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  Howard The Duck #2 : Offre d'emploi
 
Auteur : Nicoalk13
Date de parution :
 

Extrait de l’article de Ben Urich, en sixième page de Howard The Duck numéro 151 daté du 09/11/2004 :

Grâce au témoignage appuyé par l’une de nos brillantes confrères, l’agent Philip Graves a été mis au arrêt en ce jour par l’ordre du Maire de New York […] Depuis quelques jours déjà, des associations de parents d’élèves manifestait devant l’hôtel de ville, demandant la démission… […]Nous sommes fiers d’avoir pu mettre au grand jour la désobéissance dont a fait preuve l’agent Graves qui aurait pu amener à un grave accident. […] Il sera transféré dans un quartier de basse sécurité avant le jugement… […]Evidement notre journal sera fier de vous tenir au courant de la suite de cette affaire.
B.U.

Sept heures du mat, je suis encore mal réveillée. Mes voisins du dessus n’ont pas arrêté de la nuit. La pisse de chat, au lieu du café que j’avais commandé, qu’ont ma servi ont eu raison de mon moral.
- Jessica….?
Je n’avais pas entendu cette voix depuis au moins une dizaine d’année, pourquoi cela n’a pas duré encore quelques décennie, putain de journée.
- Jessica…. Jones, c’est bien toi ?
Cette jolie brunette de Betty Flaworty, se tenait à coté de moi. Cette pétasse qui m’avait pourri la vie pendant le lycée, piqué la moitié des garçons avec qui j’aurais voulu sortir, se tenait devant moi. Habillé toute fringante, comme sortant d’un manuel de la parfaite petite secrétaire. Ca me fait penser qu’il faut que j’aille déposer le label « Secrétaire pour les nulles ! ». Réflexion faite, je dois arriver trop tard, quelqu’un a du déjà se battre pour le récupérer, et pouvoir expliquer dans un livre de 200 pages comment sucer son patron. Malgré mon humeur désagréable, je me risquais à lui répondre.
- Flaworty… ?
- Tu m’as donc reconnue ? Moi, c’était normal, comme tu passes dans tous les journaux télévisés depuis que tu as vendu ce fric.
Je la regarde avec un air dépité, elle a fait tout ce chemin pour renouer des liens avec une ex-pas amie d’enfance ? Elle a dépensé son fric chez le psy pour rien.
- Mais ne t’inquiète donc pas je ne suis pas venu pour t’embêter avec ça.
Trop tard.
- Je passais juste prendre un café quand je t’ai aperçu. Quoi de neuf alors?
Super elle me pareil comme si j’étais une vieille amie maintenant. Et moi, évidement je ne peux m’empêcher de répondre tellement je suis dans le cirage.
- Parfaitement bien, je suis une journaliste célèbre, habitant a Manhattan, et pensai prendre son café dégelasse tranquille avant qu’une putain de ex-salope de première classe, vienne …
J’ai toujours été trop franche. Et pourtant personne ne releva ma franchise trop occupé a se tourner son regards vers l’extérieur au passage d’une douzaine de voiture de police, gyrophares allumés a fond. Le bruit avait du couvrir ma voix.
- Tu disais… ? Excuse moi je ne suis pas encore habitué a toute cette agitation. Tu sais pas quoi ? Je passe un entretient d’embauche dans un journal aujourd’hui et devine le quel ?
Le Bugle. Le Bugle. Le Bugle. Le Bugle. Le Bugle. Le Bugle. Faites que ce soit le Bugle.
- Le célèbre Howard The Duck, et je tombe sur sa journaliste phare le matin même, et coïncidence, c’est une vielle amie a moi…
Le sort s’acharne sur moi je sais.
- D’ailleurs raconte moi un peu ton histoire.
- Mon histoire ?
Mon histoire ? Quelle histoire ?
- Bah oui, comment tu as fait pour découvrir l’affaire ? Tu as enquêté sur ce type pendant des jours ? Tu l’as suivi peut-être, oh oui, tu l’as suivi. Tu as fait le guet devant chez lui jour et nuit non ? Jusqu'à ce qu’il vende le morceau ?
- Tu te crois ou là ?
- Pardon ?
- Tu te crois ou là ?
- Dans un café…
- Ok, c’est bon signe alors, ça signifie que tu es dans le monde réel. Tu veux savoir ce que m’a apporté ce scoop, tu veux savoir ? Eh, bien de me mettre dans une merde pas possible.
- hein ?
- Tu vois ça, personne n’en parle. C’est arrivé mais personne n’en parle tu vois. Enfin, tu ne peux pas voir, même pas imaginer.
Je pris une grande respiration et commença a lui raconter la vraie histoire, le car scolaire, ma mascarade, ma fuite et les conséquence de mon article.
- T’imagine, je reçois chaque jour plus de 50 appels par jour de parents me demandant mon témoignage. Je reçois depuis un moi des lettres anonymes de menace, sans doute des flics amis de ce connard d’agent Graves. Chaque soir je tremble au fond de mon lit de peur qu’on cherche à me tuer. J’ai déjà reçu quatre briques dans mes fenêtres. Tu vois tant que l’agent Graves ne sera pas en taule pour de bon, ça ne sera pas fini. Ils se lasseront sans doute un jour. Putain trois ans de merde a trouvé un bon article et maintenant je le regrette. Sinon ma vie est géniale.
Elle restait muette en face de moi, atterré par mon énervement passager. Les gens dans le bar s’étaient tus également. On entendait plus que le poste télé, au dessus du comptoir, qui débitait la voix du journaliste annonçant l’évasion de la personne qui a le plus envie d eme tuer sur terre.
« … On a appris à l’instant l’évasion, lors de son transfert de l’agent Graves. Bien que l’on ne suspecte pas encore que des anciens collègues est pu l’aider, le maire de New York a demandé qu’une enquête soit ouverte immédiatement… »
Mon sang se fige alors, personne n’ose plus un son, ils savent qui je suis et ou je suis. Ils savent que ma vie va encore plus se corser.
- Tu vois Betty, ça peut toujours empirer. Enfin on peut espérer que les flics le retrouvent, ou qu’il fasse quelque chose de mieux.
- Tu n’as pas peur pour ta vie ?
- Pardon ?
- Mais enfin, ce gars s’évade, tu as ruiné sa vie, si ses potes l’ont aidé il va se venger de toi. Tu l’as vendu en pâture au monde.
Les gens dans le bar appuyaient sa remarque, mais je devais continuer à maîtriser. Ne pas prendre de Prozac avant midi. Ne pas prendre de Prozac avant midi. Avant 11 heures, ca irait déjà.
- Ne t’inquiète pas, ces tordus ont mieux a faire que de vouloir faire flipper une maigrichonne comme moi. Je plaindrais plus celle qui l’a viré.
Et je quittais la salle, déposant un billet au comptoir. Dehors, l’air me glaça. C’est fou comme la température descend quand on a peur. Mais que pourrait t’il m’arriver en pleine rue ? En plein New York ?
Sur le chemin, j’étais sur que tout les gens me regarderait. Des dizaines de paires d’yeux qui me suivaient du regard quand je traversais la route, quand je prenais le journal au coin de la rue, et quand je m’engouffrais dans le bâtiment du Howard The Duck, le journal le moins menteur de tout l’Amérique!

C’était il y a plusieurs heures maintenant. Je me revois attendre l’ascenseur, perdre patience, et choisir les escaliers pour gravir les 3 étages qui me séparaient de mon bureau. Je me revois gravir quelques marches, me retourner croyant que l’on me suivait toujours, et puis le trou noir provoqué par le mouchoir de chloroforme. Je me rappelle son visage, me regardant, pendant que je sombrais dans l’inconscience. Ce bâtard d’agent Graves m’avait retrouvé.
 
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