Urban Comics
  Thor #4 : Le réveil d’un dieu (1)
 
Auteur : Nicoalk13
Date de parution : Février 2005

Sept heures, au centre Hospitalier de Brooklyn, Jane le veillait de l’extérieur de sa chambre d’hôpital. Elle avait accepter de payer la note, puisse t’il revenir un jour a la vie. Cela faisait maintenant trois jours que Don Blake était dans le coma. Elle était resté a l’hôpital durant ses pauses gestant le moindre signe de vie, mais il n’avait pas bougé d’un pouce. Les docteurs ne savaient pas s’il se réveillerait un jour comme pour tout coma, cela pouvait durer une semaine, des mois ou des années. Pourquoi le destin avait voulu les réunir de nouveau, si c’est pour qu’il les sépare aussitôt ? Lui sans doute coincé dans un monde imaginaire, et elle ici à attendre désespérément son réveil.

Elle ne pouvait oublier leur idylle amoureuse. Ils s’étaient rencontrés à l’école de médecine. Pour elle se fut le premier coup de foudre, pour lui l’âme sœur était toute trouvé. Elle aimait les ballades au clair de lune, lui aimait l’accompagner. Il fut un des seuls à l’avoir vraiment soutenu lors de la mort de ces parents, la contraignant à arrêter ces études. Elle faillit vivre dans la rue, mais lui l’aimait contre vents et marées, et ne la laissa pas tomber. Bien sur la vie fut dur, mais ces parents a lui, et quelques petits boulots leurs permirent de survivre. Une fois ces études finies, et son diplôme décrocher, il l’emmena vivre à New York. Cité de rêves où elle rêvait de vivre. Une fois qu’il fut affecté au bloc du Centre Hospitalier de Brooklyn, spécialisé dans la médecine d’urgence, ils purent vivre à leur aise. Il lui trouva même une place d’ambulancière grâce à ces relations. Leur bonheur était parfait, la chute n’en fut que plus dure.

Jane eu bientôt une merveilleuse nouvelle à annoncer à Donald, un enfant allait bientôt agrandir leur famille. Le mariage se profilait à l’horizon, un nouvel appartement suivrait la naissance et pour la première fois Jane se sentait heureuse. Cependant la plus horrible chose qui pouvait arriver, arriva. Un accident routier lors du mariage, entraîna les futurs mariés aux urgences. Jane perdit le bébé après huit mois de grossesse. Leur couple ne se remit pas de cette perte, le mariage fut annulé et il se consola dans la boisson. Jane ne sut pas le freiner ni l’aider comme lui l’avait fait. Bientôt il perdit son job, sa réputation, presque la raison. Il frappa même un soir sa femme. Jane elle mettait et met toujours ces débordements sur le compte de la boisson, elle l’aime toujours. Comment un homme aussi gentil a pu t’il devenir aussi violent ?

Il essaya même un soir de mettre fin as a vie, mais elle appela le SAMU à temps. Elle devait aller de l’avant. Elle assumait difficilement la gestion financière avec un seul salaire, en plus des crises de folies de Donald. Elle craquait souvent. Il ne la voyait, dans ses quelques moments de lucidité, qu’en pleure. Il aurait essayé il y a quelque année de la réconforté, mais a ce moment la il n’avait plus la force. Si bien qu’un jour il choisit de partir sans lui dire au revoir, sans lui laisser de mots, sans prévenir. Elle le rechercha, elle signala sa disparition à la police. Mais ceux-ci laissèrent tomber très rapidement et lui conseillèrent de refaire sa vie.

Et le destin avait permis de le retrouver aujourd’hui de le retrouver. Elle ne voudrait plus le quitter. Si seulement il pouvait se réveiller, il verrait qu’elle est là. Elle pourrait lui dire qu’elle l’aime encore, qu’elle lui pardonne, qu’elle veut qu’il revienne à la maison. Cela la soulagerait, et lui permettrait de se reposer après ces nuits blanches consécutives. Les infirmières avaient essayait de lui conseiller de rentrer dormir chez elle, mais elle avait refusé gentiment en le répondant que chez elle, c’était être prés de lui.

Elle regarda sa montre, il était maintenant Huit heures moins le quart, et elle devait le quitter pour prendre son service. Elle lui jeta un dernier regard avant de partir. Comme chaque matin lorsqu’elle le quittait, elle demanda à l’accueil de le prévenir aussitôt qu’il se réveillerait. Dans quelques heures elle sera de nouveau avec lui, et pourra enfin se sentir mieux. Pendant ce temps elle ne cessera de penser a lui. Pendant des heures elle écoutera Jake essayant de la réconforter, sans succès.

Mais elle savait qu’elle devait encore accomplir une tache, dur soit elle. Elle se dirigea vers les cabines téléphoniques, heureusement libres, et introduit quelques pièces dans l’appareil. Elle composa difficilement le numéro, mais elle s’avait que cet appel était inéluctable. Elle aurait souhaité de tomber sur un répondeur, ou un faux numéros, ou tout autre excuse pour raccrocher, mais Madame Blake décrocha.
« Allo ?
- Madame Blake…. ?
Rien que ces quelques mots lui porta les larmes aux yeux.
- Oui, elle-même… Jane ? C’est vous Jane ?..... Mais pourquoi pleurez vous…. Allo ?
La tristesse la submergea, ses genoux fléchirent en premier, et elle s’écroula par terre lâchant le combiné… A l’autre bout, Madame Blake hélait toujours…

Sept Heures, dans un bar de West Houston Street, un homme et une femme sont entrain de discuter à une table. Lui est emmitouflé dans son manteau, capuche rabattue sur sa tête. Il boit un chocolat chaud, et grignote quelque croissant. Elle, assise en face, porte un long manteau entrouvert. Ses cheveux noirs tombe sur ces épaules. Son regard est perçant, et elle regarde l’homme avec conviction. Elle ne consomme cependant rien, le laissant avaler toute la nourriture sur la table. Elle a cependant payé la note lorsque le serveur a apporté la tasse et le panier a croissant. Ils discutent entre deux bouchés, ou une gorgé chaude.

- Qu’est que tu vas faire maintenant ? demanda la femme.
- Finir mon chocolat.
- Je voulais dire pour ton frère, idiot.
- Ne m’insulte pas sorcière, j’ai déjà réussi a ce que mon père l’exile sur terre. Privé de ces pouvoirs et de son marteau, il ne devrait pas être un problème pour tes agents ?
- Il a gardé des pouvoirs.
- Pardon ?
- Il a gardé des pouvoirs.
- Comment tu le sais ?
- Je peux le sentir.
- Cela ne se peut, mon père…
- Ton père lui retiré ceux qu’il lui avait donné. Sa mère n’en a pas fait autant. Il ne peut plus manier son marteau mais il peut encore manier la foudre selon mes hommes.
- Merde.
- Tu l’as dit. Il faut que tu t’en charges, avant que ton père s’aperçoive de ta présence sur terre.
- Tu ne peux pas t’en charger ?
- Ton père s’en apercevrait. Il faudrait mieux que tu élimines toutes les personnes qui sont rentré en contact avec lui, ça semblera moins bizarre aux humains.
- Ok, je fini mon chocolat et j’y vais. Et toi ?

Il porta donc la tasse sa bouche, et bu tout le liquide qu’elle contenait. Lorsqu’il la reposa sur la table, la femme n’était plus là.
 
 
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