Urban Comics
  Atlantis #2 : L'art d'être Roi (2)
 
Auteurs : Zauriel & Ben Wawe
Date de parution : Octobre 2007


« Ack…Raaaack… »

L’Atlante essayait d’empêcher le sang de remplir sa gorge, mais déjà le précieux liquide coulait de ses poumons en provenance de ce qui avait été jadis sa trachée, et qui n’était plus qu’un amas de chair ouverte par la lame de Namor. Celui-ci, l’air sombre et froid, attendit quelques instants que l’agonie se prolonge, avant de bouger sur le côté son épée maculée de sang pour abréger les souffrances de son adversaire. La pitié devait aussi être donnée aux ennemis…mais pas de suite.

Il retira avec vigueur son arme de la gorge d’un des derniers partisans d’Attuma, et le fit violemment aller en arrière en lui donnant un coup de pied. L’eau autour de lui se teintait légèrement de rouge, mais cela ne le choqua pas : sa vie remplie de combats lui avait déjà montré l’étrange beauté que pouvait avoir le sang dans l’élément aquatique, et il avait d’autres choses à faire maintenant.

Autour de lui se déroulait une bataille. Une bataille qu’il devait remporter.

Une heure plus tôt, on l’avait avertit qu’une vingtaine de soldats dévoués à Attuma se trouvaient dans une grotte dans les profondeurs à l’Ouest d’Atlantis. Avec simplement six hommes plus son nouveau conseiller, il était venu là pour enquêter, mais n’avait pu s’empêcher de vouloir régler le sort de ces êtres qu’il haïssait tant. Le fait que ces traîtres, à qui il avait proposé d’expier leurs crimes et de le servir pour la gloire d’Atlantis mais qui avaient décliné l’offre, puissent vivre une heure de plus lui était insupportable.

Il avait donc chargé avec ses hommes, leur ordonnant de frapper pour tuer et d’user au mieux de leurs armes. Celles-ci étaient essentiellement composées d’épées et de poignards, étant donné que la technologie pour forger à nouveau les anciennes défenses et armes atlantes était encore quelque peu complexe pour ses ingénieurs. On lui avait promit que, sous peu, il pourrait à nouveau les donner à ses soldats, mais pour le moment, ceux-ci devaient se contenter d’armes traditionnelles. Et ça ne semblait pas trop les gêner.

En effet, les Atlantes se battaient avec une rage et une fougue impressionnantes. Usant de leurs techniques de combat sous-marines, qui se résumaient très souvent en une feinte sur le côté pour remonter et fondre par la suite sur l’adversaire qui était encore tout à son mouvement, ses hommes faisaient beaucoup de mal à ces vingt rebelles, qui n’étaient d’ailleurs désormais plus que quinze.
Cinq étaient déjà tombés, et en souriant légèrement, il se promit de faire descendre encore ce chiffre à sa prochaine attaque.

Néanmoins, Namor hésitait quelque peu à se jeter réellement dans la bataille. Même si il aimait se battre et vaincre ceux qu’il considérait comme ses adversaires et ennemis, il était désormais Roi et il n’était pas vraiment de son rang d’être ainsi au plein milieu de l’action. Déjà, des bruits couraient dans la cité comme quoi certains notables n’appréciaient guère son côté « rentre dedans » et agressif. Il lui fallait donc être un peu plus prudent, même si la flamme en son cœur avait du mal à composer avec cela.

Mais alors que le Roi était plongé dans ses préoccupations, son instinct lui cria de se baisser. L’écoutant, comme toujours, il sentit l’eau bouger au-dessus de son crâne, et il ne tourna même pas la tête pour voir ce que c’était. Retournant son épée entre ses mains pour avoir la lame vers le bas, il frappa violemment l’être derrière lui en faisant passer la lame tout près de ses côtes. Un râle de douleur le fit sourire, alors qu’il se relevait et faisait bouger l’épée dans le corps de son ennemi pour le faire souffrir.

« Alors, chien… »

Face désormais au traître qui avait son arme dans le ventre, et dont l’armure était déjà cabossée et brisée de partout avant l’attaque, son visage était dur et froid. Beaucoup auraient eu pitié d’un tel être, fatigué, blessé et exténué, avec des habits émaillés de partout et des plaies sur une grande partie du corps. Mais pas Namor. Pour lui, c’était un ennemi qui avait choisi la folie au lieu de la raison. Et pour ça, il méritait son châtiment.

« …on m’attaque dans le dos ? »

Sans sourire, sans avoir aucune émotion, il sortit la lame du ventre de son adversaire, qui recula légèrement dans l’eau sous le choc. Rapidement, et sans rien dire de plus, le Roi lui trancha ensuite le crâne, faisant partir dans un sens la tête et le corps dans l’autre, l’eau tout autour se colorant encore plus qu’auparavant de rouge.

« Au secours ! »

Le Roi ne put laisser à nouveau libre cours à ses interrogations, étant donné qu’une nouvelle urgence méritait son intervention. Un regard lui suffit pour voir qu’un de ses hommes, vêtu des beaux attributs atlantes, avec les couleurs dominantes de bleu et de vert, était entouré de cinq ennemis, prêts à le tuer.

« Non… »

Serrant les dents, il posa ses yeux autour de lui. La situation était sous contrôle, mais ces cinq traîtres allaient assassiner un de ses hommes. Et il ne pouvait laisser faire cela.

« Non ! »

Rugissant, il battit des pieds comme jamais pour s’approcher de ses adversaires, qui n’étaient guère loin mais qui auraient tout le temps pour tuer son soldat. Vêtu d’un long vêtement noir qui lui couvrait les jambes et le torse, sauf une partie de son corps dénudée en forme de V sur le devant, le Roi se mouvait extrêmement rapidement grâce au tissu qu’il portait. Spécialement conçu pour la rapidité sous-marine, il habillait tous les chefs de guerre pour leur permettre d’être les meilleurs au combat. Et sur ordre de Namor, tous les soldats avaient désormais ces mêmes vêtements, de manière à instaurer l’égalité et à éviter des drames.

« Laissez-le ! »

Mais même si il était rapide, même si son vêtement lui permettait d’aller encore plus vite…il n’arriva pas à temps. Son homme fut transpercé par deux lances, et cela fit exploser de rire les cinq traîtres autour de lui. Il ne put supporter ça. Il n’avait pas été assez rapide pour le sauver, et en plus sa mort amusait ceux qui ne méritaient pas de vivre. Il n’allait pas laisser passer ça.

Certes, il était un Roi. Certes, il devait garder une certaine retenue dans ses actes. Certes, beaucoup maugréaient déjà dans l’ombre sur certaines de ses activités. Mais il n’en avait cure. Un de ses soldats était mort, et l’heure était maintenant à la vengeance.

« IMPERIUS REX ! »

Le slogan des dirigeants atlantes jaillit de sa bouche alors qu’il arrivait sur ses adversaires. Son épée dans la main, il fonça violemment sur deux d’entre eux, qui furent catapultés au loin par sa vitesse et son élan. Dans la même seconde, il releva des yeux vengeurs et emplis d’une envie de tuer vers un troisième, qui n’eut pas le temps de faire le moindre geste : déjà, sa tête avait quittée son corps.

La stupeur était de mise dans les rangs des traîtres, et Namor était bien décidé à utiliser ça à son profit. Se relevant, nageant au milieu des deux autres encore présents, il enfonça sa lame dans le ventre de celui à sa droite tout en posant brutalement sa main à l’arrière du cou de celui à sa gauche. Le premier poussa un râle de douleur et lâcha son arme qui flottait dans l’eau à ses côtés, alors que l’autre sentait toute la force de son adversaire qui tentait de lui briser la nuque par la seule puissance de sa poigne.

Soudain, les deux rebelles propulsés au départ revinrent en hurlant des insanités envers le Roi d’Atlantis. Celui-ci arrêta de malaxer brutalement la nuque du soldat à sa gauche, et sortit sa lame de l’autre. Il le laissa ensuite se vider de son sang pour se retourner vers ses deux nouveaux adversaires, une expression de rage manifeste sur le visage.

« Raaah !!! »

Les deux traîtres fonçaient sur lui, lances en avant. Il posa violemment sa main sur le flanc de l’ennemi qui se massait doucement la nuque pour tenter d’en enlever l’affreuse douleur, et le mit juste devant lui au dernier moment. Les armes de ses camarades s’enfoncèrent dans sa chair alors qu’il poussait un dernier soupir de souffrance, et que ses collègues comprenaient à quel point leur entreprise était folle.
Ca ne faisait qu’une minute que Namor les avait attaqué, et ils n’étaient plus que deux encore vivants. Ils n’allaient pas survivre longtemps.

Le Roi dégagea d’un geste le corps du traître mort et frappa avec grâce le ventre de son adversaire à sa droite. Une grande plaie en diagonale apparut sur son corps alors qu’il lâchait son arme, et que Namor s’occupait de son camarade. Celui-ci tenta de le frapper avec un petit poignard en se jetant sur lui, mais il l’évita en se poussant simplement sur le côté. Un coup lui suffit pour entrer sa lame dans sa nuque et mettre fin à son existence.

« Euh… »

Le dernier rebelle se tenait le ventre et était gravement blessé, mais son esprit était concentré sur la figure monstrueuse devant lui. Grand, fort, recouvert du sang de se victimes, baignant dans une eau rougeâtre, sa détermination et son envie de meurtre étaient palpables. Il nagea jusqu’à lui, tenant son épée entre ses deux mains. Il ne disait rien, mais ses yeux suffisaient pour parler au mieux.

« Pi…pitié… »

Namor renifla lourdement alors que les secondes s’écoulaient, lourdes d’une tension extrême.

« IMPERIUS REX ! »

D’un coup, il le décapita en criant la phrase qu’il avait fait désormais sienne. Sans rien dire, il rangea son arme dans son fourreau et renifla lourdement. La bataille avait été rude, et il s’était laissé aller à sa rage destructrice. Mais ça ne le dérangeait pas. Ses adversaires avaient besoin de le craindre. Ses ennemis avaient besoin d’avoir peur de lui. Sinon, ils tenteraient de faire tomber Atlantis.
Pour la cité, il devait être indestructible et indomptable. Il n’allait pas arrêter d’être Seigneur de Guerre. Jamais. Pour le bien de la ville. Et le sien, aussi.

« Namor ? »

Il soupira lourdement et se retourna pour faire face à son nouveau conseiller, lui aussi recouvert de sang. Apparemment, il s’était bien battu, mais ça ne l’étonnait pas. Cet homme avait beaucoup de défauts, mais il était un grand guerrier. Comme lui. Ce n’était pas pour rien qu’ils avaient été une si formidable équipe.

« Oui ?
- C’est fini. Nous pouvons partir.
- Bien.
- Ce fut une bataille…violente.
- Oui. »

Le conseiller se retourna et commença à nager pour partir quand le Roi rouvrit la bouche.

« Arthur ? »

Curry se retourna, fatigué.

« Oui ?
- Merci. Merci d’avoir été là. »

Celui qu’on appelait jadis Aquaman sourit légèrement.

« De rien. Pour Atlantis, je suis prêt à tout.
- Moi aussi.
- Je sais. J’ai compris. »

Et tous deux partirent vers leurs soldats, qui emmenaient le corps de leur collègue mort courageusement vers la belle cité d’Atlantis.






Atlantis, le palais royal.

A le voir ainsi, on aurait pu penser à un mégalomane de la pire espèce, méditant sur ses prochains méfaits. Replié dans son trône de nacre et de coquillages, les mains croisées à la hauteur de son visage, l’œil sombre et néanmoins en alerte, Namor attendait celui qu’avait annoncé Vulko et Vashti. Son fidèle conseiller, qui, si Attuma était resté au pouvoir, aurait fini au bout d’une corde, s’était présenté quelques minutes plus tôt, dans sa grande robe pourpre de professeur de l’Université. Il avait taillé sa longue barbe blanche et tressé ses cheveux qui descendaient jadis comme une cascade sur ses épaules squelettiques. Fier, il avait grimpé les hautes marches devant le trône, et s’était incliné devant son prince, avec une révérence sobre mais appuyée. Il avait tendu la lettre qu’on lui avait remise, et avait laissé le prince la lire et décider de ce qui devait advenir du sort d’Arthur Curry, le légendaire quaman, en Atlantis.

Mon frère,

J’ai appris de la bouche de nos enfants qu’Atlantis n’était plus aux mains des barbares que tu as chassés. Mais j’ai aussi appris que les troubles inhérents au règne d’Attuma et à la main mise des prêtres du culte du Triton persistent et rongent la cité et sa politique. Je ne veux pas m’immiscer dans tes affaires, ni te gêner dans ta politique. Mais nos enfants, comme tu dois sans doute le savoir, ont été mis à mal dans leur retour d’Atlantis. En tant que père, en tant que parrain, je ne puis tolérer cela. Si jamais tes entreprises nécessitent mon aide, tu peux me trouver là où Fen repose.

Bien à toi.

A.


Vulko s’était retiré avec Vashti après lui avoir remis la lettre, mais ils attendaient patiemment la réponse de leur souverain. Le prince roula la lettre en boule et la jeta dans près d’une statue de Neptune. Il se ratatina encore dans son trône et murmura.

« Curry. »

Il avait du mal à l’admettre, mais il avait besoin de le voir. Il avait besoin de son appréciation, aussi futile que cela puisse paraître. Sous les mers, que ce soit au combat ou en diplomatie, Curry était son égal. Voire encore plus. Il se leva de son trône, et rejeta sa cape de souverain dessus. Vashti et Vulko accoururent dans la salle.

« Prince, vous avez pris votre décision ? »

L’avait-il prise, oui ? Y avait-il vraiment songé, ou bien n’avait-il décidé de rencontrer Curry sur un simple coup de tête ? Rien n’était moins sûr. Mais pouvait-il le dire, et garder sa substance royale ? Pouvait-il avouer, à ses deux plus fidèles conseillers, qu’il ne savait pas réellement où cette histoire avec Curry allait le mener, sans blesser leur foi en lui ? Il ne pouvait pas.

« Oui. Ma décision est prise.
- Envoyez vous un émissaire ?
- Non, j’irai seul.
- Sire, ce n’est pas prudent. Il peut s’agir d’un piège des rebelles. Ou pire, Curry a peut être rejoint leur cause.
- Il ne l’a pas fait, j’en suis certain. Et s’il avait bien rallié les rebelles, ne suis-je pas Namor, prince d’Atlantis ?
- Vous l’êtes, Sire.
- Bien. Attelez mon char. Je pars sur l’heure. »

Deux minutes plus tard, le sabre royal au côté, Namor descendait les marches du palais dans la grande rue, sous les applaudissements d’une foule en liesse, qui l’acclamait comme son sauveur et son messie. Le cœur de Namor fut touché par ces déclarations de confiance, et en souffrit aussi quelque peu. Pouvait-il leur apporter tout ce dont ils le pensaient capables ? Ou bien n’était-il qu’un menteur de plus, qui se reposait sur ses titres et de faux espoirs ? Il ne préférait pas y penser. Il monta sur le char, tiré par d’immenses hippocampes, et demande à l’aurige de quitter l’attelage. Le garde eut un moment de surprise, mais il s’inclina et s’exécuta. Namor fit claquer son fouet au dessus de ces immenses créatures, et ils commencèrent leur course.

Namor traversa ainsi, seul, plusieurs kilomètres en dehors d’Atlantis. Il parcourut un instant la plaine qui reliait Atlantis à Lémuria, puis bifurqua vers la droite, tout en évitant prudemment
les monts et les cavernes des anciens, là où Thakorr, un de ses ancêtres, avaient banni le peuples des Noirs Anciens. On raconte que certaines nuits, des cris horribles parvenaient de ses montagnes aux oreilles de Atlantes. Namor continua sa route, les yeux fixés sur l’horizon, et parvint au rendez vous fixé par Curry. Mais pas de trace d’Aquaman. Namor fit stopper son attelage près de la tombe de sa mère, disparue il y a bien longtemps, désormais, victime du conflit qui opposa Thakorr aux Noirs Anciens. Le grand prêtre de ses sinistres créatures, dénommé Shalaska, avait dépossédé Fen de son âme. Celle-ci n’était plus qu’une enveloppe vide et creuse. Thakorr défia Shalaska en duel.
Le gagnant aurait droit de régner sur Atlantis, et de disposer du vaincu et des ses pairs. Thakorr vainquit le Noir Ancien. Ses pareils furent bannis d’Atlantis. L’âme de Fen revint brièvement à son corps, mais ce ne fut que pour y mourir. Elle adressa des adieux difficiles à son père et à son fils, avant d’être laissée à la grâce de Neptune.

La tombe de sa mère était un immense bloc de granit, taillé par les meilleurs orfèvres du royaume, où étaient inscrites les adieux de tout le peuple atlante à la regrettée princesse. Namor les lut en attendant que son cher frère veuille bien se montrer. Il entendit un bruit derrière lui, se retourna prestement, en dégainant son sabre royal.

« Un peu trop vif, Namor. »

Aquaman était assis sur un grand rocher en face de la tombe.

« Je n’ai pas connu ta mère, mais aux yeux de tout le monde, il semble qu’elle fût une grande dame.
- Elle l’était, Arthur. Tu es seul ?
- Oui. Les enfants et Marrina sont à la maison.
- C’est bien. Il faut les éloigner de toute cette folie.
- Ce n’est pas en nous éloignant de toi que l’on pourra t’aider, Namor.
- Je ne vous ai jamais perdu de vue, Arthur. Même de loin, j’ai toujours tenté de veiller sur lui. Et j’ai vu les exploits d’Art auprès de la Ligue. »

Un éclair de fierté passa fugitivement sur les figures des deux pères du jeune Art McKenzie.

« Il te fait honneur, Arthur, en prenant ton nom.
- Non, il tente de te faire honneur à toi, en prenant son propre chemin, pas en empruntant celui de fils de prince. Namor, je ne te poserai la question qu’une seule fois aujourd’hui. Je ne souhaite pas t’importuner, mais tu sembles las et fatigué. Même les princes doivent êtres aidés. »

Namor passa la main sur son visage, comme s’il n’avait jamais eu conscience de sa fatigue avant qu’Arthur n’en parle.

« As-tu besoin d’aide, Namor ? »

Namor eut une moue fière et dédaigneuse, et considéra la question.

« Je ne sais pas. Le temps semble s’être figé autour de moi, depuis que des conseillers défilent dans le palais, me parlant de tels ou de tels problèmes. Je reste actif, mais certains me semblent si dispensables, pendant que d’autres ne sont pas assez pris en compte à mes yeux. Et les humains… Je pense sérieusement faire une ambassade et me présenter à l’ONU en tant que représentant d’une nation souveraine, mais je ne sais pas comment réagiront les peuples de la surface. Tu es humain, Arthur. Tu dois m’aider. »

Arthur descendit de son rocher et marcha lentement vers le prince. Il lui présenta sa main, que Namor serra chaleureusement. Comme un roi.
 
 
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