Histoire : Bakusan
Date de parution :
Une nouvelle vague de panique envahie à nouveau la proie d’Annita quand celle-ci lui reposa sa question, sa carrière s’était bien passé jusque-là…
40 ans de bon et loyaux services dans la police. Il était encore de ceux qui croyaient en une justice égale pour tous. Il se souvenait encore de ce jeune garçon à qui l’on avait crevé les yeux, il y a un bon de temps déjà. Avec son collègue, il était arrivé les premiers sur le lieu de… Cette horreur. On n’a pas idée d’être aussi cruel. Lui et Nigel avait cherché les coupables durant des mois sans rien trouver. Il avait fait plein de choses pour aider ceux qui en avaient besoin et en contrepartie, il n’avait jamais eu de problèmes et à trois de sa retraite, on le menaçait de mort… On l’avait entraîné à ce genre de situation, il fallait négocier et faire preuve de sang froid…Oui c’est ça, il…
- Alors mon gros décide-toi où…
- D’accord pitié, kof, je te donnerais, kof, tout ce que tu veux, je ferais même tout… J’obéirais à… Pitié j’ai une femme, 4 gosses et un petit-fils… Me tue pas maintenant, je serais bientôt à…
- Tu vas vraiment faire tout ce que je veux ? Vraiment tout !
- Oui, je te l’ai déjà dit ? j’aime ma famille, je…
- Je sais ! je connais tout de toi !
- Pitié ! Ne leur fait rien ! je…
- Pleure pas Harry, j’ai pas encore commencer à te torturer !
Le pauvre Harry commença vraiment passé du teint blanc du type qui à très peur au blanc presque cadavérique en ce rendant compte qu’il n’avait pas exactement réagis comme dans les manuels de police et que cette fille paressait aveugle et se dit qu’il pourrait tenté quelque chose.
- Je plaisante mon chou, mais je te conseille de rien tentait, je voudrais pas t’abîmé ! bon écoute moi bien je veux que tu trouve la famille de cet homme, c’est un types bien. Il s’appelle Billy et tu vas retrouver sa famille. Il traîne souvent prés des docks ou dans Harlem. Tu feras ça, j’en suis sûre, t’es un type bien comme lui. Mais si tu échoues, je veux que tu fasses ton possible pour l’aider ! c’est qu’il à eu pas eu une vie vraiment super !
Le flic attrapa la photo en acquiesçant, parce qu’une boule de peur l’empêchait de parler. La fille sourit et s’approcha de lui tellement prêts qu’il ne put en supporter d’avantage et s’évanouie.
Annita refoula un fou rire, s’assura qu’il ne faisait pas une attaque, l’embrassa et s’enfuie en entendant les renforts arrivés. Elle sauta et ricocha de murs en mur et quand elle eut suffisamment de hauteur, elle déploya ses ailes, mais une douleur la prit à l’aile gauche. Elle devait être foulée, son facteur guérisseur s’occuperai de tout. Elle se réceptionna sur l’immeuble en dessous d’elle et sauta de toit en toit.
Elle préférait prendre un poncho car c’était plus simple pour déployer et cacher ses ailes qu’un long manteau et qu’elle avait toujours rêvé d’en avoir un.
Arrivée trois block plus loin, elle sauta dans le vide, au dernier moment, elle utilisa sa glace pour amortir le choc, attrapa une échelle d’escalier de secours avec ses pieds, se balança et lâcha pour faire un triple salto vrillé.
En atterrissant, elle se redit compte q’elle avait perdu son couteau. Elle haussa les épaules d’indifférence et rentra chez elle ou deux cartons douillé et son nouveau meilleur pote l’attendaient.
Billy s’inquiétait vraiment de ne pas voir son amie revenir. Ça faisait trois heures qu’elle était partie. Elle avait décidé un jour de partager son repas avec lui et depuis ils ne se lâchaient plus. Quelque chose la rendait triste, mais il ne posait jamais de question sur son passé, puisqu’elle ne lui avait jamais rien demandé. Mais depuis qu’elle était apparue, sa vie s’était largement améliorée.
Ancien chef d’un gang de Harlem. Le héros du quartier, la Panthère, lui avait donné sa chance en le poussant à entrer dans l’armée dans les Marines. Très vite, il grimpa les échelons et devint le chef d’un groupe de commando. Des vraies têtes brûlées, ils avait visité toutes la planète en faisant des trucs parfois pas très catholique en se faisant parfois passer pour des groupes terroristes par exemple. Tout s’était pourtant écroulé avec cette guerre en Irak que peu de personne désirée.
Il avait dû être rapatrié d’urgence le lendemain du Cessez le feu. Une salopette de rocket avait éclaté l’immeuble où lui et sa compagnie avaient établi leur QG. A part lui aucun n’avaient survécu, mais des fois il se demandé si ça n’aurait pas était mieux ainsi, car il s’était pris un éclat qui l’avait rendu aveugle et on avait du lui amputer une jambe.
Il s’était enfui de l’hospital pour que sa femme ne le voit pas dans cet état. Et depuis il était revenu à Harlem où il passait ses journées à mendier.
Généralement, un SDF black handicapé de 27 ans ne fait pas long feu dans certain quartier de New-York, mais lui il était sous la protection de son ancien gang et d’Annita. Il avait toujours eut l’âme d’un chef et voilà où deux plaques de métal l’ont mené.
Il entendit soudain des bruits de pas.
- Annita, c’est toi ?
- Oui, t’as faim.
Cette fille avait du cran, et une jolie voix, mais elle semblait avoir quelque chose à se reprocher.
La première fois qu’ils s’étaient rencontrés, la taille de ses mains et sa musculature l’avait impressionné. Mais il n’avait rien dit et parfois il se disait qu’elle restait parce qu’il ne la juger pas. Il savait juste son prénom et qu’elle se disait majeure.
- Dis ! où est-ce que tu trouves tout ça ? Je veux pas que tu voles, si je m’étais pas fais … c’est a cause de se genre de conneries que je suis comme ça ! je…
- Billy, tais toi ! je t’ai déjà dis que je me fous pas mal de ton passé, et de tout façon je n’ai aucune idée de ton aspect physique parce que moi aussi je suis aveugle.
« Comment elle sait que je suis aveugle, alors ! je… »
- Tu me l’as dit la première fois qu’on s’est vu.
« Elle… »
Billy resta bouche bée, il était sûr de ne rien lui avoir dit, parce qu’il ne la croyait pas non-voyante et qu’elle savait comment il était.
- Qu’est-ce qu’il se passe vieux ?
- Tu m’as entendu penser ?
- Tu l’as fait à haute voix, t’as pas dû t’en rendre compte.
Elle avait encore gaffé, parfois elle ne faisait plus la différence entre les paroles et les pensée des gens autours d’elle.
- Tu reprends un peu de soupe ?
- Elle est glacée, fais-la chauffer pour une bonne fois !
- Je te laisse t’en occupé, faut que j’y aille ! À demain !
- Non, restes ! Je veux de la compagnie ce soir ! Orlando pousse-toi.
Le chien se poussa des cartons qui servaient de lit à son maître en râlant et Annita se mit à penser à Calvin et à sa famille.
- …demain après midi ?
- Excuses moi, je t’ai pas écouter, je réfléchissais.
- Ah je vois, je te demandais si tu voulais venir passer la journée avec moi demain ?mais si ce que je te dis ne t’intéresse pas !
Elle accepta et ils se donnèrent rendez-vous à 11h à la station de métro JFK. Et elle parti de son côté pour trouver un coin ou dormir et permettre à son aile de se remettre en se demandant si elle aurait dû aller voir un médecin ou un Vétérinaire sans son pouvoir de guérison.