Auteur : Nicoalk13
Date de parution : Juin 2005
Il y a quelques jours le froid gelait leurs membres. Ce n’était pas un temps pour se promener, encore moins dans un cimetière. Le vent s’engouffrait entre les tombes pour venir frapper leur visage, d’une froideur extrême. Jane replaçait continuellement ses cheveux décoiffés. Elle avait du mal à regarder la tombe devant elle, les larmes lui montant aux yeux aussitôt stoppés par le froid. Donald à ses cotés, essaie de garder ses émotions en lui, et cligne des yeux par moment.
- Jane ?
- Oui ?
- Rentrons…
Une larme parcourut sa joue à grande vitesse, il l’essuya d’un bref coups de main. Puis quand ils eurent le courage de détourner le regard de la tombe, ils rebroussèrent chemin ensemble.
Il y a encore deux minutes la foudre tombait et il n’y était pour rien. Le ciel s’était alors déchirer en deux, avec la formation d’une trombe au dessus de New york. Le ciel pourpre et menaçant ne pouvait être que l’ombre des agissements du malin. Thor sur le toit d’un immeuble contemplait avec horreur. Puis le cri retentit et il ne put que tomber a genoux comme les millions de malchanceux se trouvant a proximité. Un cri d’oiseux monstrueux strident comme échappé de l’au delà. Le cri entrant dans ses oreilles le désorientait, le sol bougeait tout seul, le temps était comme arrêté, le ciel en bas, le sol en haut, l’air un mur. Puis il tomba sur le sol, inconscient. Lui si sensible a la nature, et aux paramètres climatiques ne pouvait pas résister a un changement aussi brutal de son environnement.
Une lumière intense s’échappa de son corps et l’irradia fortement. Dans cette gerbe de lumière son corps se modifia peu a peu, pour devenir de moins en moins musclé, pour retrouver un corps banal, le corps du mortel avec lequel il partageait a présent son temps.
- Alors ça je ne m’y attendais pas, prononça une femme se trouvant sur le rebord du toit à quelques pas, de l’homme qui essayait de se remettre sur pied. Je t’imaginais plus grand. On a peine à croire que tu partages ta vie avec un dieu.
Encore désorienté, celui-ci avait du mal à se redresser. Il était en sueur et complètement décoiffé et tenait de sa main gauche le pantalon beaucoup trop ample pour lui. Il était déjà difficile de comprendre pourquoi on se retrouvait sur un toit, autant ne pas montré son intimité à une inconnue.
- Tu te demandes qui je suis mortel ?
La belle inconnue lui souriait. Elle était toujours assise le long du toit arborant une tenue plus qu’équivoque. A moitié nue, elle s’était couverte d’une veste noire a moitié ouverte. Ce qui ne cachait rien de son intimité et ce qui était trop pour un homme qui venait de se réveiller.
- Oh, pardon…
- Exactement a quoi je m’attendais. Mais ne sois pas désolé tout être humain est normalement gêné de ma beauté dit la femme tout en se levant pour se diriger vers lui. Tout humain est depuis la nuit des temps subjugué devant mon charme.
Elle le contourna pour venir se lover contre lui, qui gêné ne consentait pas réellement a ce toucher trop abrupt. Elle lui fit lentement levé le menton, avant de passer ses deux mains autour de sa tête et de lui offrir un léger baiser.
- Aucun mortel n’avait reçu ce présent depuis au moins deux cents ans. Tu peux t’estimer heureux.
- Mais le front de l’homme se plissa, son regard devint froid, la colère pris le dessus. Et comme s’il ne s’était pas déjà assez produit de miracle ce soir, un nouvel éclair déchira le ciel, signe que Thor dieu du tonnerre reprennes possession des lieux.
- Cesse tes enchantements Amora. Le cœur de ce mortel est trop fragile pour résister à tes charmes.
- Pourquoi résister ? Tu n’y es même pas arrivé toi…
- C’est que je n’ai pas essayé. Qu’est il arrivé pour que le mortel reprennes le contrôle ?
- Humm…si j’étais toi, j’irais voir ce que ton frère a manigancer ce soir a quelques rue d’ici. Suit les cris et tu le découvrira.
Le vent souffla violemment, le ciel gronda, et dans ses yeux l’ont pouvait lire la même colère. Il s’éleva dans le ciel en grinçant des dents. La foudre tomberait ce soir.
- Sinon c’est quoi le nom du mortel ?
Mais déjà il ne l’écoutait plus, il se préparait à combattre, les éclairs tombait et lui désignait le responsable du chaos.
- Regroupez vous, derrière le fourgon.
L’ordre n’avait même pas été entendu par un seul de ses hommes tellement le vent étouffait le son de sa voix, comme s’il se trouvait en face d’une soufflerie. Le responsable de cette cacophonie se dressait a quelques mètre de la en train de s’énerver, et détruisait les façades des immeubles voisins. S’il survivait ce soir, L’inspecteur Murphy jurait de rentrer chez lui, et de rendre sa plaque le lendemain matin. Mais demain est si loin quand un croisement entre un homme et un poulet géant peut créer cet avant goût de l’apocalypse.
Quelques hommes avaient tenté de tirer sur lui, mais ils avaient malheureusement constaté trop tard que avec ces rafales, les balles leurs étaient revenu directement en pleine poitrine. De bons agents que ne reverront pas leurs familles s’il l’on ne les évacue pas très vite. Tout autour de lui l’univers lui était promis au jugement dernier. Ce responsable qui n’était autre que l’homme qu’il cherchait depuis, le début de la soirée. Il ne pouvait se tromper, les grands suédois qui arrivent torse nus en contrôlant les éléments. Malgré ça, le sang ne lui fit qu’un tour et il tenta de pointer son arme vers lui.
Le regard entre les deux hommes dura plusieurs secondes, de duel, mais comment un humain pouvait lutter contre le regard d’un dieu. Le duel était perdu depuis le début et si il n’avait pas eu autant de réflexion, il aurait tiré depuis longtemps. Il abaissa son arme, dans un regret visible.
- Après tout, je ne pourrais t’arrêter toi, et si tu veux nous aider tu peux mettre utile.
- Vous pensez juste, cependant je peux vous assurer que je vais calmer ce manant et qu’il ne menacera bientôt plus Midgard. Ensuite nous aurons une discussion, sur votre menace, nous essayerons de vous faire excuser de cet acte inexcusable.
Murphy se demanda longtemps si cet homme exécutera réellement sa menace, il avait été missionné pour l’arrêter et il le laissé maintenant aller. Mais il était trop tard, l’homme avançait vers leur ennemi commun, et le duel allait s’engager.
Il y a deux minutes dans une chambre d’hôpital, un « bip » résonnait inlassablement comme dans toute chambre d’hôpital ou l’on doit surveiller un patient. Il y a une minute trente Shirley Smith, infirmière de nuit, passait devant cette chambre.
Dans la chambre il y a trente secondes, il n’y avait aucun son. Il y a encore dix secondes personne n’aurait pu deviner ce qu’il allait arriver. Neuf… Huit… Sept… Six… Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un… A cet instant précis ou au même moment à l’autre bout de la ville l’on entendait le cri au loin d’un oiseau que l’on ne pensait jamais entendre à New York. A cet instant précis, le corps de l’occupant de ce lit parfaitement bordé ouvre les yeux. Et à cet instant précis Jake Olson respire…