandis qu’une femme était assise à un ordinateur avec des écouteurs sur les oreilles.
Cash lâcha un sifflement d’admiration en voyant les armes et les appareils présents dans la salle rectangulaire et brune.

« Bienvenue à Halo, Cole… »



Une semaine plus tard, Université de Chicago, cours de droit.
Carla Simeoni était au quatrième rang de l’amphithéâtre peu peuplé. Il faut dire que pour suivre ce cours avec le professeur Marlowe, il fallait avoir un sérieux QI, sinon on était rapidement recalé. Mais ce n’était pas un problème pour la jeune femme de 20 ans : elle était douée, très douée. Elle était très en avance sur les autres étudiants, et grâce à l’argent de son père, elle avait réussie à sauter une classe pour venir dans cette prestigieuse université.
Malheureusement, elle n’avait que peu d’amis. Son intelligence rare et l’argent de son père (plus sa réputation secrète pour les plus informés) faisaient fuir les autres jeunes, qui étaient plus attirés par la fête et les personnes de l’autre sexe que par les études, à la différence de Carla. La jeune fille passait énormément de temps à réviser, faire des devoirs en plus, des mémoires, des articles. Tout cela faisaient que ses professeurs étaient impressionnés par cette jeune fille qui semblait avoir un si brillant avenir, mais cela la rendait très seule aussi…

A la fin du cours qu’elle avait très bien compris, Carla allait sortir quand quelqu’un posa sa main sur son épaule. Surprise de se voir ainsi touchée, elle qui n’avait pratiquement jamais eu le moindre contact humain avec une personne de son âge, la jeune fille frissonna et se retourna avec stupeur.

« Désolé de te faire peur. Je suis franchement désolé.
- Ca va…ce n’est pas grave…
- Ecoute, je suis nouveau ici, je viens d’arriver en ville. En fait, je suis du Kansas et je commence tout juste les études…et j’avoue que je suis un peu perdu.
- Ah oui ?
- Ouais. Ecoute, j’ai parlé aux profs, et ils m’ont dit que tu es la meilleure élève…je sais que tu dois pas avoir que ça à faire, mais est-ce que tu pourrais m’aider à me retrouver dans le campus et dans les cours ? »

Le jeune homme avait dit cela d’une voix timide et gênée, avec un fort accent du Kansas. Il semblait si attachant, si gentil avec ses cheveux blonds teints un peu longs et son petit bouc brun…et ses yeux étaient si beaux…Carla semblait sous le charme de ce jeune homme gentil et beau, qui semblait chercher l’amitié de Carla et son intelligence…

« Euh cela ne te dérange pas ? »

Mince, elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle n’avait pas prit la peine de lui répondre…

« Euh non, non, bien sûr que non ! Pour une fois que je peux aider quelqu’un !
- Tu es très gentille, merci beaucoup.
- Et tu t’appelles comment ?
- Moi ? Je suis Hal Secco…
- Et moi Carla Simeoni ! Bon, je vais te montrer la salle d’études, d’accord ?
- Je te suis… »

Alors que Carla partait devant heureuse, Hal Secco souriait intérieurement : sa vengeance contre Simeoni était en marche…
 
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