Urban Comics
  Howard The Duck #5 : Réunion de travail
 
Auteur : Nicoalk13
Date de parution :
 
Note : Episode lié à Urban Mimic #5
Note 2 : Cette série a été réalisée en se plaçant dans la vision des personnages. C’est une raison de l’emploi de la première personne. 
Note 3 : Toutes similitudes avec des faix réels ou des personnages existant n’est que pur coïncidence.
Note 4 : Ca en fait des notes!


- JESSICA JONES -

- Qui te dit que tu es le centre de cette histoire ?
C’est évidement pas facile de répondre à cette question, espèce d’idiote. Elle aurait cloué sur place plus d’un super héros c’est sur. Allez réfléchis comme te l’as appris ton père.
Résumons : « A la suite d’un papier l’incriminant, un ex agent de police du nom de Graves n’a pas trouvé meilleur idée que de t’enlever.
Pour un chacun cela ferait une suite assez impressionnante d’événement idéale pour un livre, mais je ne suis ni a la recherche d’un Pulitzer ni des soirées emmerdantes a écrire l’histoire du moment de ta vie que tu détesteras jusqu'à sa fin. Et ca des millions de personne voudrais que tu le couche sur du papier pour égailler leur voyage dans le métro, ou le moment ou toute bonne ménagère attends désespérément son mari dans leur lit pour leur génuflexion mensuel. Putain de Politzer, mon cauchemar a porté de main. »
- A quoi tu penses ma petite Jessica ? Tu penses à qui ? A tes parents, tes amis, ta famille ? Hein à qui tu penses, dis le a tonton Philip…
Ce pervers retire mon bâillon et je vais enfin pouvoir me détendre la mâchoire. Mais il n’as pas tord, a qui pense tu Jessica ?
Tu pense à tes parents ? Un peu et c’est bien la première fois, en dehors de la période de noël, étrennes oblige. Tu pense à tes amis ? Quels amis ? Ceux qui vont revenir après cette affaire pour être sur la photo souvenir. Ceux qui te demanderont de les dépanner de quelques sous ? Ceux qui ont confectionné un mur de photo en plein Central Park pour que l’on me retrouve. Ceux qui ont du payer des détectives privées pour me retrouver. Ceux qui… Arrête de rêver Jessica, tu ne connais vraiment assez pour qu’il se défonce a sauver tes miches. Tu vas finir avec ce vieux fou alias Philip Graves, recherché activement par toute l’Amérique au moins 3 minutes tout les mois. C’est perdu Jessica .Faudra te débrouiller toute seule.
- Je pensais au joyau qui se trouve dans mon appart. Et me demandes si quelqu’un l’a déjà récupéré.
La, il fronce le sourcil et je peux le comprendre.
- Tu me prends pour qui ? Tu crois que je vais prendre le risque d’y aller et de me faire coincer.
Ah, oui tiens c’est un détail que je me suis toujours posé dans les films. Vous savez comment les malfrats qui ont leur tête a tous les coins de rue, peuvent allez au Drug store du coin sans problème. Jamais ils ne se font jamais coincer.
- Faudra bien que tu sortes d’abord. Pour aller chercher a mangé, idiot. Tu peux me rapporter du déodorant d’ailleurs je transpire de peur.
En fait ca peut aussi venir du fait que personne me recherche…


- BEN URICH -

Chute d’article posé sur le bureau du Rédacteur en chez du Howard The Duck :
« Guerre Urbaine a New York !
Des combats très soutenues se sont déroulés hier soir a Hell’s Kitchen […] entre forces de polices et des justiciers urbain. Bien que leur identité ne sont toujours pas confirmé, on peut tout de même remettre en doute les motivations de ces nouveaux guerriers des temps modernes […] Incompris ou dangers ? »



- Tu veux un café ?
Un café ? Est-ce que je veux un Café ? Je n’en sais rien. Je ne sais plus quoi penser, quoi dire.
Résumons ma pitoyable vie : « Je m’appelle Ben Urich, marié, deux enfants. Ils ne savent rien de mon boulot. La dernière fois que moi et ma femme avons parlé boulot, c’était pour sa promotion. Et mon fils ainé écrit que son père est balayeur sur ses fiches de renseignements scolaires. Il n’a pas vu loin. Je suis journaliste et j’aime de moins en moins mon métier.
Je bosse au Howard The Duck, célèbre journal quotidien, toujours le premier sur les scoops de la presse New Yorkaise. Je suis la fouine de la rédaction, grognon limite asocial. Je ne déteste personne pourtant mais personne ne fait attention a ce que je dis. J’ai le salaire et le poste du meilleur journaliste de la rédaction, et elle me snobe. Voilà tout le paradoxe de ma vie.
La seule qui me plaisait bien était la petite Jones. Jessica Jones pupille de la nation, abandonné part ses amis, son patron, voir le reste de la société. Enlevé depuis plusieurs semaines, tout le monde ne se souvient plus d’elle déjà. Voici le drame qui m’intéresse cependant.
Mon ami Buggs a réussi a me trouver une piste pour la retrouver. Mais au lieu d’une piste, il m’a rencardé sur une énigme vivante. Le garnement que j’ai contacté m’a sortit un charabia que j’ai eu le temps d’enregistrer, heureusement, mais que je n’arrive toujours pas à saisir.
Et enfin la peste du journal se tient devant moi : Kate Farell. Celle la je vous passe les détails. »
- Tu l’as empoissonné ?
Voilà, c’est ce que je pensais sur le moment en fait. Elle me sourit.
- Non, je suis aimable avec toi.
- Ah ? Tu veux quelque chose alors ?
C’est une fille a papa, elle a déjà tout. Moi j’ai un bureau poussiéreux et un trieur, elle deux tiroirs, un PC tout neuf et une plante. Des fois je me dis que ma vie n’est pas réelle, je dois être plongé dans le coma dans un autre plan d’existence, voir cultivé par des machines.
- Non, mais le patron oui. Il te veut dans son bureau tout de suite.
La peste.
- Et ca continue…
Allez, allons-y Ben. Ca ne pourra pas être pire. Il pourrait te coller aux archives. Je me lève, rajuste mon col de chemise et me dirige avec mon café vers l’ascenseur. Hein ? Mais c’est qu’elle me suit en plus.
- Tu m’accompagnes à l’abattoir Kate ?
- Non, rassures toi. Je suis aussi convoqué chez le chef. Il parait que t’as une nouvelle partenaire.
La porte se referme sur mon regard désabusé. Pourvu que ca soit pas elle.




- BETTY BRANT -

Deux étages plus haut, la porte s’ouvre de nouveau. Cette fois c’est Ben Urich et Kate Farell, deux journalistes de la rédaction comme Jessica. Moi je ne suis pas de leur niveau. Moi je suis relégué au rôle de secrétaire. Prendre les appels, griffonnés sur des post-it, les faire suivre, répondre au téléphone, apporter un café, photocopie, café… et trouver une excuse a la femme du patron lorsqu’il voit sa maitresse. Selon l’adage se devrait être moi. Ca ne l’est pas cependant.
« Miss Brant »
Ca c’est l’interphone. Voyant vert allumé on me parle, voyant rouge allumé je peux parler, pas de voyant personne ne peux m’entendre. Pas de voyant quand on appuis sur le bouton, objet en panne.
- Oui, Monsieur.
« Faites patienter Urich et Farell dés qu’ils arriveront. »
- Euh… Ils sont à cinq mètres de moi, Monsieur.
« Inventer ce que vous voulez. »
La petite voie c’est mon patron, personnage énigmatique du journal. J’arrive après lui, je repars avant, et je vous étonnerais mais je ne l’ai jamais vu. Nos seuls échanges sont cette petite boîte. Vous comprendrez qu’il est alors important d’en connaître tout le mécanisme.
- Salut Betty Brant.
- Bonjour mademoiselle Farell.
Ne pas lui montrer que je mente. Poser mon doigt sur l’interphone et parler dans le vide.
- je préviens Monsieur D. tout de suite. J’appuis sur le bouton et commence mon jeu de comédienne. Monsieur ?... Monsieur ?
Bravo, ma fille, tu t’en sors bien…
- Betty ? m’apostrophe Mademoiselle Farell.
- Oui ?
- Tu sais j’ai ciré ce bureau pendant deux semaines. Alors ne croit pas que tu vas pouvoir m’avoir avec cette ruse. Tu n’appuis pas sur le bouton.
Je perds mes moyens.
- Arrête Kate.
Lui c’est Ben Urich, il parait qu’il drague toute les filles du journal pour tromper sa femme une grognasse qu’il veut plus baiser. D’autres filles disent que se sont des rumeurs.
- Euh, excusez-le, il doit être occupé mais il va bientôt vous recevoir.


- ? -

- Je résume. Vous m’avez engagé pour suivre les pérégrinations de votre marie la nuit, madame Wayne. Vous pensiez alors que votre marie avait une aventure avec une autre femme, n’est ce pas ? Arrêter de pleurer…
Première cliente de la journée pour Norin Raad, a bort de son fier taco le « Surf de l’Argent » comme il aimait le surnommer, et déjà une histoire à raconter aux potes ce soir.
- Non, madame, je ne me moque pas de vous, les photos que vous avez reçues sont toutes réelle et aucun photo montage n’a été effectué.
Elle était joli en plus, bien cambré dans son tailleur Channel. Le métier de détective secret devait bien payer. Il ne s’imaginait pas en devenir un mais peut être qu’un de ces détectives rechercherait un chauffeur. Il pourrait gagner peut être plus, histoire de payer un tout joli pare-chocs a son « Surf de l’Agent ».
- Excusez-moi, madame je vous reprends tout de suite, un double-appel, excusez moi.
Norin pouffa de rire, ce qui lui vit un regard de la jeune femme dans son retro. Un regard fixe, interrogateur.
- Contentez-vous de suivre votre conduite mon vieux.
- Oui M’dame. Répondis-t-il avec son accent portoricain.
Finalement, il n’était plus sur de vouloir devenir chauffeur, car il serait obligé de subir la mauvaise humeur de son patron à chaque fois que celui-ci serait de mauvaise humeur. Et à New York, tous les patrons sont de mauvaises humeurs. Comme ce con de Monsieur Teddy, chef de tous les taxis drivers de Manhattan qui le harcelait quand il ne rentrait pas à l’heure au dépôt. Il préféra arrêter d’insulter son patron pour pouvoir se concentrer de nouveau sur la discussion de sa cliente.
- Drew Investigation, j’écoute ? … Elle-même… Enchanté… Oui…
Sans doute un client moins drôle, pas de quoi s’enthousiasmé pour Norin. Mais comme, la circulation n’était pas très fluide et qu’il souhaitait tout de même laisser libre cours a sa curiosité, il ralentit le pas encore un peu pour mieux écouté.
- … Mmh, je pourrais être là dans un quart d’heure… Ok... Très bien, a toute a l’heure.
Le prix de la consommation allait encore augmenter, cool.
- Demi-tour, chauffeur, direction l’immeuble du Howard the Duck. S’empressa-t-elle de héler avant de rebasculer son téléphone sur la première discussion.
- Tout de suite m’dame.
Elle ne l’avait même pas entendu, trop soucieuse de reprendre rapidement sa première interlocutrice.
- Madame Wayne, toujours là ? Excusez moi encore, mais je vais devoir encore écourter notre conversation, je suis attendu a un rendez-vous urgent… Oui, je ne pourrais donc pas passer chez vous comme convenue… Ecoutez ce n’est pas que je ne souhaite pas vous remonter le moral car j’ai découvert que votre mari s’envoi en l’air avec un trapéziste adolescent, mais j’ai aussi mes problèmes. J’ai rempli ma part du marché, vous avez fait le votre. Je passe donc à un autre client. Au revoir et bonne chance, je vous conseille de la Vodka, et des oranges pour votre mari.
Norin explosa de rire. Qu’une femme découvre que son mari la trompe passe encore, avec un homme, pourquoi pas, mais avec un enfant… Comment réagir quand on s’aperçoit que son marie est un malade mentale attiré par les slips petit bateaux.
- Vous écoutez souvent la conversation de vos clients ?
- Non, M’dame.
- Alors, roulez et allumer la radio.
- Tout de suite M’dame.
Tant pis il s’était bien marré quand même. Alors il tourna le bouton de la radio sans regret.
« …cution du président tout de suite… »
- Montez le son, s’il vous plaît…

« Mesdames et messieurs, peuple des Etats Unis d’Amérique, c’est avec gravité que je m’adresse à vous aujourd’hui. Non pas que la nouvelle que je m’apprête à vous annoncer soit grave, mais elle est d’une importance capitale pour l’avenir de notre pays – du monde, même. Depuis des années, nos chercheurs travaillent dans nos laboratoires pour essayer d’expliquer pourquoi des cas de malformations génétiques avaient frappé certains de nos concitoyens par le passé, et aujourd’hui encore. Ces malheureux étaient sujet à des mutations que l’on pensaient isolées et qui leur offraient des pouvoirs défiant l’imagination – des pouvoirs parfois extrêmement dangereux pour leur entourage. C’est ainsi que des rumeurs ont commencé à courir sur des « mutants » apparaissant de ci de là sur notre territoire, mais nos chercheurs se trompaient : ces mutations n’avaient rien d’isolées. Car oui, je pense pouvoir le dire aujourd’hui sans me tromper : les mutants sont une réalité, ils existent, ils sont parmi nous. Ils existent et sont les prémices de ce que nos chercheurs pensent être une nouvelle espèce, l’évolution naturelle de l’espèce humaine. »


Et Jésus lui demanda « Qui es tu ? » et il lui répondit « Nous sommes Légion… »
 
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