Urban Comics
  Backdraft : Epilogue
 
Histoire : Ben Wawe
Date de parution : Juillet 2007

A Sunder.


L’opération a capotée. En fait, tout ça, c’est un échec.

Même si je suis sûr que pour vous, ce fut une victoire, je peux vous assurer que tout ceci est une défaite. Bien sûr, vous n’en voyez pas encore les effets. Bien sûr, vous n’en sentez pas encore les conséquences. Bien sûr, vous ne voyez encore rien, oui.
Mais c’est bien une défaite. Et la plus destructrice que vous ayez subis. Et ce n’est rien par rapport à ce qui va venir.

Je vous imagine déjà, derrière vos bureaux sombres avec vos têtes recouvertes d’un halo noir pour éviter que les autres membres de votre petit groupe comprennent qui vous êtes, à lire ce rapport que je vous envoie. Vous vous attendez à ce que j’explique en détail comment je vois le futur. Vous vous attendez à ce que je vous rassure sur ce qui va arriver. Vous vous attendez que je vous lèche les bottes en disant que tout ce que vous avez fais a servit, et que vos problèmes sont résolus, maintenant.

Mais je ne vais pas faire ça. Je suis Norman Osborn. PDG d’une entreprise extrêmement puissante, et Maître d’une des sociétés secrètes les plus importantes existant actuellement. Je n’ai pas envie de vous lécher les bottes. Même pas pour une place à vos côtés.

Oh, évidemment, je me doute bien qu’à ce moment de la lecture, vous devez vous demander pourquoi je me comporte ainsi. Pourquoi je vous écris ça alors que je suis normalement votre « obligé », si pas autre chose. Vous ne comprenez pas. Vous ne comprenez rien à ce que je suis en train de dire.
C’est normal. C’est tout à fait normal. De là où vous êtes, des sièges en cuir où vous êtes assis, vous êtes aveugles. Et il est temps pour vous d’ouvrir les yeux.

Il y a quelques jours, vous m’avez engagé. Me proposant une place à vos côtés, de l’argent et du pouvoir, vous m’avez ordonné de mettre un peu d’ordre chez les Justiciers qui vous causaient tant de soucis.
Dès le départ, j’ai apprécié cette idée. N’étant moi-même pas un grand fan de cette catégorie de la population et ayant eut beaucoup de problèmes avec ces gens-là, je me suis dis que ça pouvait donner de bonnes choses. J’ai donc accepté, même si vous ne me laissiez pas vraiment le choix.

J’ai accepté, oui. Et je le regrette maintenant.

Cette mission est un fiasco. Bien sûr, au niveau statistiques des pertes, on peut voir ça comme une réussite : quelques flics spéciaux de Fury tués, les Sept de Strange assassinés, le protecteur de Los Angeles mort et un loup-garou. Vous avez aussi récupérés les gamins de Richards et Hulk, en plus d’avoir fait tomber la tête de l’Anarchiste, du Punisher et de quelques monstres au passage.

Oui, au niveau comptable, on peut voir ça comme une réussite. Mais ça n’en est pas une. C’est exactement le contraire, en fait.

Rose est morte. Le Primitif est mort. Des centaines de Jamie Madrox ont passé l’arme à gauche. C’étaient mes hommes. MES hommes. Je les avais recrutés. Je les avais formés. Je les avais aidés à se préparer. Je les avais briefés. Ils étaient MES hommes, messieurs et mesdames. Et ils sont morts. Et ça, je ne le supporte pas.

Oh, bien sûr, j’ai l’expérience de la mort. Je l’ai bien souvent donnée, et plusieurs de mes collaborateurs viennent de passer à cette étape quand je me suis occupé personnellement de Spider Man, cette épine qui était aussi dans vos pieds. Non, ce n’est pas ça le problème. Je suis habitué à la mort. C’est une étape obligatoire de la vie, et elle est peut être un outil pour ceux qui sont assez intelligents pour ça.

J’accepte la mort, oui. Mais ce que je n’accepte pas, c’est le fait que ces êtres qui ont crus en moi sont désormais décédés…et par votre faute. Par votre seule et unique faute.

A cause de vous, ils sont morts. A cause de vos envies délirantes, ils ont disparus. A cause de vos folies égoïstes, des êtres hors du commun sont désormais décédés.

Oh, bien sûr, vous ne comprenez pas pourquoi je vous dis ça. Pourquoi je vous fais passer pour les responsables alors que je devrais me sentir coupable de tout ça. Pourquoi, finalement, je ne me condamne pas moi au lieu de vous accuser vous. Vous pensez sûrement que je suis devenu fou ou que j’essaye de cacher ma douleur en mettant le poids de la culpabilité sur votre dos pour me sentir bien.
Conneries. Conneries que tout ça. Vous êtes responsables. Et vous le savez bien.

Vous les avez envoyés en sachant bien qu’ils allaient y passer. Vous ne nous avez donnés aucune information, et vous l’avez fait exprès. Vous espériez qu’on se fasse avoir. Vous vouliez qu’on se fasse avoir.
C’était votre désir profond. En fait, vous nous avez utilisés pour réussir vos petits trucs, et vous aviez aussi l’envie qu’on y passe. En clair, vous vouliez le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Mais ça ne marche pas comme ça, vous savez. Jamais.

Bien sûr, dans votre monde, les règles du jeu sont peut-être différentes.

Dans votre univers dans les hautes sphères, peut-être que quand on se fait avoir, on bouge plus en acceptant ce qu’on vient de subir tout en espérant que rien de plus n’arrivera. Oui. Peut-être que c’est ainsi chez vous. Mais pas chez moi. Pas là d’où je viens.

Là-bas, il y a un précepte que vous croyez connaître, mais qui vous êtes totalement inconnu, en fait. Là-bas, ce genre de choses ne reste pas impuni. Là-bas, il y a une sanction quand on sacrifie ainsi des gens qui ne demandaient qu’à vous aider, même si c’était contre de l’argent. Là-bas, la vengeance existe. Et il est temps que vous la goûtiez, vous qui pensiez la connaître depuis longtemps.

Oh, ne vous en faites pas : je ne vais pas venir et vous trucider dans votre bel immeuble. Non, je ne suis pas de ce genre. Même si vous avez parfois pu en douter vu certaines de mes méthodes, je suis quelqu’un de raffiné…de plus vicieux, pourrait-on dire. Mais ce n’est pas grave : je l’assume.
Je suis très certainement un monstre parmi les monstres, mais je m’en fiche. J’ai fait ma vie et mon expérience ainsi, et ce n’est pas maintenant que je vais changer. Oh non…il faut d’abord que je m’occupe de vous.

Je suis sûr qu’en ce moment, vous avez peur.

Evidemment, je sais que vous n’êtes pas des enfants de chœur…mais vous savez que moi non plus. Vous connaissez mon CV. Vous savez ce dont je suis capable. Vous m’avez énervés, messieurs et mesdames. Vous m’avez envoyé au charbon avec la ferme intention de ne pas me voir revenir, et je n’apprécie pas.
Pire encore, certains de mes hommes sont morts. Je n’aime pas ça non plus. Pour tout dire, je déteste cette idée. Et quand je déteste, je m’énerve. Et quand je m’énerve…hum, vous n’aimeriez pas me voir en colère, je crois. C’est dommage, d’ailleurs…parce que je le suis en ce moment. Et vous allez bientôt comprendre votre connerie en m’ayant fait ce petit coup dans le dos.

Enfin, vous verrez bien à la fin de mon petit rapport. Vous êtes étonnés, hein ? Vous ne vous attendiez pas à un tel truc quand vous avez ouvert l’enveloppe contenant ces quelques pages, n’est-ce pas ? Je sais. Je suis un homme étonnant. Tout le monde me le dit. Mais je n’ai pas encore fini, messieurs et mesdames. Le pire est à venir.

Déjà, je pense que vous voulez savoir comment j’ai compris pour le coup dans le dos, n’est-ce pas ? Je vous dois bien ça, après tout. Et puis, ça flattera mon ego.

En premier lieu, j’ai de suite trouvé suspect que vous m’engagiez moi. Bien sûr, je sais que je suis quelqu’un de doué dans le massacre de héros, autant au plan psychologique que physique, mais quand même.
Vous êtes normalement les hommes et les femmes les plus puissants de la planète, et vous m’employez moi ? Alors que vous pourriez prendre les meilleures milices privées, mais qui auraient été plus regardantes au départ sur les conditions et qui ne se seraient pas mortes comme mes hommes ? Ca ne collait pas. Déjà, là, je me posais des questions.

Ensuite, le peu d’informations que vous nous aviez donnés ne m’a pas plu. Evidemment, j’ai pu réunir assez de choses sur nos cibles pour pouvoir préparer mes hommes, mais je n’avais pas vos moyens. J’ai donc trouvé très étrange que vous nous communiquiez si peu de choses sur ceux que vous désiriez voir morts, alors que cela semblait d’une importance capitale pour vous. Ça m’a aussi mit la puce à l’oreille.

Et pour tout vous dire, j’ai déjà commencé à douter de vous à ce moment-là. Et la suite m’a donné raison, évidemment.

Après, je n’ai pas apprécié non plus le peu d’intérêts que vous manifestiez lors de nos missions. Bien sûr, tout s’est passé très vite et vous n’avez pu nous inonder d’appels de remerciements ou de lettres enflammées…mais quand même. Je vous ai envoyé un SMS à chaque meurtre, à chaque enlèvement, et vous ne nous avez jamais félicités. Jamais. Ce n’était pas normal.

Même si vous êtes des enfoirés, même si vous êtes les pires ordures de l’Univers, vous êtes arrivés là parce que vous avez su mener des hommes. Vous êtes au sommet parce que vous avez réussis à vous faire obéir et aider par des êtres qui vous ont mis là où vous êtes. Et donc, vous savez que pour mener des troupes, il faut les stimuler, les aider en les soutenant et en montrant votre intérêt.

Oui, vous le savez. Tous les grands généraux le savent. Mais vous ne l’avez pas fait, avec nous. Vous n’avez rien fait, au final. Ca prouvait donc totalement que vous n’en aviez rien à faire de nous, et mes doutes ont été confirmés. Surtout par le dernier acte de tout ça, en fait. Surtout par lui, oui.

Quand nous avons « vaincus », si l’on peut dire, l’Anarchiste, quand des centaines de Jamie sont morts…vous n’avez rien fait.

Malgré mes blessures suite à la mort de Spider Man, j’étais allé pour vous, avec Jamie, sur ce toit. A essayer de stopper cet enfoiré. On a réussi, ouais. Mais Jamie est mort à cause de ça, sûrement par le décès de tous ses doubles. Il est mort, ouais, espèce d’enfoirés. Et moi, j’ai une partie du visage brûlé. Vous le savez. Vous ne pouvez que le savoir. Et qu’est-ce que vous avez fait ? Rien. Vous n’avez rien fais.

Alors que j’étais blessé…Alors que Jamie était mort…Alors que j’aurais eu besoin d’aide…vous n’avez rien fait.

Pas un signe, pas un envoi d’alliés. Rien. Que dalle. J’ai dû fuir dans la nuit, la tête en feu…au sens propre comme au figuré. Un seul petit message sur mon portable quelques jours après pour me dire que je n’avais plus besoin de vous contacter, sauf pour un rapport. Rien d’autre, nan. Sauf ce message. Sauf ce putain de message qui m’a rendu fou des heures durant.

Vous êtes des ordures. Bien sûr, je le savais déjà avant, mais je m’en rends compte maintenant. Je ne demandais pas grand-chose, au fond. Un peu de respect, un peu d’attention normale pour un employé. J’ai tué pour vous. Mes hommes sont morts pour vous. Et vous, vous n’en avez rien à faire. Vous faites comme si tout va bien…comme si vous aviez gagné. Vous pensez avoir gagné, hein ? Vous vous trompez. Vous vous trompez lourdement.

Vous vous rappelez mon histoire de vengeance ? Vous la subissez déjà, en fait.

Je ne vais rien faire. Je ne vais pas bouger le petit doigt, et ça sera ça ma vengeance. Vous vous rappelez le dernier discours de l’Anarchiste ? Quand il parlait de symbolisme et tout ça ? Qu’il avait envoyé les vidéos de sa mort sur Internet ? Ouais ? Ouais, bien sûr. Vous avez bien eu peurs à ce moment-là, et un de vos hommes a supprimé tout ça sur la Toile en s’occupant personnellement des ordinateurs de ceux qui l’avaient déjà téléchargés. Vous pensez que c’est fini, hein ? Que vous êtes à l’abri ? Et ben nan.

Vous m’avez trahis. Vous avez sacrifiés mes hommes. Vous m’avez envoyé au casse pipe en espérant que j’y passe. Vous avez trahis ma confiance, oui, et surtout…vous m’avez manipulé. Vous vous êtes joués de moi. Vous m’avez utilisés comme une marionnette.
Et ça, je n’accepte pas. Ce n’était pas dans le contrat. Ce n’était pas comme ça que ça devait être. Vous m’avez eus, messieurs et mesdames. Mais je suis Norman Osborn. Et je ne laisse jamais passer ce genre de choses.

La vidéo faite par l’Anarchiste a été récupérée dès sa sortie par un de mes amis, qui l’a immédiatement mise sur CD et clef USB au cas où. Evidemment, son ordinateur a été « par hasard » la proie de plusieurs virus étranges, mais ce n’est pas grave. Nous avions la vidéo, et je voulais voir comment vous alliez vous comporter après le dernier événement de ce massacre.

J’ai vu, et j’ai jugé. Vous m’avez trahis. Vous nous avez utilisés. Et je me venge, alors. Oh, pas physiquement…non, quelque chose de plus vicieux. La vidéo a été copiée une bonne centaine de fois, et mise sur Internet avant d’être revendue sous la forme de CD et de clefs USB, qui ont été eux-mêmes copiés.

Vous comprenez, maintenant ?
J’ai mis les dernières images et les dernières paroles de votre ennemi sur la Toile. J’ai fait copier en milliers d’exemplaires ses derniers instants, et maintenant, tout le monde ou presque sait ce qu’il s’est passé. Oh, évidemment, personne n’osera vraiment en parler, par peur de représailles. Mais tout le monde sait. Tout le monde connaît maintenant votre existence, et sait ce que vous avez fais.

Vous vouliez vivre dans l’obscurité et agir ainsi ? Vous devrez maintenant intervenir avec la majorité de la population sur votre dos, prêt à fondre sur vous à chaque faux pas. Vous êtes maintenant dans la lumière, messieurs et mesdames. Le sombre et l’obscur sont bien loin, désormais. Telle est ma vengeance. Telle est ma justice.

Evidemment, je n’ai pas à rajouter que j’ai aussi fait parvenir les vidéos aux différents justiciers encore vivants, même si je ne suis pas certain que ces colis arriveront tous à leurs destinataires. Enfin, ce n’est pas grave. Ils sauront, comme les autres. Tout le monde va savoir, si ce n’est déjà le cas. Et tout ça grâce à moi. Grâce à celui que vous avez voulus avoir.

Bien sûr, je me doute bien que vous êtes prêts à m’envoyer tous vos hommes pour me trucider. C’est normal. Mais vous n’allez pas le faire. Si il m’arrivait quoique ce soit, les images de la mort de l’Anarchiste et les détails des opérations, incluant les mouvements sur mon compte en banque et le recrutement de mes hommes, seraient envoyés aux journalistes du monde entier. Il doit bien y en avoir certains qui ne sont pas à votre botte, non ? Je suis sûr que oui.

Et alors, à ce moment-là…le monde entier connaîtra officiellement votre existence. Pour le moment, vous n’êtes qu’une légende de plus en plus réelle, mais qui n’a pas de chose tangible pour prouver votre existence. Sauf si je meurs. Sauf si il m’arrive quelque chose. Là, la planète entière saura votre rôle, et vous ne pourrez plus rien faire…plus rien du tout.

Je sais, vous ne m’aimez pas. Je sais, vous allez tout faire pour me faire disparaître discrètement. Je sais, vous allez tout tenter pour essayer de me tuer tout en évitant ce scandale.
Mais vous n’y arriverez pas. Je suis Norman Osborn, je ne suis pas n’importe qui. Je ne suis pas un petit tueur que vous pouvez manipuler à votre guise. Oh non.

Vous avez tentés de m’utiliser, et vous avez réussis. Sauf que je m’en suis rendu compte, et que je me suis vengé. Suivez vos règles, maintenant : laissez tomber. Je contrôle la rue, messieurs et mesdames. Je suis le Maître des petits criminels de par ma société secrète, et une alliance avec Luthor sera très possible…entre chauves, on devrait se comprendre.

Donc ne faites pas de conneries. Vous en avez déjà assez faites. Vous avez joués, vous avez gagnés si vous le pensez, mais vous mal joués, et ça vous revient maintenant. Je me suis vengé. Vous avez perdus votre mystère et votre capacité d’action. N’allez pas plus loin. C’est un conseil.

Personnellement, je n’ai pas peur de mourir, et rien ne peut me toucher. Tenter de m’avoir, mais ne me loupez pas : si je survis, l’enfer se déchaînera sur vous.

Vous m’avez trahis, et je ne supporte pas ça. Maintenant, je vais vous laisser dans votre beau bordel. Bien sûr, vous avez réussis à liquider Hawkman, les Sept, le Punisher, quelques monstres, quelques flics spéciaux, Spider Man et vous avez avec vous les troupes de Richards en plus de Banner, pour vos expériences. Vous avez eus quelques beaux cadeaux, oui. Mais maintenant, vous êtes connus de la majorité des internautes, les justiciers savent que vous existez, et je suis votre ennemi.

N’essayez plus jamais de me recontacter. N’intervenez jamais dans mon monde. Restez dans le vôtre, suivez vos règles de vous taire après vous en être pris plein la tronche. Je suis Norman Osborn. Je suis différent de vous. Alors laissez-moi en paix, et priez pour que je ne m’énerve plus contre vous.

Oui…Priez vraiment…Parce que c’est la seule chose qui vous reste à faire, maintenant…Vous avez perdus, messieurs et mesdames…Vous avez moins de justiciers à vos trousses, mais encore plus de pression…Vous êtes décevants…Alors restez bien chez vous, dans votre tour d’ivoire…Oui…Restez-y…Et n’en descendez plus…Parce que moi, je suis en bas…J’attends…Je zone…Et si jamais je vous croise un jour…Beaucoup de choses peuvent arriver, le soir, dans l’ombre, vous savez.

Maintenant, mon rapport est fini. Votre situation se transforme en défaite alors que vous pensiez à la victoire, et je m’en fiche. Vous vous êtes joués de moi. Je me suis joué de vous. Ça fait match nul, même si rien n’est fini. Rien ne le sera jamais, d’ailleurs.
Vous avez de nouveaux ennemis, maintenant…Et tremblez face au fait que leurs rangs grossissent à chaque téléchargement de la vidéo…Le monde vous stoppera bientôt, messieurs et mesdames…Ce n’est plus qu’une question de temps, maintenant…qu’une question de temps…

Durant l'attaque de Norman Osborn et de ses troupes sous le commandement des hommes et femmes constituant le conseil secret connu sous le nom des Architectes, des victimes furent à dénombrer. John Jameson, Zatanna, Kent Nelson, Daimon Hellstrom, Druid, Wong, Esteban Diablo, Natacha Romanova, Janet Van Dyne, Henry Pym, Sharon Carter, Aaron Kearse, Frank Hall et l'Anarchiste sont morts.
Tim Hunter, Reed Richards, Sue Tempest, John Rainbow, Benjamin Grimm, Anthony Stark, Steven Rogers et Bruce Banner sont portés disparus.

Désormais, les justiciers savent ce qui leur est arrivé et pourquoi. Désormais, la vérité est connue. Désormais, la révolte gronde. Et maintenant...le deuxième round commence.

 
 
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