Urban Comics
  Flash #3 : The Fastest Man Alive (3)
 
Auteur : Ben Wawe
Date de parution : Mai 2007

La situation était tendue. Pour tout dire, elle était même désespérée.
Josh Andrews sentait son sang s’immobiliser dans ses veines à mesure que les secondes s’écoulaient, mais il s’en fichait. Devant lui, un homme fuyait. Devant lui, un voleur venait de prendre sa voiture et s’éloignait de son commerce, poursuivi par une voiture de police qu’il avait fait venir quelques secondes auparavant. Devant lui, l’argent de la semaine était enlevé par un gamin stupide et fainéant…et il ne pouvait rien contre ça.

« Mon dieu… »

Josh avait le cœur brisé. Il avait plus de cinquante ans, maintenant, et il se rendait compte qu’il était…vieux. Oui. Il était vieux. Il n’avait plus la force, l’endurance et même le courage de l’homme qu’il avait été, et il était en train de le comprendre. En voyant ce gamin fuir avec son argent, en voyant sa faiblesse exploser à son visage…il savait que c’était fini. Qu’il était fini.
Il n’était plus un homme. Il était un vieillard, maintenant. Sa vie était finie.

« Mon… »

Bien sûr, il savait qu’on lui dirait qu’il se trompait.
Il savait que sa femme, son fils même lui diraient qu’il était encore fort, qu’il était encore un homme et qu’ils comptaient sur lui…mais Josh savait que c’était faux. Il était fini, maintenant. Il n’avait pas pu protéger l’argent de la semaine, et s’était laissé faire par un gamin à peine pubère. Il avait eu peur, en fait. Et il en avait honte…si honte…

« …dieu… »

Il tomba au sol. Les flics ne retrouveraient jamais l’argent…ça ne servait à rien d’espérer. Il se sentait nul, vide et creux. Il n’avait pas pu protéger sa recette, et il ne pourrait pas donner ce qu’il faudrait à son fils pour qu’il puisse avoir une vie décente à l’université. Mike tomberait alors dans la faim et la misère, et il ne pourrait rien pour lui.
Il ne pourrait plus rien pour sa famille.

« Tout est perdu… »

Josh sentit les larmes naître dans ses yeux.
Que pouvait-il faire ? Il le savait, la police ne retrouverait pas le fuyard. Même si il avait vu une voiture par chance commencer la course poursuite, il savait bien qu’ils n’y arriveraient pas. Dans cette cité des anges, tout le monde était au courant que les effectifs des flics étaient trop faibles, et même si les hommes en uniforme étaient pleins de bonne volonté…ça ne suffisait pas. Ça ne suffisait jamais, d’ailleurs. Et…

« Wouuushhhh… »

Il leva les yeux. Quelque chose venait de passer. Devant lui. Quelque. Il ne savait pas ce que c’était, mais l’homme était sûr d’avoir vu quelque chose, ou quelqu’un même, passer à une vitesse folle à quelques mètres à peine de lui, alors qu’il se trouvait toujours sur le trottoir devant son commerce.

« Mais qu’est-ce que c’est… »

Josh avait tourné la tête vers la gauche et voyait vaguement une forme rouge et or s’évanouir dans l’air. Il ne savait toujours pas ce que c’était, mais il était prêt à parier qu’il s’agissait de ce qui était passé devant lui…ou de la personne qu’il avait cru voir.

« Je… »

Il se releva lentement, mû par un étrange pressentiment.
Il ne comprenait pas pourquoi, mais son instinct lui criait qu’il fallait qu’il le fasse. Doucement, donc, il utilisa ses vieilles jambes et ses muscles fatigués pour se hisser à taille normale, et il regarda à nouveau sur sa gauche.

Il se passait quelque chose. Il ne savait pas quoi, mais Josh était sûr qu’il se passait quelque chose. Une foule s’était formée à plusieurs mètres de là, et la trace rouge et or s’était arrêtée. Oui. Il se passait quelque chose.

« Mais qu’est-ce que… »

Josh avait commencé à marcher dans la direction où s’était amassée la foule, mais la traînée rouge et or fit de nouveau son apparition. Cette fois-ci, elle ne partait pas dans la direction opposée au cinquantenaire, mais…elle venait vers lui !

Il n’eut même pas le temps de faire le moindre geste que cet étrange phénomène était déjà devant lui, passant juste à côté de son corps à une vitesse vraiment stupéfiante. La bouche de Josh s’ouvrit pour exprimer sa stupéfaction, et elle s’ouvrit encore plus quand il réalisa que la traînée rouge et or lui avait laissé quelque chose…et quelle chose !

« Mon dieu… »

La recette ! Sa recette !
Cette étrange chose, cette vague personne aux talents extraordinaires si c’était un être humain, venait de poser devant les chaussures du vieil homme le sac qui avait été utilisé quelques instants auparavant pour y déposer l’argent de son commerce. Josh s’accroupit alors rapidement, ouvrant le sac pour voir si il y avait bien tout…et c’était le cas ! Il y avait tout dedans ! Absolument tout !

« Mon dieu ! »

Un énorme sourire apparut sur son visage alors qu’il se retournait pour remercier son bienfaiteur, mais celui-ci avait disparu. En quelques secondes à peine, cette étrange forme avait déposée ce qu’on avait volé au vieil homme devant lui, et était partie sans rien demander en échange…sans rien demander du tout !

« C’est…C’est… »

Josh était heureux.
Il avait retrouvé son argent, et il était sûr que le voleur avait été arrêté par la chose ou plutôt la personne qui lui avait rendu son dû. Il était heureux, oui. Toutes ses pensées négatives venaient de disparaître en quelques instants à peine, et il se sentit revigorer.

Oui. Il allait mieux. La vie était encore longue pour lui, et même si il n’avait plus vingt ans…il n’était pas fini pour autant. Il avait encore beaucoup de choses à faire, et il était prêt pour elles. On venait de le venger d’une injustice. La journée était bonne finalement, se dit-il en rentrant dans sa boutique, un sourire comme ça faisait longtemps qu’il n’en avait plus eut aux lèvres.




« Putain de bordel de merde. »

Barry ne jurait pas, d’habitude.
Même si ça lui arrivait parfois de dire quelques insultes ou de crier quelques gros mots quand il était vraiment surprit ou énervé, ce n’était pas quelque chose qui arrivait souvent, chez lui. La faute, sûrement, à son éducation et au respect que lui avait inculqué sa mère et surtout son père. Il était donc très étonnant de l’entendre dire ça…même si ça pouvait se comprendre vu ce qu’il était en train de faire.

« Ces mecs sont tarés. »

Il était devant un ordinateur, en fait. Ca faisait plusieurs jours qu’il avait entendu ses camarades au lycée lui dire que certains sites Internet diffusaient des informations sur la nouvelle « merveille de Los Angeles », et vu qu’il s’agissait de lui, il avait voulu en savoir plus.

C’était donc pour ça qu’il était venu, en ce mercredi après midi, dans la salle informatique de son lycée. Vu que c’était la dernière semaine de cours et qu’il faisait beau, Allen avait été sûr de ne pas être ennuyé, et il avait eu raison : il n’y avait personne d’autre dans la pièce.
Et ça l’arrangeait bien, vu ce qu’il était en train de découvrir et qui le stupéfiait…autant que le terrifiait, d’ailleurs.

« Complètement tarés. »

Le jeune homme avait en effet trouvé divers sites concernant sa seconde identité…mais ce n’était pas ça le pire. La majorité d’entre eux faisaient simplement allusion à ses exploits, de plus en plus fréquents d’ailleurs, mais un attira particulièrement son attention par ce qu’il disait…et par ce qu’il savait, aussi.

Ce site s’appelait « Le mystère Flash ».
Il présentait différentes photographies de Barry durant ses actions, et celui-ci frissonna en voyant que parfois, on pouvait presque apercevoir son visage. Il n’avait pas jugé bon, jusqu’à maintenant, de porter un masque vu qu’il avait toujours été trop rapide pour qu’on puisse le reconnaître, mais il était vrai qu’avec un appareil photo assez évolué…c’était possible. Et dangereux.

Mais le site ne s’arrêtait pas là. Il présentait différentes hypothèses sur son origine, et si l’idée de la mutation revenait souvent, d’autres étaient plus loufoques…et plus dangereuses, aussi. Entre sorcellerie, super héros ou autre délire temporel, l’auteur de tout ça semblait laisser au visiteur le choix pour décider quelle explication il préférait, et Allen n’aimait pas ça. Parler ainsi de sa vie n’était pas quelque chose qui lui plaisait, et ses sourcils se froncèrent alors qu’il commençait à lire entièrement tout le contenu du site, ne se sentant pas vraiment à l’aise devant tout ça.

Néanmoins, après environ dix minutes à surfer là-dessus, le jeune homme révisa son jugement. Bien sûr, il n’appréciait toujours pas qu’on fasse un site Internet sur lui et qu’on donne tant d’informations sur sa personne, même si il n’y en avait pas énormément, mais certaines choses l’avaient fais sourire.

Déjà, l’auteur le présentait comme un héros, et il en était heureux.
Barry avait eu peur, au début, d’être prit pour une menace pour la ville, et il avait même parfois pensé qu’un jour, on ferait une chasse aux sorcières contre lui. Mais apparemment, ça n’était pas le cas et il était presque sûr que la publicité faite par ce site y était pour quelque chose. Même si il ne savait pas comment, il était certain que ce qui était dit là avait une incidence sur les idées des adolescents qui y surfaient, et il fut donc heureux de ça…ça lui enlevait une belle épine du pied, au fond.

Mais en plus de ça, en plus de ce bienfait et du plaisir logique de voir qu’un site vous était dédié, l’auteur de tout ça lui avait donné un nom…Flash.

En effet, Allen n’avait jamais réussit à trouver quelque chose de potable. Il savait bien que tout héros ou justicier masqué se devait d’avoir un nom de code ou de scène, mais les rares choses qui lui étaient venues à l’esprit n’avaient jamais fais trop sérieux. Quicksilver, Windrunner, Scarlet Speedster, Whirlwind…ça ne cadrait pas vraiment à l’idée qu’il voulait avoir de lui. Alors que Flash…Flash, ça le faisait bien.

Le type qui avait fait le site expliquait qu’il avait choisi ce nom parce que Barry allait aussi vite qu’un flash de photo. C’était un peu tiré par les cheveux, mais ce simple mot était rapide, clair et efficace.
Un énorme sourire apparut sur le visage du jeune homme alors qu’il commençait à se faire à ce nom…Flash…Ca sonnait vraiment bien, en fait…il aimait ça.

Il décida alors de l’adopter, avant d’éteindre l’ordinateur et de se lever de sa chaise. Il devait voir ce type…ce Hartley Rathaway. Il avait trouvé son adresse sur le site, vu qu’il se proposait à produire sur Internet tout ce qu’on lui enverrait comme informations, du moment que c’était tangible.

Oui. Barry allait lui rendre une petite visite.
Il irait rencontrer ce type, et peut-être que ça pourrait être instructif. Avoir un type qui a un site sur vous dans sa manche, ça ne pouvait qu’être profitable à quelqu’un qui débutait dans le métier de justicier. En plus, ce Hartley pourrait peut-être enquêter sur ses étranges douleurs dans le torse…oui, ça pourrait être bien, et Allen allait faire ça. Mais d’abord, il devait se trouver un costume…ou du moins, quelque chose pour cacher son masque. Et ça, ça n’allait pas être facile…


« On trouve toujours rien, monsieur. »

Stan parlait d’une voix calme et posée.
Assit dans la chambre d’hôtel que lui et Jake louaient depuis bientôt deux semaines, il parlait à leur patron, qui se trouvait à San Francisco. Ils lui faisaient un compte rendu quotidien de leurs avancées, ou plutôt de leur immobilisme, dans la mission qu’il leur avait confié, et les mêmes mots se répétaient chaque soir, étant donné qu’ils n’avaient aucun résultat dans leur recherche…recherche qui les ennuyait de plus en plus, d’ailleurs.

« Oui, on continue à chercher.
- …
- Oui, monsieur, nous faisons tout ce qui est possible.
- …
- Monsieur, ne doutez pas de notre détermination !
- …
- C’est nous qui passons dix heures par jour dans la voiture pour retrouver votre type, monsieur ! Alors je pense que nous avons le droit à un peu plus de considération et de respect dans vos paroles !
- …
- Oui, il reste quatorze heures dans la journée où nous ne cherchons pas cet homme. Désolé de vouloir dormir parfois et d’avoir droit à des loisirs…
- …
- Je ne prends pas un ton insolent, monsieur. C’est vous qui allez un peu loin.
- …
- Oui, monsieur. Je comprends.
- …
- Oui. Nous continuerons à chercher. Et ce n’est rien, monsieur.
- …
- Bien. Au revoir, monsieur.
- …
- Au revoir. »

Stan raccrocha le téléphone alors que son collègue et ami arrêtait de lire son magazine de football américain pour lui parler d’une voix fatiguée, allongé qu’il était sur son lit.

« Alors ?
- Comme d’habitude. Il s’est énervé, nous a traité d’incapables avant de s’excuser et de dire qu’il était stressé.
- La routine, quoi.
- Exactement. »

Jake soupira alors que son ami se levait pour aller dans la salle de bains. Il en avait assez, en fait. Ca faisait bientôt deux semaines qu’ils étaient coincés ici, et tout ça le stressait. Il ne pouvait toujours pas rentrer pour voir sa famille, et il n’aimait pas ça. En plus, vivre avec Stan commençait à l’énerver, et il n’arrivait même pas à se passionner pour ce qu’il était en train de lire…une sale soirée s’annonçait.

Il ferma lentement les yeux en pensant déjà à ce que son collègue allait faire dans la salle de bains et qu’il trouvait assez crade. Un frisson de dégoût le prit alors que Stan fermait la porte, et il espéra soudain s’endormir rapidement, histoire de n’avoir pas à imaginer ce qu’était en train de faire son ami, et histoire aussi de régler rapidement cette histoire.
Plus tôt ils partiraient d’ici, plus vite leurs soucis seraient terminés. Et le plus tôt, il avait intérêt à se dépêcher, pensa-t-il en fermant les yeux et en se forçant à s’endormir…



« Ah, espèce de loser va ! »

Hartley Rathaway était devant son PC, évidemment.
Agglutiné devant depuis son réveil, c'est-à-dire deux jours plus tôt, il ne l’avait quitté que deux fois : une pour aller aux toilettes, la seconde pour prendre possession des cinq pizzas livrées qui lui avaient permis de tenir, même si toutes avaient été froides quand il avait commencé à les manger. Mais il s’en fichait : du moment que ça se mangeait, il était heureux, et de toutes façons, ce n’était pas vraiment ça qui lui importait vraiment. Un autre type de nourriture lui plaisait, même si son estomac grognait toujours.

En fait, Hartley adorait Internet…c’était sa vie, en quelques sortes. A vingt trois ans maintenant, il ne s’était jamais sentit réellement en phase avec la société et le monde dans lequel il avait été obligé de vivre jusque là, et ça faisait deux ans maintenant qu’il ne sortait plus ou presque de chez lui.
Trouvant un travail de pseudo publicitaire sur Internet, ce qui voulait dire qu’il était payé pour dire du bien de différentes marques de toutes sortes sur des forums sur le Web de manière plus ou moins discrète, il avait réussi à rester chez lui et à gagner de l’argent. Il était donc très heureux de pouvoir vivre ainsi, même si son existence était virtuelle. Néanmoins, il s’en accommodait assez bien, même si la majorité des gens auraient dis que sa vie était naze…mais Hartley n’était pas comme la majorité des gens, et c’était bien visible.

En effet, même si le côté étrange de Rathaway se voyait par son absence totale de contact physique avec quelqu’un d’autre que les différents livreurs qui se succédaient à sa porte, il y avait autre chose…son apparence.
N’étant presque plus sortit de chez lui depuis deux ans, Hartley avait décidé de ne plus faire d’efforts sur son physique, parce qu’il n’en voyait plus l’intérêt. Il avait donc ses cheveux roux extrêmement longs et sales, sa barbe très nourrie et son corps était bêtement, et monstrueusement aussi…crade. Seuls ses ongles étaient coupés, étant donné qu’il en avait besoin pour taper, mais le reste…le reste était dégoûtant, réellement. Mais il s’en fichait. Il s’en fichait même totalement : à quoi bon être beau si on pouvait modifier des photos sur Internet pour faire semblant de l’être ?

« Tss…Confondre les Oris et les Asgards…et ça se dit fan de Stargate ! Loser ! »

Hartley aimait beaucoup insulter les gens derrière son écran, même si au fond il n’était pas méchant. Néanmoins, son sentiment de puissance et de contrôle était exacerbé par la distance qu’il y avait entre lui et ses interlocuteurs, et sa timidité naturelle s’en voyait donc baissée…voir même réduite à néant dans certains moments, comme celui-ci.

« Blam.
- Hein ?! »

Mais le grand sourire qui s’affichait sur son visage disparut en quelques secondes à peine, alors qu’il venait d’entendre quelque chose…quelque chose de très peu rassurant, d’ailleurs.

« Qu’est-ce que c’est ? »

Hartley n’était pas rassuré.
Ca faisait plusieurs années déjà que plus personne ne venait chez lui…ou plutôt, qu’il ne laissait plus personne entrer chez lui. Il sentit donc lentement la peur entrer au fond, pénétrer chacune des pores de son être pour le transformer peu à peu en un homme affolé et terrifié. Il prit la tapette à mouches qu’il avait près de lui, espérant l’utiliser comme une arme même si il savait bien, au fond, que ça ne servirait pas à grand-chose.

« Qui…qui est là ? »

Il tremblait. Il se tourna lentement sur son siège en cuir, avant qu’une sorte de courant rouge et or n’apparaisse devant lui. Rathaway sentit presque son cœur se serrer quand il reconnut la traînée significative de l’être sur lequel il avait fait un site Internet.
La peur s’intensifia encore plus en lui à ce moment-là, tandis qu’il imaginait déjà que ce type venait se venger de lui. Les images d’horribles tortures sexuelles explosèrent dans son esprit pervers, tandis qu’il serrait très fortement sa tapette dans la main, espérant la voir se transformer en vraie arme même si il savait qu’il rêvait…malheureusement d’ailleurs.

« C’est moi. »

La voix était étouffée.
Hartley sentit qu’il était prêt à faire dans son froc si l’homme devant lui faisait quelque chose…parce que c’était bien un homme, oui. Même si il était dans le noir, il pouvait voir une vague forme humaine en face de lui…une vague forme humaine avec un casque de motard, d’ailleurs, ce qui était certainement la chose la plus étrange vu qu’il n’avait jamais remarqué ce détail sur les photos qu’il avait prises sur le Web pour faire son site.

« Flash. Du moins, celui derrière ce nom.
Nous avons à parler, Hartley. Nous avons beaucoup à parler, même… »

Rathaway sentit son pantalon devenir humide alors que la peur était extrêmement forte dans son cœur.

« Et je suis sûr que ça sera passionnant… »

L’homme devant lui s’avança alors, et il ne put s’empêcher de retenir un cri de terreur, tandis que l’être n’était plus qu’à quelques mètres de lui, sortant de l’ombre, extrêmement menaçant avec son t-shirt rouge et son casque de motard avec d’étranges flammes dessus.
C’était un casque peint, apparemment……Hartley cria d’ailleurs de longs instants, ne pouvant se retenir de laisser exploser sa peur de sociopathe détestant la foule et les gens en dehors d’un écran…Non…Il ne pouvait vraiment la retenir, malheureusement…
 
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