Urban Comics
  Rural SM #2
 

Histoire : Firediablo

La nuit était tombée depuis peu, et la faible lueur de la pleine lune éclairait la petite ferme située à 3 kilomètres de la maison des grands parents de Ben. Une ombre indistincte boitait légèrement en s’approchant de la grange. Cette ombre était Ben, qui avait dit à ses grands parents qu’il allait assister à une petite fête. Ce n’était pas faux, il allait bien s’amuser ce soir-là. Mais il appréhendait tout de même, si Fanny voulait aller jusqu’au bout, jusqu’à la limite, le plaisir absolu et que lui craigne de faire éclater ses points ?
Mais c’était sans doute sa seule chance, et il ne voulait pas la laisser passer. Il s’approcha doucement du grand bâtiment de bois, rongé par les termites. A sa droite se trouvait la nouvelle maison des parents de Fanny, nouvelle parce que Ben et Gustave avaient mit le feu à l’ancienne après la tentative du pistolet à eau-lance flammes.
Il montât l’échelle de fer, grinçante, et arriva à l’étage. Une lampe torche éclairait à peine la pièce, et il distingua Fanny, assise dans un coin.
-Ben !
Elle se jeta sur lui et l’embrassa avant même qu’il ne remarque quelque chose. Lorsque qu’elle le laissa enfin respirer un peu, il admira sa belle. Ce n’était pas un top model, mais sans doute une des plus belles filles de la région. Elle était habillée d’une petite tunique de soie bleue, tellement transparente qu’il craignait que les points de suture explosent avant même que cela commence.
-Euh, kikou, dit il maladroitement. Tu es sure de vouloir le faire ? demanda Ben sans ménagement.
-Mon ptit puceau, je l’ai déjà fait, moi, c’est à toi qu’il faut poser la question.
Ce n’était pas exactement comment il voyait sa première fois, mais il n’allait pas se plaindre. Elle commença à déboutonner sa chemise avant même qu’il ne puisse faire un geste. « Bon, c’est sûrement moins dur que le saut à l’élastique depuis la fenêtre du second », se dit Ben.
D’un mouvement, Fanny retira le mince tissu qui la couvrait et presque aussitôt, la grange grinçait encore plus que l’arbre de l’écureuil hargneux lorsque Ben et Gustave avait lancé leur attaque kamikaze.

Plus tard, les deux amants étaient allongés dans le foin. Ben avait put aller jusqu’au bout, il l’avait fait et c’était un miracle que ses points aient pu tenir, Dieu les aurait changé en fer pour qu’ils supportent la pression. Ils avaient étés légèrement incommodés par les bovins qui firent un concerto de gaz gastriques pendant leurs ébats.
-Pas mal, dit Fanny, tu t’en est bien sortit, j’étais à un fil de l’orgasme.
-Moi, j’étais à un fil d’avoir les couilles qui éclataient, dans le sens propre du terme.
-Quoi ?
-Rien, rien. C’aurait été génial si les vaches de tes parents n’avaient pas lâché des caisses durant toute la soirée.
Fanny se blottit contre lui et commença à dormir. Ben aussi se relaxa, il ferma les yeux et se tourna sur le flanc. Il ne sentit pas la petite araignée des champs, commune, simple mais qui changera la vie de l’importuné, et qui montait sur ses fesses.
L’araignée montât tout en haut, et ignorant pourquoi elle faisait ça et mordit la fesse droite de Ben.
-YAAAARGH !
Les animaux en voulaient décidément à Ben, ce jour là. Il se leva vivement, les mains sur ses fesses, cherchant qui l’avait attaqué. Il vit l’araignée qui s’enfuyait à toutes pattes.
Fanny, outrée d’être réveillée de la sorte, mit une baffe à Ben, furieuse contre lui, et partit, nue, dans la nuit. Ben, plein de dépit, serra sa fesse qui lui faisait de plus en plus mal, et décida de rentrer chez lui.
Pendant ce temps, l’écureuil, autrefois hargneux, s’était calmé et contemplait la narine de Gustave qui avait attaché à son mur comme un trophée.


Le lendemain, Ben se réveilla très lentement, encore plus lentement que sa fainéantise le faisait lever d’habitude. Il avait un mal de tête terrible et se demandait ce qui avait bien pu le mettre dans un tel état. Hier soir, après cette nuit de luxure quelque peu éphémère et cette seconde morsure, il était rentré directement chez lui, en courant. Oui, en courant, Fanny ayant été vue par son père et son père ayant aussi remarqué Ben, il en déduit que la grange, Ben et sa fille complètement nue devaient avoir un lien qui lui aurait sérieusement déplu. Le paternel, furieux, avait pris sa carabine et avait tiré dans la direction de Ben, sans l’atteindre fort heureusement. Un écureuil, une araignée et maintenant un sanglier armé, enragé et papa poule, c’était une journée mouvementée.
Puis en rentrant, il avait réussi à éviter ses parents en entrant par sa fenêtre. Trop épuisé et sa fesse lui faisant un mal de chien, il s’était traîné dans son lit avec difficultés. Il avait mis du temps à s’endormir, pris de fièvre et éprouvant une sensation de chaleur intérieur.
A présent, il se sentait engourdit. Une partie de lui voulait aller courir, se dépenser, utiliser de l’énergie à faire des choses qui n’aurait aucune utilité dans un avenir proche à par plus d’épuisement et une autre partie voulait passer le reste de sa vie ici et ne bouger que lorsque ses points de suture géniaux se serraient décomposés.
Il commençait à avoir faim. La cuisine devait se trouver à une quinzaine de mètres, l’effort n’était pas dur au point de refuser de se lever. Usant de toutes ses forces, il se mit sur son séant et descendit les marches de bois pour aller dans la cuisine.
Fort heureusement, ses grands parents étaient partis, sans doute pour aller au marché ou à l’hôtel, pour pratiquer le même sport que Ben avait expérimenté cette nuit là. « Ce genre de trucs, c’est plus de leur age » se dit Ben en prenant le paquet de céréales et une brique de lait. Son dos le faisait souffrir, il était épuisé, mais se sentait en même temps capable de courir un cent mètres.
Apres avoir fini un petit déjeuner plutôt maigre et après s’être rendu compte qu’un cafard s’était noyé dans son bol et que la chose qui avait croqué dans sa bouche précédemment devait être la petite sœur de l’insecte, il remonta l’escalier pour s’étendre et essayer de calmer ses douleurs. Mais il entendit du bruit. Etrange, il entendait distinctement un bruit qui n’était pas proche, car il était pratiquement sur que cela venait des toilettes, située à coté de la chambre des grands parents. C’était un homme, il était seul, faisait quelque chose avec du scotch. Il s’approcha sans bruit. Etait ce des cambrioleurs ? Il ne trouverait rien par là à part un bouquin du kamasutra et quelques K7 pornos dans la chambre des vieux. Et que faisait il dans les toilettes ? Et comment Ben en savait autant ? Il ne voyait pas l’homme, qui se trouvait dans un coin plus sombre du couloir.
A pas de loups, il s’approcha et faillit trébucher sur Foufoune, la chatte de ses grands parents, qui avaient trouvé ce nom « rigolo » Le chat s’en alla en direction des toilettes, à la rencontre de l’intrus. Il s’attendait à voir le chat revenir au galop, miaulant de peur, mais non, il restait la bas. Ben entendit même le ronronnement de l’animal pourtant éloigné. L’homme était il zoophile ? Apres tout, c’était un chat vraiment spécial, qui ne faisait que des bêtises dans le but de recevoir des coups. Un chat maso est rare dans les alentours. Ben se rapprocha, près à bondir sur son ennemi.
Le cambrioleur était assez corpulent. De dos, il était légèrement bossu, agenouillé sur la cuvette. Que faisait il ? Il noyait le chat ? Non, non, le chat était à coté, se frottant contre les jambes de l’intrus. Ben entendit un déclic et l’inconnu se releva.
C’était Gustave.
-Gustave ? Merde, qu’est ce tu fous là ? Tu m’as foutu une de ces trouill…
Gustave ne lui répondit pas et partit en courant.
-Reste pas là, Ben ! dit le fermier joufflu avant de partir dans les escaliers.
Ben jeta un coup d’œil malgré tout et aperçut un gros tube rouge, avec un appareil électronique placés dans la cuvette. Aussitôt il sentit une douleur aiguë dans la tête et il reçut comme un ordre : se mettre à couvert.
Des qu’il fut plaqué contre le mur situé à coté des toilettes, celles ci explosèrent dans un bruit sourd, mêlé de chutes de débris et de bruit de vaisselle brisée. Les toilettes. Cet abruti avait fait exploser les toilettes. Ils devaient faire ça dans les toilettes du shérif Jameson, mais non, monsieur voulait faire exploser les toilettes de Ben.
Lorsqu’il se trouva à nouveau devant les toilettes, toute la pièce était éclaboussée de ce que l’on trouve habituellement dans une cuvette. Les murs étaient tachées de noir et ils dégoulinaient d’urine et de merde.
Foufoune était allongée sur le dos, les pattes dirigées vers le ciel, raide. Elle avait du être paralysée de peur.
Les toilettes versaient à présent un flot continu d’eau. La maison allait être inondée. Par un réflexe qu’il ignorait, Ben appuya sur ses paumes avec ses doigts. Et un long fil blanchâtre sortit de ses poignets, pour former une sorte de couverture assez étanche qui recouvrit les toilettes et empêcha le liquide nauséabond de s’écouler.
-Alors, couillon, tu t’es fait asperger de merde sur toute la face ? Remarque, il paraît que c’est bon pour la peau.
Gustave arriva, éclatant de rire et le visage tout rouge, son bandage recouvrant toujours son nez.
-Euh, ton chat à l’air d’être mort, ajouta-t-il. Il a les yeux exorbités et une boulette de merde semble enfoncée dans une de ses narines.
Il se tourna vers les toilettes pour admirer le résultat. Et il vit le tissu blanc.
-C’est quoi ce truc ?
Gustave s’approcha, frotta de la substance entre ses doigts et l’examina. Puis il se tourna vers Ben.
-On dirait… De la toile d’araignée.

 
 
  Depuis janvier 2009, il y a eu 297468 visiteurs sur le site. Copyright (c) 2004-2009 http://urbancomics.fr.gd/  
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement