Auteur : Bakusan
Date de parution : Septembre 2007
BeneTech, New York. 1962 :
-Ici, vous pouvez voir que nous sommes à la pointe de la technologie. Tout le laboratoire est en surpression grâce à ces grandes poches de tissus. Nous faisons ça afin d’empêcher toute sorte de micro-organisme de venir infectés tout notre…
Sarah Hampton leva les yeux de son calepin en soupirant. Elle avait travaillé dure pour avoir un poste à responsabilité. Et peu d’homme l’avait accepté. A cause de cela, elle était devenue dure et ne faisait aucun sentiment dans son travail, ce qui était tout le contraire de sa nature gaie et insouciante Dans d’autre circonstance elle aurait bien accepté d’être invité par ce M Parker à venir déjeuner. Mais elle était là pour autre chose. Elle se força à prendre son air le plus sévère.
-M. Parker, vous êtes très gentil, mais le tribunal ne m’a pas envoyé pour que vous me fassiez la visite de l’entreprise. certaines plaintes ont été portées contre cette entreprise.
-Je ne…
-Ne me coupez pas ! votre entreprise à reçue des plaintes sur des nuisances sonore. De nombreux employé se sont plaints à propos d’heures de travaille trop élevées et de travail au noir…
-Écoutez madame Hampton, je ne suis qu’un employé comme les autres. Le patron n’est pas encore arrivé. Alors j’ai pensé que …
-Vous n’êtes pas la pour penser. En tant que directeur adjoint, vous êtes là pour me fournir les facture de l’entreprise, les différent contrats signé par l’entreprise…
-Vous n’avez pas à me parlez sur ce ton madame !
-C’est Mademoiselle Hampton! M. Parker! Respecté au moins ça !"
Le dénommé Parker regarda cette jeune avocate blond de 24 ans. Elle était très jolie dans son tailleur bleue, mais qu’elle peau de vache, ces petites lunettes ovales allaient bien avec son visage à la peau ambrée. Oh oui elle était très jolie. Mais son chignon serré la vieillissait. Non, de dieu, il allait encore avoir une dure journée. Si seulement il avait accepté ce poste à Los Angeles, il n’aurait pas eut à supporté cette mégère aujourd’hui. Il lui demanda le plus gentiment qu’il put de venir avec lui dans une pièce à cotés de l’atelier. Et il claqua la porte sèchement…
Peu de temps après, M. Luthor arriva en se tenant le bras.
-Veuillez m’excusez pour ce retard, un fâcheux contre temps...
*****
Ce matin là, Samson Van Huten se leva en retard, comme d’habitude. Ce jeune noir de 28 ans ne prit pas le temps de manger ni de se doucher. Il embrassa à peine sa femme qui dormait encore et shoota, sans le vouloir, dans son stupide chien.
-Dégage Elvis ! J’ai pas le temps pour ces conneries !
Il monta en vitesse dans sa vieille Escorte qui eut encore du mal à démarrer.
-Mais c’est pas vrai ! C’est pas ma journée ou quoi ? Tu vas démarrer saloperie !
La voiture se mit alors à tousser, le moteur péta est une fumée noire sortie du pot d’échappement. Il pria en fermant les yeux et entendit le moteur ronronnait.
"Yes !"
Il parti alors en trombe et … se retrouva dans un bouchon.
-Nom de Dieu ! C’est pas vrai !
Il alluma alors sa radio.
"-Que se passe t’il alors dans le monde et plus KKZZZT particulièrement en ce 6 Août 1962 mon cher John ?
-Bonjour Carl, bonjour à vous qui nous écouté derrière votre KZZZTste. Ce jour ou plutôt celui d’hier est marqué part la Mort de Marilyne Monroe. KZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZTCHHRT…. dans exactement 6 jours, nous fêterons le malheureux anniversaire de la construction du mur de Berlin. ce dernier a été construit pour…. KKZZZT"
Samson éteignit la radio, exaspéré d’entendre ces sales blancs se plaindre d’avoir perdu une des leurs. Depuis sa mort, ils n’arrêtaient pas de rappeler que leur star était morte. Ils n’avaient pas fait tant de cinéma à la mort de Malcolm X en 1961. Pauvre type ! On lui avait tiré dessus à bout portant avec un fusil à pompe et avait été achevé avec 5 balles dans la tête et trois dans la poitrine. Tout ça parce qu’il avait voulu de meilleures conditions de vie pour les Afro-américains et qu’il avait dénoncé l’implication de la CIA dans la mort du Président Congolais Patrice Lumumba.
Mais son principal souci était ce satané bouchon qui n’avançait pas d’un poil. Il se mit alors à klaxonner comme un dément, imitant ainsi la meute de voiture devant lui.
Il arriva au travail avec une heure de retard. Il courut comme un dingue dans les couloirs pour pouvoir arrivé à son poste avant que son employeur Lionel Luthor n’arrive. En tournant pour arrivé à son poste de vigile, il percuta quelqu’un.
-Pardon, veuillez m’excuser ! je…
-Qui êtes vous ?
-Je suis Samson Van Huten, le nouveau vigile. J’ai commencé la semaine dernière.
-Et vous vous permettez d’arriver en retard? Vous viendrez dans mon bureau après le travail. Vous le faites tous exprès ou quoi ? Là je suis attendus !
-Oui, je viendrais M Luthor ! Désolé M Luthor."
Samson se mit à son poste et le Vieux vigile qui lui servait de collègue lui demanda d’aller faire la ronde dans les ateliers. Il partit en pensant à sa vie gâchée. Petit, il avait voulu être Commissaire de police, mais son rêve se brisa quand un de ses professeurs préférés lui avait dit que ses ambitions de devenir simple flic étaient "irréalistes pour un nègre". Ce boulot de vigile était ce qu’il se rapprochait le plus de ses ambitions
Pour sa ronde, il commença par le secteur n°2 et passa par le distributeur de beignet, il en prit deux à la pomme et continua sa ronde tout en mangeant. Il passa devant une vitre sans teint et vit son reflet. Il regarda son ventre qui commençait à gonfler depuis qu’il travaillait ici et son début de calvitie. Le géant noire, comme s’amusait à l’appelait sa petite femme, n’avait plus fier allure. Il mit la main à sa ceinture et s’entraîna à dégainer sa matraque le plus vite possible. Puis il dit à son reflet.
-C’est à moi que tu parles… Hein ? C’est à moi que tu parles… Tu vas…
A ce moment, la porte s’ouvrit et Samson se retrouva nez à nez avec son patron, M Parker et une jeune femme qui avait les mains pleines de papier.
-Pouvez-vous me dire à quoi vous jouez ? Et oui, c’est bien à vous que je parle !
La jeune femme retint un fou rire. Et voyant ce colosse armé d’une matraque et d’un beignet à peine entamer. Il était tellement surpris et gêné qu’il ne vit pas la compotes de pomme coulait de la pâtisserie et s’écraser sur ses chaussures en cuire noires.
-Bon ! nous nous reverrons au tribunal monsieur Luthor !
-Je n’ai rien à cacher mademoiselle ! Quant à vous le comique, dans mon…
Un des murs se mit alors à exploser…
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