Auteur : Nicoalk13
Date de parution : Août 2005

Une histoire commence souvent par un premier paragraphe ou le lecteur doit pouvoir comprendre rapidement qui est le narrateur. A cette fin, je vais vous dispenser de chercher. Car premièrement, vous seriez incapable de définir ma nature et deuxièmement cette dernière est tellement impossible pour tout esprit cartésien que votre esprit luterait pour ne pas la retenir comme solution plausible sauf dans un film de science fiction. Et pourtant je suis un gardien, un des derniers de notre ère et je transmets à qui pourra le lire, la vérité sur Heimdall.
Depuis la nuit des temps, les gardiens se relayent de père en fils pour observer, et répertorié l’histoire du monde qui nous entoure. Aujourd’hui nous sommes plus de 3000 tout autour du monde afin de ne rien manquer. Notre groupe se réduisant depuis plusieurs siècle, je ne peux pas croire que nous n’oublions pas deux trois choses de ci de la, mais c’est une autre histoire.
Depuis le début du siècle ma ligné est affecté à la ville de New York et si mon grand-père l’a pris comme promotion le jour de sa nomination, il l’est devenu dans la douleur. Le jour de sa nomination est aussi le jour où son père lui a transmis son essence, lors du terrible naufrage d’un paquebot dans l’atlantique, il n’avait même pas eu le temps de voir la grande pomme. Vous l’aurez compris, le terme « vie » n’est pas approprié pour un gardien, car cette sensation nous est complètement inconnue. De puis que le sang du gardien est dans notre ligné, nous nous transmettons à chaque fois que son descendant péri, une essence. Mon père me l’a transmis et je la transmettrais à mon premier fils ou la ligné s’arrêtera. Mais je ferais tout pour que l’essence Uatu, notre ancêtre, ne disparaisse pas.
Je peux maintenant, que le narrateur est connu poursuivre mon histoire, celle des Asgardiens. L’histoire de ces dieux nordiques a été chroniqué par mes ancêtres en Europe pendant plusieurs de leurs cycles. A ce moment de l’histoire, il est essentiel que je vous explique la notion de cycle. Depuis l’aube des jours et la création du monde, la vie de dieux nordiques, s’étant de la naissance au Rag’narok. Et depuis lors, ils s’évertuent à se répéter sans le savoir. Une fois ils s’opposent sur un champ de bataille, une autre fois sur la scène d’un théâtre romain, et a chaque incarnation ne connaissant pas leur destiné inévitable il s’évertue a déclencher leur chute.
Dans cette dernière incarnation, ils ont été cependant beaucoup plus sages que précédemment. Le début des conflits en Europe a vu une migration de leur territoire vers l’Amérique lors de leur renaissance, mais ils n’en ont même pas conscience. Le seul a lire les livres de Midgard est le sujet de cet écrit : Heimdall, fils d’Odin.
Il pourrait être désigné comme mon semblable, mais s’il arrive à discerner les évènements bien plus loin que moi, et possède une ouie bien plus développé, il y a une personne qu’il n’a jamais détectée. Alors que moi, je le discerne, bien que je ne peux toujours pas m’expliqué mon invisibilité a ses sens.
Cependant il est plutôt de constater que quelqu’un ne vous a pas repéré. S’il est facile de s’en apercevoir avec les humains car leur espèce à tendance a l’ignorance chronique, et s’il est plus préférable de se cacher des Asgardiens plutôt que de tenter l’expérience, j’ai pu m’assurer de son ignorance sur mon existence malgré lui. Heimdall tient depuis son plus jeune age, un livre aux nombres de page infini. Le manuscrit au comment précieux ne se révèle utilisable cependant que par son premier utilisateur. Et si je n’ai jamais pu y écrire le moindre mot, j’ai à plusieurs reprises contemplées les chapitres que lui écrivait.
Et car il n’a jamais mentionné dans aucun chapitre, paragraphe, ou ligne mon existence ou celle de mes aïeux, j’en est déduis qu’il ne devait pas s’apercevoir de ma présence. J’aurais mainte et mainte fois eu envie de parler avec lui, la seule personne a pouvoir sans doute vivre mon état également. Mais l’ordre des gardiens tient à ce que l’on respecte une règle inviolable depuis des siècles en ne rentrant et cela en aucune façon en contact avec ses dieux nordiques.
Mais revenons donc au sujet de ce récit, Heimdall, fils d’Odin et de neufs femmes. Neufs femmes ? Dans la mythologie nordique une telle chose pouvait se concevoir facilement, avec juste un peu d’imagination même si ici elle s’est déroulée d’une curieuse façon.


- Vous reprendrez du café monsieur ?
Je m’interromps trente secondes, après tout je peux bien prendre trente secondes pour répondre à une agréable serveuse exploitée. Après tout elle n’est qu’une actrice passive de ce que je raconte dans mes carnets.
- Volontiers. Vous n’auriez pas quelques muffins aussi ?
- Bien sur monsieur, je vous apporte ça tout de suite.
Elle se penche en avant pour remplir ma tasse puis s’en retourne cers son comptoir. Nos regards échangés m’ont encore troublé.


Donc, où j’en étais ? Ah, oui, comme je vous l’expliquais, au début du XXe siècle les dieux avaient choisit le continent américain pour migrer. Bien que des conflits avaient déjà éclaté en Europe dans les siècles précédents et avaient été tout aussi barbare et meurtrier, ils préférèrent quitter un territoire guerrier et ne croyant plus en eux. Les dieux Nordique était à cette époque des dieux oubliés, dépassés et ne servant qu’à raconter des histoires mythiques dans des livres de bibliothèque.
Comme un présage, l’Odin précédent avait décidé que ces compères devaient se retirer aux plus loin de la population terrestre. Ils laissèrent une seule porte de communication entre eux et le monde des humains aux cœurs de New York. Mais ce que n’avait pas prévu Odin c’est l’arrivée du Rag’Narok imminente. Alors que l’Europe se déchirait, un autre combat avait lieu en Asgard et les dieux disparurent.
Le nouvel Asgard qui immergea dans les années trente garda comme point d’encrage avec cette réalité sa situation géographique. Comme voulu par l’ancien Odin, le nouveau se cacha de la population humaine et le seul chemin vers la terre fut gardé instinctivement. L’histoire se répétait une nouvelle fois.
La volonté d’Odin de réunir son peuple en Asgard fut rapide car beaucoup d’humains abandonné du monde, n’ayant plus fois en leurs amis, ou rejeté d’être différents le rejoignirent. Il les anobli pour les faire devenir ses égaux. Ainsi n’acquit le peuple d’Asgard.
Dans les années 50, alors que tout Asgard continuait à s’étendre et a gravir les marches de la beauté, Odin s’enferma pendant 9 jours et 9 nuits dans ses appartements personnels avec 9 sœurs. Après les avoir sauvé d’un orphelinat où elles auraient sans doute été séparées, il les fit rejoindre Asgard pour qu’elles y vivent avec lui, une dizaine d’années auparavant.
Malheureusement l’infidélité de son mari arriva aux oreilles de Frigg, reine d’Asgard et sa colère fut rapide. Odin s’excusa pendant des semaines. Mais le mal était commis, les 9 sœurs qui avaient mit à l’écart par ordre de Frigg donnèrent naissance à un fils : Heimdall. Cependant l’on ignore encore laquelle lui a donné la vie.
L’attitude de Frigg changea peu a peu et elle pardonna a Odin en permettant a l’enfant de vivre sous leur toit, et au 9 sœurs de l’élevée. Après cet incident, Frigg fut désigné mère de l’enfant et les 9 sœurs, nourrices de l’enfant afin de faire taire les rumeurs discriminantes.
Bien que l’affaire a été cachée en Asgard puis vite oublié et enfoui dans un recoin de la mémoire des seules personnes au courant, mon père a pu y assister le jour de ses 9 ans et le chroniqué dans son premier livre.
Il le définissait dans ses mots à l’époque : « L’enfant est né un 4 avril. Maman m’a dit qu’il était du signe zodiacal du bélier et Papa que se serait un grand guerrier que l’on pourrait souvent observer. Il a aussi insisté sur le fait qu’il ne pouvait pas nous voir, pourtant il m’a sourit.»


Seconde Pause. Son parfum m’alerte. A son premier passage je ne l’avais pas totalement identifié mais pourtant comment ne pas se souvenir du jasmin de ces cotes andalouses.
- Tenez, monsieur, vos muffins.
Elle reste quelques secondes devant moi. Je reste concentré sur mon carnet avant de relever la tête.
- Excusez moi, mais c’est la première fois que vous venez ici, non ?
Elle me regarde, si nous sommes tout les deux aussi timide, la conversation n’avancera pas. Je me décide à répondre.
- Euh… non je suis du quartier depuis quelques années, mais je ne sort pas souvent.
Je ne sais même pas si elle m’a entendu, vu le faible son de ma voie. Mais déjà, un client la hèle et met fin à son supplice. Elle ne reviendra sans doute pas.


Donc seconde reprise si je suit bien. Donc Heimdall devint à sa majorité gardien du pont de l’Arc en ciel. Le terme pont est complètement anecdotique et métaphorique car il représente en fait le point que l’on empreinte entre Asgard et Midgard, le seul existant encore aujourd’hui. Mais cela correspond plutôt à une porte aujourd’hui. De ce point il observait le monde des mortels, et il contemplait la vie de gens normaux.
Durant trente ans, la vie d’Heimdall a été d’une solitude inouïe. Car en plus de tout voir, de tout entendre, il dormait très peu, ses sens étaient toujours occupés. Comment voulez vous vous distraire, ou parlez, ou lire lorsque deux cents mouches vous bourdonne dans l’oreille, ou que des sirènes de polices vous harcèlent. Il lui fallait souvent une profonde concentration pour retirer toute la pollution sonore de new york. Et quand il avait réussi a ignorer les sons désagréable il lui fallait ne pas voir les choses insignifiantes ou ne pas se laisser distraire par une jolie silhouette. Heimdall avait eu un don de la part d’Odin, mais beaucoup l’aurait comparé à une malédiction.
Cependant Heimdall étaient plein de compassion et se fascinait pour les humains. Il aimait les regarder, les entendre, les comprendre, les analyser, et il en était presque à comprendre leur inspiration, leurs choix, leurs désirs, leurs bonheurs, leurs peines, leurs maux, leurs chances. Combien de fois un habitant d’Asgard l’a déjà vu pleurer, aucun en vie en tout cas, mais a ma vision il ne pouvait me cacher grand-chose. Combien de fois l’ais je trouvé effondrer après de grands malheurs arrivés aux humains.
Un dieu pris de compassion pour une espèce que ses aïeux avaient choisit de quitter, la situation était cocasse. Un sociologue aurait parlé d’une sorte de mauvaise adaptation de la seconde génération. Un psychologue, aurait connoté le rejet des siens dans son rôle solitaire, expliquant son rapprochement envers des êtres qu’il croise plus souvent. Mon père n’a jamais su le pourquoi de cet état chez lui et n’as pas cherché à en savoir plus… Moi je traduisais déjà cela pour une indéfinissable chute vers un puit sans fond, et j’ai découvert pourquoi Heimdall avait sentit la fin arriver et la mélancolie l’avait atteint.
C’est mon père qui a chroniqué les premiers signes de sa lassitude dans les années 70, lors de la première apparition de Loki…


- Vous reprendrez un peu de café ?
Elle me souriait en tenant sa cafetière juste au dessus de ma tasse. Cette fois je ne l’ais pas vu venir, trop occupé a trier mes souvenirs et les détails que je pourrais oublier.
- Non, merci, je ne vais pas pouvoir écrire calmement après, mais merci beaucoup.
Je choisis ce bar au hasard pour trouver un peu de tranquillité et je suis déjà interrompue trois fois. Cependant, elle a vraiment des jambes magnifiques. Grand père m’a-t-il laissé quelques chapitres sur la drague ? Je regarderais.
- Oh, moi je disais ça, c’est pour le patron, il veut qu’aucun client ne reste assis sans consommer trop longtemps. Vous êtes auteur ?
- Euh… non pas vraiment…
Je remarque enfin derrière son épaule, légèrement recouvert de sa fine bretelle, l’horloge du comptoir indiquant midi. Elle a aussi remarqué mon absence et s’est retourné pour regarder l’objet ma pause. Puis ne découvrant pas de concurrence au comptoir, elle me regarde de nouveau.
- Vous servez aussi a midi, pour les clients qui restent a la journée ?
Léger sourire, presque un rire.
- Bien sur, nous servons de très bon steak.
- Steak, pommes frittes ?
- Frittes, Ketchup.
- Sans ketchup pour moi. Avec de la mayonnaise si vous en avez.
- Je vais regarder, sans vous en assurez. Très bien je vous apporte ça dans 10 minutes.
Elle note puis s’en retourne de nouveau avant de se retourner.
- Vous m’en lirez un bout ?
- Si vous trouvez de la mayonnaise. Pourquoi pas ?

Mon père me disait, toujours : « Ton patrimoine veut que tu observe et ne perde le moins de temps possible. Le fait même de t’expliquer cela, me fait prendre du retard, et je rate peut être des événements en ce moment. Alors dans des moments difficiles, et comme tu ne pourras pas toujours tout observe n’hésite pas a prendre d’autres mémoires. Mais surtout ne recopie jamais ce que note ce vieil idiot de Heimdall. »
Je lui aie désobéi. De un, je veux savourer mon steak, et de deux, Heimdall a très bien écrit ce passage. Un des meilleurs auteurs du XXe siècle.

« Je ne sais pas quand tout a commencé, mais le problème est survenu il y a très longtemps. Je suis pourtant le compteur du royaume mais jusqu’à aujourd’hui je ne pense pas que l’on puisse donner une plus grande importance à un événement sans une vision d’ensemble. J’ai été le seul pendant bien longtemps à savoir la vérité, mais aujourd’hui je vais l’écrire à tout jamais… Alors je dois bien commencé par la ou tout a commencé pour moi. Bien avant que le Roi des dieux ordonne a tout le monde ne plus avoir de contact avec aucun mortel ou de poser le pied sur leurs sols. Bien avant les événements tragiques qui ont amenés a cette décision. Tout a commencé par la naissance d’un enfant. Un enfant mortel dont le destin a changé la face d’Asgard à tout jamais…

Je ne regardais pas exactement dans cette direction lors de sa naissance alors je ne peux pas vous dire si la mère a souffert, la médecine employé lors de l’accouchement, mais un enfant est bien né au cœur de Harlem pendant l’hiver 71. Un enfant blanc dans ce quartier, je n’aurais pas du le manquer. Je n’ai pas jeté un œil sur lui avant ses deux ans lorsque que de jeunes adolescent, ont abattus sa mère pour un malheureux sac a main contenant 50 dollars.

Je remontais la rue avec Odin lui-même, mais sa présence n’a jamais été mentionnée jusqu’à ce jour. Certain diront que le bébé est venu tout seul sur Asgard, d’autres que Odin l’ayant enfanté il revenait a cet enfant un jour de gravir les marches du trône, certains racontes des choses que je ne souhaite même pas entendre. La vérité est que Odin est tombé en pitié devant cet enfant qui serait mort s’il ne l’avait pas ramené. Pour lui il recueillait un mortel de plus.

Le hasard voulu que Loki devenu dieux, par un heureux coup du hasard. Mais en ce temps la encore, personne ne pouvait parier sur sa destiné. Le jour de la naissance de Thor, sa vie pris un virage sérieux, car il était alors sur qu’il ne monterait jamais sur le trône. Un enfant n’à que faire de monter sur le trône. Mais tout les enfants grandissent tous même les dieux.

Je ne m’attarde pas sur la nature de l’essence de vie de Loki, car je ne suis pas expert dans toutes la paperasses bureaucratique ou scientifique relatifs aux demi-dieux, leurs avantages et inconvénients. Personne ne me l’a jamais expliqué, et je n’ai jamais cherché à le comprendre. Tout du moins au fil de son adolescence, il est sur que Loki a hérité de certains des plus mauvais cotés de l’espèce humaine et de la perversion que donne le pouvoir des dieux.

Le petit Loki n’a pas pris avec une mauvaise nouvelle la naissance de Thor. C’était un compagnon pour lui, un camarade de jeu, ils jouaient toujours ensemble. Tout a tellement changé.
Je me souviens du jour fatidique ou les deux enfants ont obtenus le droit à une visite guidé sur Midgard. Et c’est en ce jour que le fils illégitime a choisit de montrer sa colère envers le fils légitime, une simple question de naissance qui allais faire toute la différence. Une simple question de pari qui allait causer un désastre, révélant la fourberie de Loki a mes yeux. Ayant faussé compagnie a leur nourrisse et a leurs deux gardiens, les deux jeunes s’était réfugié sur le toit d’un immeuble, prés de la ou était né il y a 20 ans un enfant. Je ne sais pas comment Loki a pris connaissance de son lieu de naissance, mais il l’a su. C’était au fils d’Odin d’essayer de traverser d’un toit à l’autre. Le bruit de sa chute a résonné jusqu’au oreille d’Odin et il fut interdit ensuite de se rendre de nouveau dans le monde des humains sans ordre de sa majesté lui-même.

A partir d’une décision prise hâtivement sans demander précisément aux enfants comment cela était arrivé, Odin pour moi précipita les événements. Il préféra se contenter de réprimander les deux gardiens pour le décès de la jeune nourrisse. Thor ayant creusé le bitume sur au moins un mètre, il fut protéger du camion arrivant a toute vitesse. Cependant elle, courant pour protéger l’enfant, n’avait pas eu le temps de prendre conscience de son arrivée. »

Elle avait raison, un des meilleurs steaks que je n’ai jamais mangé. Parfait pour reprendre des forces.
- Je peux avoir une autre assiette de frittes, Mademoiselle ?
- Jess…
- S’il te plait, Jess…
Je vais devoir coller un nouveau chapitre d’Heimdall…

« Le jour de l’enterrement, tous les regards convergeaient vers le prétendant au trône qui avait causé ce malheur. Mais Odin ne pouvait l’emprisonner ou le punir a son age. Alors il le porta et lui accorda son épaule pour pleurer. L’enfant choqué par son acte, mit du temps pour rire a nouveau.

Loki lui se moquait des fois, pour ne pas avoir pu traverser d’un saut la rue. Mais au fond de lui il bouillonnait de haine pour celui qui avait causé la mort de sa nourrice. La haine se transforma en rancœur, la rancœur en vengeance, la vengeance au jour ou Odin exila Thor, ce jour la, a celui-ci ou j’écris ces quelques lignes.
Une nouvelle fois Loki poussa Thor a désobéir et tout deux descendirent sur Midgar, la suite je ne peux point la raconter et ce sera ma seule et dernière erreur. Je ne peux pas le prouver mais Loki est coupable de l’exil de son frère. Je porte sur mes épaules la responsabilité de son exil, et j’espère qu’il pourra me pardonner.
Car la raison de cet oubli, mon oubli, est une vérité que je suis pour l’instant le seul a connaître. Et pourtant tout Asgardiens pourrait le découvrir q’il se rendait dans une librairie. Je sais maintenant la douloureuse vérité : « Les dieux existent depuis toujours et j’ai lu mon histoire mythologique dans plusieurs livres ». Et cette vérité est trop forte pour moi, tellement fragilisé par mon don, je ne puis en supporté plus. Je ne peux plus écrire, j’en ai mare, je sort l’arme de son sac a muffins et j’appuie sur la détente, en espérant que son bruit résonnera a tout jamais… »

Voila, après 50 ans de vie, Heimdall était maintenant prés a mettre fin a ces jours. Mon sosie, mon semblable craquait sous le poids des responsabilité et décidait de mettre fin a sa vie pour modifier la tournure des événement. Pensait t’il vraiment qu’il pouvait faire changer les choses, et le Rag’narok inévitable en modifiant le cours des choses ? Je ne le sais pas. Cependant voici ce qui s’est passé ensuite pour Heimdall, je vous raconte les dialogues mot pour mot, et comme Heimdall a du les ressentir, puis comme je l’ai observé. Ce sera mon hommage.



- Que fait tu Heimdall ?

Le son de cette voix a interrompue mon doigt sur la détente. Mais ce n’est point la voix d’un sauveur, mais plutôt de mon tortionnaire.

- Que veux tu Loki, suppôt de Hela, créateur de Fenris, Hel et Jormungand. Que viens tu me tourmenter en ce jour ?

Je vois son sourire.

- Je suis venu assisté à ta défaite, à ta mort a ton trépas. En fait j’avais promis ton âme à ma fille depuis bien longtemps, et contre un petit arrangement elle est prête à me rendre un autre service.
- Thor…

La piqûre que je sens derrière moi me terrasse. Pour la première fois je ressens le froid, j’ai l’impression que la nuit m’envahie. Le poison a vite fait effet, j’aurais du me méfier de Loki. Son fils est sans doute responsable de cette couardise.

Je m’endors en pensant à mon erreur, les derniers vers que je pensais laisser a la première personne qui me retrouverais, sont tombés dans les mains de la seule personne qui ne devait jamais le trouver.



Dans la cellule, Loki est agenouillé contre la dépouille d’Heimdall.

- Nettoie la plaie, et retire ton venin de son corps, nous ne devons point être vu. Pas encore.

Pendant que Jormungand, se penche pour absorber le poison, Loki ramasse le parchemin sur lequel est inscrit ces quelques mots :

« Seul le divin Thor pourra lire ce parchemin »

- Gardons cela précieusement, son journal est beaucoup trop volumineux, et hâtons nous mon fils, le bruit alertera peut être quelqu’un.

Il replace l’arme dans la main du passeur et tire pour faire croire à un suicide. Et comme la voulu Heimdall son bruit résonnera a tout jamais dans le panthéon des dieux…

Pour une fois l’histoire a été modifié, c’est la première fois que j’entrevois cette éventualité. La mort d’Heimdall, peut être la personne qui me ressemblait le plus a rejoint Héla, pour l’éternité…
Il ne me reste de lui que quelques livres, et deux trois souvenirs. Je n’ai jamais pu lui parler, et il est maintenant trop tard. Combien de temps vais-je attendre avant de parler de tout ça?
- Vous prendrez un café ? Car je fini dans 5 minutes et après c’est ma collègue qui le fait. Et il est plus fort.
- Euh…, promis grand père je me lance. Vous connaissez un resto sur la cinquième avenue Jess?
- Pardon ?
- Car je vous ai promis un passage de mon livre, et si vous acceptez, je ne me vois pas le cœur de vous le lire sans un bon repas. Et la cinquième avenue me tente aujourd’hui.
- Euh… Ok, je me demandais quand vous me le demanderiez… je prends mes affaires.

La cinquième c’est parfait. Le monde bouge, le monde avance. Des dieux se combattent alors que les petits gents n’en savent rien, et d’autres les observent. Certains sont acteurs, d’autres sont spectateurs, d’autres ignorant. Je suis un de ses spectateurs et je n’y puis rien. Mais a partir d’aujourd’hui je vais vivre, pour ne pas finir comme lui. Il me faut vivre.