Urban Comics
  Flash #1 : The Fastest Man Alive (1)
 

Auteur : Ben Wawe
Date de
parution : Avril 2007

« Vous allez tous mourir ! »

Une arme
Un homme fou.
Quarante adolescents autour de lui.
Le scénario parfait pour un massacre en règle. Le contexte idéal pour un fait divers qui ferait la une des journaux du soir. L’histoire qui ferait frémir de peur toute l’Amérique, et qui plongerait encore une fois dans la peur et la paranoïa ce pays qui méritait quand même mieux que ce genre de choses.

Oui. Cet homme avec cette arme, c’était tout ça…toutes ces horreurs. Mais c’était pire, aussi. C’était la mort programmée pour quelques uns des étudiants autour de lui. C’était l’assassinat de plusieurs êtres jeunes et innocents, qui n’auraient fais qu’une chose de mal : venir en cours ce matin-là. C’était ça aussi, oui. Et c’était bien le pire.

« Vous allez tous crever ! Tous ! »

Léonard Snart n’allait pas bien.
Il voulait tirer. Il allait tirer, même.
Sa vie était finie maintenant, et il voulait que tous ces gosses payent. Il voulait qu’ils payent pour tout ce qu’ils avaient fais. Il voulait qu’ils subissent enfin la justice qu’ils méritaient. Celle de son pays n’avait pas osée s’en prendre à ces adolescents intouchables parce que jeunes et inexpérimentés, mais lui n’était pas ainsi. On lui avait prit son Jamie…On lui avait prit sa seule joie dans l’existence…il prendrait leurs enfants aux parents qui avaient engendrés de tels monstres. Et il le ferait sans remords.

« Tous !
Vous devez tous mourir !
Pour Jamie ! Pour ce que vous lui avez fais ! Pour ce que vous avez osé lui faire ! »

La folie se lisait dans son regard, et sa main droite tremblait en tenant le flingue entre ses doigts. Il devait se calmer. Il devait rester maître de lui. Pour Jamie. Pour son fils. Pour son fils chéri. Pour ce qu’il avait vécu. Pour ce qu’on avait osé lui faire vivre dans ce lycée pourri et monstrueux. Oui. Il devait rester calme. Il devait lui donner la justice qu’il méritait. Il devait châtier les coupables. Il devait tous les châtier, sans exception. Absolument tous.

« Vous avez tué mon petit garçon ! Vous l’avez tué ! »

Léonard sentit les larmes naître dans ses yeux.
Il devait les repousser. Il devait tout faire pour ne pas pleurer. Non. Pas maintenant. Pas ici. Pas si près du but. Il était au lycée de son fils, Jamie. Il était devant ceux qui avaient tués son garçon…son petit garçon. Jamie. Son fils. Sa fierté. Il l’avait porté longtemps dans ses bras et sur son dos, quand il était enfant et quand il refusait de marcher avec ses grandes colères et ses pleurs sans fin. Il avait toujours été là pour lui. Jamie. Son Jamie. Il l’aimait. Il l’aimait plus que tout au monde. Et…Et maintenant, Jamie était…Il était…

Non. Il ne devait pas penser à ça. Il ne devait pas se rappeler le destin de son fils unique et chéri. Il devait être calme, et sûr de sa force. Il devait rendre la justice…il devait le faire pour Jamie. Oui. Pour son Jamie.
Lentement, donc, sa main devint moins tremblante sur la crosse de son arme, alors que ses yeux étaient gorgés de sang et de haine. Il allait le faire. Lui, Léonard Snart, allait le faire. Il allait les châtier, les punir pour ce qu’ils avaient fait à son enfant. Oui. Il allait le faire. Et rien ni personne ne pourrait l’arrêter. Non. Rien ni personne.

« Et maintenant… »

Ils avaient peurs, Léonard le voyait. Un énorme sourire apparut sur son visage alors qu’il s’apercevait que les adolescents autour de lui, dans la cour de ce lycée qu’il détestait plus que tout au monde maintenant, ne bougeaient toujours pas, immobilisés qu’ils étaient par la présence d’un type apparemment fou avec un flingue dans la main.
Personne n’osait faire le moindre geste, on aurait dit que le temps était suspendu. Et il aimait ça. Oh oui, il aimait ça. Il aurait ainsi tout le temps pour viser, et pour faire mouche…Pour son fils…Pour son petit Jamie qu’il aimait tant…Et qu’on lui avait enlevé d’une façon si cruelle et si affreuse…

« Et maintenant, c’est à vous de mourir…C’est à vous de le rejoindre… »

Le sourire de Léonard devint alors plus pervers.
Il enleva la sécurité de son arme et pointa le canon sur une jeune femme blonde, trop peu habillée à son goût. Elle cria de peur en voyant le flingue la viser, mais c’était déjà trop tard. Léonard souriait encore plus qu’auparavant, sentant son cœur s’accélérer en voyant la terreur apparaître sur le visage de cette fille.
Il aimait ça. Il aimait ce sentiment de puissance. Elle avait peur de lui, et il aimait ça. Elle avait fait du mal à Jamie. Elle avait tuée Jamie. Elle devait payer. Et les autres aussi. Tous. Tous les autres. Tous les autres devraient et allaient payer…Ils passeraient tous sous ses balles pour que justice soit faite…Pour que justice soit enfin faite…

« C’est pour toi, Jamie… »

Léonard appuya alors sur la gâchette, et la balle sortit du canon, filant à une vitesse extrême vers sa cible, cette jeune femme qui criait toute sa terreur alors que les gens alentour ne pouvaient rien faire pour elle…Non…Personne ne pouvait normalement la sauver…Personne…Normalement…




A plusieurs kilomètres de là, à San Francisco, le centre de détection des activités sismiques de la Côte Ouest des Etats-Unis était calme…mortellement calme, même.
N’ayant plus eus d’alerte depuis plusieurs jours, ses employés étaient tranquillement assis devant leurs ordinateurs, somnolant légèrement en pensant qu’ils seraient mieux chez eux à regarder un match de foot ou de baseball plutôt que de regarder ces écrans vides de toute chose un tant soit peu excitante. L’ambiance était donc à la sieste et à la morosité pour la demi douzaine de génies présents.

« Tu me passes le magazine, Stan ? J’en ai marre de me péter les yeux devant ce truc là…
- Ouais, attends… »

Stan et Jake étaient amis depuis longtemps. Entrés en même temps au centre, ils passaient la majeure partie de leurs journées au travail ensemble. Tous deux doués dans l’étude sismique, tous deux très bien payés par leur employeur pour regarder simplement ces écrans et appeler du secours en cas de souci, ils se sentaient quelque peu sous utilisés dans ce bâtiment au Nord de la ville, mais ils ne pouvaient rien faire d’autre…ils n’étaient doués que pour ça, et ils avaient des familles à nourrir.
Ils rongeaient donc leurs freins en attendant que quelque chose d’excitant n’arrive, même si ils savaient bien au fond que la seule action qu’ils devraient faire aujourd’hui serait d’aller ouvrir au livreur de pizza pour la pause déjeuner…Leurs vies étaient mortellement ennuyeuses, mais ils n’y pouvaient rien malheureusement, obligés qu’ils étaient à avoir un salaire moyen d’un cadre moyen pour avoir une vie moyenne d’Américain moyen…Passionnant, donc…

« Stan ? »

Jake se tourna lentement avec une certaine difficulté.
Un peu gros pour sa petite taille, il ne prenait plus vraiment soin de son corps depuis qu’il avait dépassé la trentaine et que Anna avait eu leur fille…il pensait qu’il n’en avait plus besoin maintenant qu’il avait une famille. A quoi bon s’infliger des heures de sport quand on a déjà une femme ? Il n’y a plus de raison pour ça…
Il soupira donc légèrement en se retournant sur sa chaise, essayant de comprendre pourquoi son collègue ne mettait pas dans sa main qu’il avait levé le magazine de foot qu’il lui avait demandé quelques secondes auparavant, l’insultant intérieurement pour l’exercice qu’il lui faisait faire.

« Stan, qu’est-ce que tu fous ? »

Jake regarda son collègue et ami, et ne comprenait pas ce qu’il se passait. Stan avait le regard fixé sur l’écran devant lui, la bouche grande ouverte et le magazine levé vers son camarade, comme si il avait voulu le lui passer mais s’était arrêté en route.
Ca n’était pas normal…ça n’était pas normal du tout, même.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Un zeste de peur apparut dans le ton de Jake quand il dit ça. Il n’aimait pas l’attitude de Stan. Celui-ci n’était pas quelqu’un qui était terrifié ou stupéfait pour rien…il était plus du genre blasé de tout, en fait, et ça énervait en général beaucoup de monde. Et donc, le voir ainsi, le voir totalement stoppé dans son geste et le visage décomposé par la surprise…ça n’était pas bon signe. Ça n’était pas bon signe du tout, même. Quelque chose clochait, et Jake sentit que c’était quelque chose de très gros.

« Stan…
Putain, dis-moi ce qu’il… »

Mais Jake ne put aller jusqu’au bout de sa phrase.
Son regard venait de se poser sur l’écran que son ami fixait d’une manière étrange jusque là, et il sentit son cœur se serrer alors que la surprise apparaissait aussi sur son visage. L’ordinateur s’était emballé. Les lignes normalement horizontales calculant le degré de danger sismique pour la Côte Ouest des Etats-Unis, en général nul et heureusement d’ailleurs venaient de s’emballer, et faisaient désormais d’étranges et très dangereuses gribouillis verticaux.

« Oh merde… »

Jake savait ce que ça voulait dire. A quelques kilomètres d’eux, une onde de choc s’était produite, et avait affolée leurs appareils, qui étaient en train de devenir complètement fou. Ça ne pouvait dire qu’une chose…Ca ne pouvait dire qu’une seule et horrible chose…un séisme commençait sur la Côte Ouest.
Un séisme inconnu et apparut là comme par magie venait de débuter dans le pays, et tout particulièrement à Downtown Los Angeles, le centre ville de la Cité des Anges, normalement ravagée par ce qui venait d’arriver…Normalement, oui…Mais tout n’est pas toujours normal dans ce monde un peu, et ces deux hommes allaient très bientôt l’apprendre, alors qu’ils se jetaient sur leurs téléphones pour appeler leurs patrons en espérant pouvoir sauver quelques vies par ces simples gestes, même si ça risquait d’être inutile…

Los Angeles.
Le quartier de Downtown, pour être précis.
Et le Lycée Eobard Thawne pour être encore plus précis. Léonard Snart venait de tirer vers la jeune femme qui représentait pour lui tous les adolescents qu’il haïssait maintenant de tout son cœur, mais tout ne se passa pas réellement comme prévu. Un élément nouveau et étrange apparut dans cette équation simple de mort et d’horreur, et changea totalement son résultat…pour le meilleur et pour le pire, selon les points de vue.

Alors que la balle filait du canon de son arme vers la jeune fille, une étrange traînée rouge et or fit son apparition aux côtés de Léonard. Cela ne se passa qu’en quelques millièmes de secondes à peine et il ne put pas vraiment voir ce qu’il se passait, mais Snart était sûr de voir…quelque chose dans cette traînée. Ou plutôt quelqu’un. Oui. Quelqu’un. Il était sûr de voir une forme vaguement humaine dans cette longue ligne colorée qui passait à ses côtés et filait vers sa victime, alors que le temps semblait arrêter sa course pour laisser cet étrange phénomène faire ce qu’il avait à faire devant les yeux pétrifiés du tireur.

Evidemment, il ne savait pas ce que c’était et ça ne se passa que durant un bref instant, mais Léonard était certain qu’il s’agissait…qu’il s’agissait d’un homme, oui. D’une personne qui se déplaçait à une vitesse fantastique, et s’était posté juste devant la jeune fille pour arrêter la balle…oui, pour l’arrêter. Pour réellement l’arrêter, oui, aussi surprenant que ça paraisse.

« Mon dieu… »

Léonard n’en croyait pas ses yeux.
En quelques instants à peine, il avait vu une étrange traînée passer à ses côtés avant de se mettre devant la jeune femme et…et d’empêcher cette foutue balle de la transpercer et de rendre justice à son Jamie ! Même si il ne savait toujours pas vraiment ce qu’il passait et qu’il sentait que le temps était au ralenti, Snart sentit alors la colère monter au fond de lui malgré l’incompréhension et la surprise, et il leva à nouveau son arme vers sa cible, espérant, priant même pour l’atteindre cette fois-ci et faire en sorte que son enfant soit enfin vengé…Oui…Pour que son Jamie reçoive enfin le repos qu’il méritait tant…

« Crève ! Crève, ordure !
- Non. »

Une voix venait de se faire entendre juste derrière lui. Léonard ne l’entendit que trop tard, ne comprenant pas d’où pouvait venir ce simple mot alors qu’il n’y avait personne autour de lui, les étudiants s’étant tous couchés sur le sol dès que la détonation s’était fait entendre et avait arrachée les tympans de tout le monde.

Néanmoins, Snart sut ce qu’il se passait quand il sentit son arme être arrachée de son bras et son corps être propulsé au sol : l’homme ou la chose vaguement humaine qui avait empêché sa balle d’atteindre la fille s’occupait maintenant de lui, et il voulut alors lui dire quelques mots pour l’empêcher de le stopper dans son action, pour lui expliquer à quel point ce qu’il faisait était juste, mais plusieurs coups de poing s’abattirent sur son ventre et l’empêchèrent d’émettre le moindre mot.
Il tomba alors rapidement dans l’inconscience, n’ayant même pas le temps de voir la traînée rouge et or partir de la cour du lycée après avoir empêchée la jeune fille visée de tomber sur le sol à cause de l’émotion…Tout ceci ne s’était passé qu’en quelques secondes à peine, et personne n’y comprenait rien, évidemment…Léonard avait été stoppé, roué de coups et tout le monde était vivant…Normalement, c’était impossible…Oui…Normalement…Mais le normal n’avait plus réellement cours dans ce monde, et depuis plusieurs années déjà…




« Barry ! Mais qu’est-ce que tu fous ?!
- Ca va, j’arrive. Ne crie pas comme ça.
- Mais t’as tout loupé, espèce d’imbécile ! »

Barry Allen sortit calmement du lycée Eobard Thawne. Son meilleur ami, Hunter Zolomon, l’attendait déjà dehors, son téléphone portable dans la main et visiblement surexcité. Autour d’eux, des centaines d’adolescents imitaient Hunter et commençaient à prendre des dizaines de photographies de ce qui se déroulait dans la cour, malgré la présence des policiers depuis quelques minutes.

« Si tu veux dire qu’éviter de se faire menacer par un taré avec un flingue, c’est tout louper, je suis prêt à faire ça chaque jour, vieux…
- Oh, arrête tes conneries ! »

Zolomon était un jeune homme brun de dix huit ans au teint sombre et au sourire facile. Il ne ressemblait pas vraiment à son meilleur ami Barry, aux cheveux blonds, à la peau claire et à la joie pas toujours totalement assumée. Ces deux adolescents étaient des sortes d’antithèses, mais ils étaient liés depuis qu’ils s’étaient battus ensemble quand ils avaient huit ans à peine. Depuis, ils étaient réellement inséparables, même si quelques engueulades gentilles apparaissaient parfois…comme aujourd’hui, malheureusement.

« Ces tarés sont en train de tout enlever ! On va tout perdre !
- Tout perdre ? Comment ça ?
- Mais tout ce qui pourrait nous rendre célèbres, imbécile ! »

Barry soupira légèrement.
Il se passa lentement la main dans ses cheveux très courts en regardant son meilleur ami essayer d’avoir une bonne photographie du type inconscient sur le sol, et de la balle stoppée miraculeusement dans les airs. Ça ferait le tour de la ville, de la région, du pays et même du monde entier avec Internet, et Allen souriait déjà de tout ça.

Hunter allait faire tout ce qu’il pourrait pour pouvoir devenir célèbre avec tout ça, mais si il arrivait, par chance, à prendre une image de cette balle ou de ce type complètement fou…ça ne servirait pas à grand-chose. Des dizaines d’autres réussiraient à faire de même et diffuseraient leurs œuvres sur le Web, et Zolomon ne serait qu’une goutte dans toute cette université d’informations. Mais bon, si ça lui faisait plaisir…

« Ouais…
Essaye d’être célèbre, vieux… »

Le jeune homme sourit légèrement en voyant Hunter se faire bousculer par quelques policiers logiquement inquiets par ce qu’il venait de se passer. Son sourire s’accentua d’ailleurs en ayant cette pensée. Personne ne comprenait. Personne ne savait ce qu’il s’était passé. Personne oui…personne sauf lui, évidemment. Personne sauf la personne qui venait de sauver une jeune fille innocente et de protéger des dizaines d’autres adolescents de la folie furieuse d’un taré avec un flingue.

« Moi, je le suis déjà… »

Barry aimait ça.
En croisant les bras, en regardant tous ses collègues et camarades essayer d’avoir une photographie de ces événements en espérant faire la une d’un journal ou d’être populaire sur Internet, il se sentait vivre…il se sentait exister, même.
Il était celui qui avait fait ça. Il était celui qui venait de faire tout ça, et même si il ne savait pas vraiment comment tout ça fonctionnait…le jeune homme aimait ça. Il aimait cette sensation de puissance qui coulait dans ses veines quand il se laissait aller à courir, à utiliser cette vitesse qui le rendait extraordinaire. Il aimait ça, oui. Il adorait, même.

« Bon…
Et ben on va rentrer main…ARGH !!! »

La douleur fut fulgurante. Alors que Allen se tournait vers l’arrêt de bus pour pouvoir prendre son bus et sauver les apparences, il sentit son ventre se retourner à l’intérieur de lui et son cœur se serrer. Ses mains se crispèrent très violemment alors que sa bouche s’ouvrait en grand, et qu’il ressentait une souffrance jamais vécue auparavant.

« Aaaaarghh !!! »

C’était monstrueux.
Absolument monstrueux.
Barry ne savait pas ce qu’il se passait, mais il sentit ses jambes se défiler sous son corps, alors qu’elles étaient devenues ce qu’il aimait le plus au monde depuis qu’il avait découvert son don, une semaine auparavant. La douleur s’intensifiait à chaque instant, alors qu’il n’arrivait plus du tout à bouger. Celle-ci était apparue en quelques secondes à peine, paralysant ses membres par sa force tandis que son cœur explosait dans sa cage thoracique et qu’il se sentait peu à peu mourir…

« Aaahh… »

Le jeune homme sentit la douleur devenir de plus en plus violente et intense, et il ne put que voir Hunter et d’autres venir au-dessus de lui avant de tomber dans l’inconscience la plus profonde…La souffrance l’emporta donc en quelques secondes à peine, alors qu’il ne comprenait toujours pas ce qu’il s’était passé et ce que ça voulait dire…Tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait affreusement mal, et qu’il ne pouvait plus le supporter…Le noir se fit quand la lumière disparue, et il plongea dans l’inconscience la plus violente et la plus insupportable de sa courte existence…

 
 
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