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  Thor #7 : Un Dieu parmi les Hommes (1)
 
Auteur : Nicoalk13
Date de parution : Juin 2005

Il y a trois heures…
Le ciel couvert, le tonnerre gronde, et la pluie commence à tomber. Le déluge honore son seigneur : Thor dieu du Tonnerre. Il plane au dessus du sol, les bras écarté comme recueillant le fruit de son œuvre. La pluie n’en est pas pour autant docile et elle s’écoule inlassablement refusant de rester dans ses paumes.
Puis un éclair déchire le ciel, et l’averse s’arrête prestement. Le ciel libérant légèrement l’éclat de la lune entre deux nuages, et découvrant le dieu nordique. Ses cheveux blonds, son large buste a moitié caché par une chemise grossière, et un pantalon non moins ridicule le caractérise.

Il y a trois heures…
C’est une mauvaise soirée pour l’inspecteur Murphy. Il devrais être chez lui pour fêter son anniversaire, il devrais admirer les nouveaux sous vêtements qu’avais du acheter sa femme, ou déballer les cadeaux que lui ont apportés ses enfants. Mais cette année il ne pourra pas être parmi eux. Le commissaire lui avait bien donné sa soirée mais, sans savoir pourquoi, il n’avait pu décrocher du boulot depuis qu’un cinglé balançait des éclairs en plein New York, chaque semaine. Toute la semaine les tabloïdes avaient fait la une sur l’homme responsable de la panne de courant à l’hôpital de Brooklyn, et de l’important accident sur l’autoroute. Alors il ne pouvait pas lâcher l’affaire le soir ou l’on découvrait une autre de ses attaques. Ses enfants lui en voudraient sûrement, surtout Stacy venu spécialement de San Diego, sa femme plus compréhensive lui gardera une part de gâteau.
- Café ?
- Merci, agent Doors. Ca va être une longue nuit.
- Sauf mon respect, robert, euh… Inspecteur Murphy, vous devriez rentrer chez vous ce soir, le ciel est dégagé…
- Sans doute agent Doors, je devrais… Tu sais j’ai bien connu ton grand père. Et il n’est pas devenu commissaire en ne restant pas des mois durant sur une affaire. Nous sommes a une époque ou nous mangeons du poulet aux hormones chaque midi, nous croisons des mutants explosifs a chaque coins de rue, et un dingue balance des éclairs au dessus de Manhattan, alors je ne vais pas rentrer chez moi tout de suite.
Comme une récompense divine, le ciel se déchira d’un éclair majestueux, la pluie s’estompa, et l’inspecteur Robert Murphy tenait enfin sa piste de la soirée. L’homme qu’il cherchait se trouvait au centre de l’éclairci, et était illuminé par l’éclat lunaire.

Il y a trois heures…
Le vieux Bill, callé entre deux poubelles, essayait tant bien que mal avec un parapluie de fortune de se protéger de la pluie. L’eau commençait à imprégner ses vêtements, et la nuit s’annonçait dure. Puis la pluie sous ses pieds se retira, comme si ses chaussures étaient équipées d’une de ses souffleries high-tech qui ne font aucun bruit. De même il ne sentait plus la pluie tomber, mais des plics-plocs incessant qui lui firent lever la tête. Les gouttes rebondissait au dessus de lui, s’écrasais comme sur une vitre et glissait le long d’une sorte de champs de force autour de son corps. Le vieux Bill se mit à rire. Pour que la pluie entende bien haut qu’il ne la craignait plus, elle ne le touchait plus, elle ne lui nuirait plus. Puis il se ravisa pour ne pas que le charme cesse. L’orage céda avant lui et le déluge cessa, alors il recommença à rire, et s’endormit de bonne humeur pour une fois.

Un bruit chat et de boite de conserve le réveilla en sursaut au milieu de la nuit. Il ouvrit délicatement les yeux, grognant, et bavant dans sa barbe. Il pensait déjà se rendormir, mais la surprise lui fit effectuer un sursaut qui renversa la poubelle contre laquelle il était adossé. Le bruit résonna bien fort, faisant crier quelque voisin. Devant lui était adossé un homme blond, les cheveux trempés tombant devant regard, des habits peu soigné. L’homme piocha un objet dans l’intérieur de son habit, et en ressortit comme par hasard une canette de bière pour la tendre a Bill.
- Merci mon pote. Il saisit le présent et l’ouvrit prestement. Les Psssh résonnèrent en même temps. Alors quoi de neuf, pour que tu vienne déranger un vieillard dans son sommeil ?
- Tu devrais plutôt me remercier, tu auras un cauchemar en moins cette nuit.
Le rire, et la bière ne font pas bon ménage, surtout quand il repasse par le nez. Mais rire est tellement rare dans la rue, que Bill s’en incommode.
- Tu as vu que tu faisais la première page du Times ? Je pense que tu as fait la couverture des autres, mais seul celui-ci est arrivé jusqu’ici. Un gros l’avait pris pour dormir sur un banc, j’ai réussi à le négocier contre une chaussette. Elle avait un trou, et les mots croisés étaient faits, alors on s’est fait avoir tout deux, mais je voulais te le monter. Regarde tu as sauvé des gens dans cet hôpital parait.
Benny lui tendit le journal, ou il découvrit des photos prisent le jour suivant l’incident au centre médical.
- Et on parle de toi, aussi sur le carambolage de l’autoroute, de la belle casse tout ça, un inconnu t’as prit de loin même je crois…
- J’ai corrigé le fou qui avait osé causer cet accident…

- Puchain, mais ch’est pas possidle, pffui…, t’u za me le payer…
Il est peu confortable d’avoir du sang dans la bouche, encore plus quand quelques dents sont partit en même temps, et que le choc a été causé par un rugbyman nu qui a déclenché une sorte d’éclair statique direct dans votre direction. Par erreur ou désiré ça fait toujours mal. Si en plus vous portez un casque et que quelques morceaux de plastiques ont traversé votre œil droit, il est tout a fait normal d’en vouloir à l’enfoiré qui vous a cogné. Si vous le méritez, c’est qu’un début, et votre tortionnaire du nom de Thor ne va pas s’en arrêter la.
- Relève toi, manat et implore le pardon de ton dieu…
La dernière minute du dit motard était venu. Il avait bien osé enlever son casque, et exposer son visage tout esquinté, recouvert de quelques cheveux blancs. A peine le temps de se ressaisir sur ces deux jambes qu’il avait commencé à recevoir le poing de son juge.
- Béni soit la grâce d’Odin qui en ce jour me permet de te faire payer l’ensemble de ta vie. Ton coup fait un drôle de bruit quand il veut. Et si le tatouage que tu porte est ton nom, tout Midgard peut se féliciter de la disparition de Ma’gog. Mais je dois déjà me hâter, que ton corps repose sur la terre de tes péchés.
Le corps désarticulé du malin resta par terre jusqu'à bien après le départ de Thor, bien après l’apparition d’un corps fantomatique et sa formation en chair et en os. Et la il bougea, doucement au début, puis tremblotant ensuite quand son compagnon s’agenouilla a ses cotés. Puis son cou craqua d’un coup reformant une connexion avec sa colonne vertébrale, pour qu’enfin il reprenne conscience.
- … Le contrat ne portait pas sur…
- Le contrat est modifié, le maître souhaitait que l’on exécute son hôte avant son réveil, maintenant il va falloir ruser, relève toi, les affaires continue. Gog et Ma’gog vont pouvoir montrer leur professionnalisme…
 
 
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