Urban Comics
  Mimic #2
 
Histoire : Bakusan
Date de parution :


En pleine nuit, une ombre, cagoulée, habillait d'un pantalon treillis, de grosses sandales taille 45, d'un long poncho qui cachait un dos nu noir et une paire d'aile se déplacer avec grâce dans la boutique des Büchner.

Annita avait bien changée en quelque semaine, des lunettes des soleil cacher ses yeux fermés, des mitaines couvraient sans cesse ses grosses mains pour que les gens aient le moins de contact possible avec sa peau glacée et un énorme couteau de chasse pendait le long de sa jambe gauche, plus par intimidation que par besoins. Au cas où, elle aurait ses pouvoirs. Elle s'était peu à peu habituée à ses pouvoirs, à son physique de camionneur et à sa "cécité", mais elle avait à peine commencé à faire son deuil vis-à-vis de Calvin et en voulait toujours autant envers les X-men qui l'avaient privé d'une vie normale avec son mec.

Elle préférait largement se déplacer la nuit car elle passait plus inaperçue et que durant la journée les moqueries fusaient de toutes parts, surtout du côté des filles qui ne disaient pas grand-chose à part rigoler de ce que les garçons disaient. Mais elle n'en pensaient pas moins voire pire quelques fois. Ce qui revenait au même, puisqu'elle "entendait" tout.

Pendant qu'elle remplissait son sac de nourriture, elle se dit :
" Ah ! Calvin ! Si tu me voyais, tu n'aimerais pas ce que je suis devenue"

Depuis qu'elle vivait dans la rue, Annita avait appris à survivre et à faire des trucs qu'elle n'aurait jamais pensé faire, comme cassé la gueule des dealers pour leur prendre leur fric et distribuer leurs dopes. Deux semaines plus tôt, alors qu'elle passait devant un magasin qui vendait des chaînes hi-fi et des télés, elle avait entendu une annonce de ces parents qui lui demandait de rentrer à la maison. Elle avait failli les appeler, mais elle ne voulait pas leur faire peur.

Soudain, elle entendit des sirènes.
" Merde, les flics !"

Elle ferma son sac de provision en vitesse et chercha rapidement la description du lieu où elle allait se retrouver dans la tête du proprio de la boutique qui dormait à l’étage en espérant qu’il resisterait mieux que les autres à son intrusion mentale.

Car si se servir des autres pour voir, lui était devenu naturel. Se servir de ses autres pouvoirs mentaux comporter de gros risques pour celui qui était visés, car elle ne contrôlait pas le quart de ses pouvoirs.

En ce qui concerne les autres Facultés qu’elle possédait, l’utilisation des pouvoirs d’Angel lui était venue facilement, comme ceux du fauve puisqu’elle travaillait sa souplesse depuis des années et elle commençait à faire des trucs sympas avec la glace d’Iceberg. Quand au pouvoir de Cyclope, il valait mieux ne pas y pensait et elle restait jours et nuits les yeux fermés.

Elle sortit en trombe de l’arrière-boutique, prit appuis sur ses jambes et fit un saut de deux mètre, s’attrapa à une gouttière qu’elle se mit à escalader au moment où une patrouille s’engagea dans la ruelle.

Elle fit un saut en direction de l’autre mur pour pouvoir ricocher et…

« Zut ! Trop court ! »

- Rien à signaler, on arrive trop… C’est quoi ça ?

Annita n’avait pas eu le temps et la place de déployer ses ailes et avait fait une chute de trois mètre, s’écrasant directement sur la voiture de ces pauvres agents.

- Aïe ! mon aile !

Les deux officiers sortirent en trombe de leur véhicule, à la fois énervé et étonné de voir une fille, pas si frêle que ça, sur le toit défoncer de leur voiture.

- Qui…

« Merde, elle prend quoi pour être baraqué comme ça ? »
« Bordel ! mâtes-moi la taille de ces chaussures »

Annita sentit la colère montait en se disant qu’avant, il aurait plus fantasmé sur son cul et ses seins. C’est « la grosse Fanny » qui se marrerait bien si elle la voyait maintenant. Cette pauvre fille a été son soufre douleur durant des années. Maintenant quand Annita « entendait » ce que disaient les autres d’elle, elle se disait que c’était un juste retour des choses.

« N’empêche, quelle grosse gourde cette Fanny ! »

Le contact d’un canon de revolver la sortit de ses pensées.

- Bouge pas ! euh… Descends de là ! Lève les mains bien au-dessus de la tête !
- Messieurs, il faudrait savoir ce que vous voulez ! je descend ou je restes sur là !
- Tu es en état d’arrestation !
- Ah ! non ! vous voulez pas jouer avec moi !

En disant cela, Annita se pencha vers lui en remuant légèrement du buste et se redressa en croisant les jambes. Le plus vieux se mit à rougir. Annita vit qu’il était marié avec la même femme depuis 35 ans et qu’il serait à la retraite dans trois jours.
Le jeune la choppa par le bras fermement la fit descendre et maintenu sa prise en lui faisant une clé de bras.

- Plutôt attraper le SIDA que tromper Rosa ! ma grande ! bon tout ce que tu diras…

Elle parvint à dégager son bras et lui écrasa la tête dans la vitre arrière.

- Merde ! Nigel !

Le flic n’eut pas le temps de dégainer son arme ou sa matraque que la fille eût le temps de retirer son pied de sa chaussure, de lui chopper la gorge entre son gros doigt de pied, qui s’apparentait plus à un pouce, et ses autres doigts de pieds. Et commença à l’étrangler.
Anita ne voulait pas le tuer, juste lui foutre les jetons. Elle lâcha le « Nigel » qui était inconscient après l’avoir menotté et se pencha pour attraper les armes et la radio de l’autre qui commencer sérieusement à devenir bleu. Elle le poussa au sol et le repris par le col et lui mettant deux trois claque pour qu’il se réveille.

- Combien ?
- Que… De quoi ?
- Combien tu es prêts à payé pour que je te laisse en vie !

Annita sourit en sentant la peur evahir le pauvre homme...
 
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