Histoire : Diablo & Nicoalk13
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Je n’ai pas vu la lumière du jour depuis deux heures et quarante trois minutes déjà lorsque l’on vient m’interroger. Malheureusement je n’ai commencé à compter que lorsque j’ai repris mon esprit. L’homme qui rentre dans la pièce empeste l’eau de Cologne pour masquer une odeur forte, si je n’étais pas bâillonné, je lui ferais remarquer. Il leur a fallu trente cinq minute pour m’apporter un verre d’eau et depuis rien d’autre, ce qui dénote leur envie de me laisser en vie pour me questionner et je ne me fais pas d’illusion sur la nature du visiteur. Il commence par allumer une lumière douce, puis me défait la boule en cuir que je porte dans la bouche de quoi d’étendre ma mâchoire. Puis il dénoue le fouloir que j’ai sur mes yeux et je peux enfin l’apercevoir.
- Bonjour Mademoiselle Romanov… ou puis-je vous appeler Natacha ?
- Madame Romanov suffira.
Mon interlocuteur ou tain blanchâtre émis un profond rictus. A part son visage je pouvais constater qu’il portait un costume soigné, à la mode mafioso des années 70. La seule chose que je me rappelais est d’avoir entendu une forte explosion au QG puis de mettre réveiller. Si l’attaque est sans doute l’œuvre des Krees, j’ai du mal à croire que ce type en est un. Il commence à allumer une cigarette, cool ! J’ai qu’à attendre 20 ans que ça le tue pour sortir.
- Je suis Ronan l’Accusateur, ton juge et ton bourreau. Maintenant que j’ai mit à terre tes forces spéciales, je vais pouvoir étendre mon empire a tout New York, puis à la côte Ouest. Ca ne te donne pas de l’urticaire franchement ?
Il me souffle toute sa fumée à la figure, signe qu’il cherche à m’énerver.
- Ton petit Fury, est mort à l’heure qu’il est.
Il croit pouvoir mentir à une ancienne espionne russe. Il est bien cupide et de naissance américaine. Je ne peux plus me retenir et lui crache au visage.
- Ne t’inquiète pas, je sais très bien qu’ai l’heure qui l’est Fury est à ma recherche. Il est sur tes traces, il va venir…
Sa main fend l’air en passant par ma joue. Le sang emplit ma bouche et le sol sur ma droite. Je l’ai déstabilisé, j’ai à moitié gagnée donc.
- Rêve sale pute, tu vas croupir dans ce cachot. Tu finiras par m’adorer, et faire tout ce que je veux pour un M&M’s. Mais avant de te quitter, je vais te donner à réfléchir jusqu'à ma prochaine visite. Tu sais que notre taupe dans ton équipe nous à faciliter la tâche.


Il avançait en silence l’arme au poing. Steve était concentré sur son objectif : l’arrière salle miteuse d’un bar pourri dans Soho. Stark avait réussit à localiser Pym grâce à son portable. Et ce portable était à quelques mètres de Rogers maintenant. Par la fenêtre on voit trois hommes, un grand blond, un gars style boxer à la retraite tout en muscle et enfin un gringalet, entrain de boire une bière et de jouer aux cartes. De gros calibres sont en évidence sur la table. Steve était seul, mais il sentait qu’il pouvait tuer ses trois gus, voir même tous leurs renforts. Il connaissait les techniques, il avait la force, il était quasi-invincible. Et il savait d’où ça venait, bien qu’il ne veuille pas encore y croire…
Se concentrer, il fallait se concentrer sur l’objectif ! Il compta jusqu’à trois et il sauta par la vitre. Son Desert Eagle avait déjà fait un énorme cratère dans la tête du boxer, alors que les deux autres tentaient de riposter. Mais Steve Rogers n’existait plus, à la place une machine à tuer avait pris les commandes. Son couteau vint se planter entre les deux yeux du blond et d’une manchette il désarma le gringalet. Celui-ci essaya de sortir un flingue de son manteau mais une botte vint s’écraser sur sa main.
« Je crois que toi et moi on doit causer demi-portion. »

- Nnngguuuh...
Deux ventouses posées sur les tempes, il serre le morceau de bois entre ses dents. L’électricité qui passe à l’intérieur le fait souffrir, mais la chose qui le dérange le plus c’est la raison de cet interrogatoire forcé. Le sang lui coule entre les dents et coule sur un bort du morceau de bois.
- Phurhuh vhuh fuhzhuh chuh ? Essaie t’il de bredouiller entre deux décharges. Nnngguuuh... Mais l’électricien n’en à que faire apparemment.
Si Dum Dum Dungan pouvait articuler, il aurait fallu comprendre « Pourquoi vous faites ça ? » et « Non… »

- Je t’avais dit de m’appeler lorsqu’il cracherait du sang.
- Heu…
- Casse-toi de cette pièce, crétin.
Et voici Dum Dum Dungan de nouveau en tête a tête avec un de ravisseurs. Celui-ci, apparemment plus gradé, eu la gentillesse de lui retirer les deux ventouses et le morceau de bois qui congestionnait sa tête.
- Je suis désolé pour le comportement de mes hommes, mais il le fallait bien pour pouvoir t’interroger.
- M’wintérogger ?
- Oui, nous te droguons depuis 48 heures déjà, et la combinaison du sérum de vérité et des stimuli électriques a fonctionné a partir de 5 heures.
- Heu ?
- Ensuite une séance d’hypnose approfondie a permis de nous donner tout les renseignements et les codes d’accès. Après un de mes hommes a eu le droit de s’amuser mais je lui avais dit de ne pas aller trop loin.
- Mé cé po posswible… Qwui êtes vous ?
Le seul fait de parler faisait craquer sa mâchoire et épuisait ses dernières forces qui le gardaient éveillé. Il n’arrivait pas à réfléchir, il avait trop mal a la tête pour cela. Quel code ? Quelles informations ?
- Qui nous sommes ? Les nouveaux maîtres de toute la cote ouest. Nous allons abattre un par un tout les services de police et rendre impuissants les autorisées devant nos gangs. Ils nous enverront l’armée ? La garde nationale ? Ca ne nous fait pas peur, nous avons le soutient de plusieurs pays et des camps d’entraînement au Mexique. Et grâce à vous, monsieur Dungan, ce sera plus facile. Notre agent infiltré nous avait bien dit que vous seriez un pion facile. Malicieuse petite bout de femme… Allez emmenez le…
Deux gardes s’approchaient juste avant qu’il plonge dans l’inconscience.


- Sujet contrôlé Nick.
- Merci Steve, commence l’interrogatoire.
De puis son fourgon Fury, serre les dents, et évite de sourire après les déconvenues de la journée. Tony à son coté visionne et étudie les vidéos des micros caméras qu’il a placés sur Rogers.
- Dis-moi, Stark, malgré ton génie, je me demande quelque chose. Tu arrive a localiser un portable volé a Pym mais que krees non sans doute pas utilisé. Ca ne serait pas professionnel et pas très malin. Donc il le portait ou même était t’il peut être éteint et ses krees l’ont gardés. Ensuite tu poses des micros caméras sur Steve, presque invisible. Dis-moi si je me trompe. Mais je pense que tu nous as pas tout dit, et excuse de te pointer mon arme sur la tempe, mais depuis que je sais qu’il y aurait un traître, je suis suspicieux.
Le froid du canon sur la tempe de Tony, le fit frémir et devenir blanc et fiévreux. Nick ne rigolait pas. Une goutte de sueur dégoulina le long du coup de Tony…
- Du calme Fury, j’avais au préalable insérer une puce pour localiser Pym car je ne le sentais pas, et en plus le couilloné comme ça m’éclate, donc relax…
L’explication était plausible, mais juste au cas ou Fury garderait l’œil sur le nerd…


Il y a des jours ou faire plus d’un mètre 90 pose problème. Les jours où un gang complètement frappé vous enferme dans un trou ou lorsque vous bougé la tête, elle heurte les murs qui vous emprisonnent les bras. C’est comme un cercueil, et c’est là que les Krees retiennent Hank Pym. La trappe en bois qui lui irrite le crane s’ouvrit, laissant rentré de l’air frais, qui raviva les plaies qui parcouraient son corps.
- Oh ! Le géant ? Ça y est ? Tu fais moins ton malin ?
Les gens sont susceptibles parfois. Il n’avait été que sarcastique, insultant au pire. Bon admettons qu’il est défoncé le crane d’un de ses kidnappeurs avec ses mains. Bah ! ça fait peut-être baisser leur score sur cette opération, c’est pour ça qu’ils sont en colère…
De l’eau tomba sur sa tête, l’absence de cheveux laissant s’écoulé le fluide sur son visage sans entrave. Le liquide est plutôt marron, même pas d’eau propre dans ce bordel, où va le monde ? Ces cons essayaient de l’intimider, mais Hank était plus coriace que ça. Et il avait une bonne raison : sa copine était pire !

Justement Janet se rongeait les sangs. Elle était encore avec son chocolat chaud bien après que sa chaleur se soit évaporée. Seul dans cette petite pièce d’un commissariat de New York. C’était le nouveau QG provisoire du SHIELD. La base d’opération de Fury, traquant les pourris qui ont emmené Hank. Pourquoi elle n’était sur le terrain avec ce borgne pour retrouvé son copain ? Puis d’un coup elle vit justement le chef de la bande sortir en vitesse de son bureau. Elle se relava aussitôt et se plaça devant lui, l’implorant du regard de lui accordé de l’importance.
Mais Nick Fury ne vit qu’une fille désespérée, prête à pleurer dans ses bras pour il ne savait qu’elle raison. Que les hommes sont cons parfois…. Il s’arrêta vite fait juste pour balancer froidement l’information qui lui faisait quitter l’endroit en vitesse.
« On a retrouvé Dum Dum devant chez lui entre la vie et la mort…. »
Il fallait qu’il se dépêche pour arriver avant la presse. Peine perdue lorsqu’il tenta d’accédé au lieu du drame, une horde de micros l’assaillit.
« Agent Fury ! on parle de guerre entre les gangs et la police…
- Que se passe-t-il M. Fury ? New York était-elle encore sur ?
- On craignait les terroristes, mais la menace semble intérieure..
La presse… Vraiment plus rien à espérer de ce côté là… pensa Nick alors qu’il passa sous la bande jaune. Il retrouva la femme de Dum. Pauvre femme, on enlève son mari et on lui rend dans le coma. Pas une bonne journée pour elle…
« Mattie je suis sincèrement désolé…
- Nick, mon dieu Nick… ils…ils…
Elle éclata en sanglot, sa mémoire était marquée par ce spectacle épouvantable, par le corps de son mari nu, roué de coup…
- ne t’inquiète pas… tout va s’arranger…
Fury ne croyait même plus à ses simples mots de réconforts. On lui avait donné trois jours pour retrouver les Krees et les arrêter. A la place il n’avait plus quartier général, plus de supérieur, une équipe de bras cassé et un homme à l’hôpital et une coéquipière en otage. Tout autour de lui le monde s’effondrait. Il ne voyait pas comment s’en sortir. Peut-être qu’il allait rentrer chez lui, boire un cognac et se mettre le canon de son arme dans la gorge. Histoire ne pas avoir à affronter la réalité, les conséquences de ses actes. Mais il y avait plus que le bilan d’une vie dans la balance, il y avait son honneur, sa vengeance. Puis il pensa à ses hommes qui l’attendaient dehors. Stark, Rogers, même Janet. C’était aussi leurs vengeances. Mais il ne savait pas comment la menait à bout….

« Nick ? Stark dit qu’il sait où sont les otages… »

Le reste il ne l’entend plus, ça y est ! Il allait pouvoir régler ses comptes…

Après 48 heures de folies, leurs destins étaient liés. Tous unit, Fury, Steve, Tony, Hank, Janet, Natacha, Dungan et même Rick, tous unis pour s’en sortir et ne pas enterrer un camarade. Ils allaient maintenant pouvoir, se venger des krees, de la terreur qu’ils avaient causé à New York, et aux forces de police.
- Fury viendra, et il frappera vite fort, vous devriez vous préparer…
- Vous croyez vraiment que nous ne sommes pas prêts à le recevoir Mademoiselle Carter ? S’il vous plait arrêtons la mascarade…