Auteur : Ben Wawe
Date de parution : Septembre 2007
Résumé des épisodes précédents : Barry Allen est le protecteur de Los Angeles, aidé par Hartley Rathaway qui a monté un site Internet sur lui et lui a fourni son costume. Mais en tant que Flash, il a beaucoup de soucis : ses pouvoirs le font souffrir, il a du mal à gérer sa double identité avec sa mère et son meilleur ami, et surtout il a failli mourir face aux terroristes du Zodiaque. Ceux-ci ont fait exploser l'US Bank Tower avec le héros à l'intérieur, celui-ci ayant survécu par une manière inconnue. Le Zodiaque a attaqué un studio de télévision après que le journaliste Victor Sage les ait défiés en direct, mais Barry est arrivé pour le protéger. Malheureusement, ça s'est mal passé et le jeune homme est tombé, vaincu par une douleur mystérieuse et terrifiante. Il réussira quand même à partir, se fera punir par sa mère et sera encore plus inquiet par rapport à ses étranges crises de douleur. Et, dans l'ombre, le Zodiaque semble beaucoup en savoir sur lui...
« Je pensais pas qu’il y aurait tant de monde.
- Moi non plus… »
Staples Center de Los Angeles. Le plus grand complexe sportif de la ville, qui accueillait, chose unique dans les grandes arènes américaines, pas moins de cinq franchises locales : le basket-ball masculin et féminin de haut et petit niveau, le football américain en salle et enfin le hockey sur glace.
C’était d’ailleurs grâce à la présence d’une patinoire dans cet immense complexe que Barry Allen et sa mère étaient présents ce soir-là, extrêmement bien habillés et sortants du taxi qui les avait amenés jusqu’ici.
« Heureusement, on a des billets.
- Ouaip. Tu les as ?
- Oui, oui… »
Nora Allen fouilla encore une fois dans son sac à mains et en sortit les deux petits papiers montrant qu’ils pouvaient facilement entrer de suite dans l’arène. Elle sourit en même temps que son fils, avant de faire claquer ses talons à aiguilles argentés sur le sol, se déplaçant rapidement vers l’entrée, très élégante dans sa robe aux paillettes lumineuses.
« Allez, Barry, dépêches-toi… »
Barry sourit discrètement en suivant difficilement sa mère entre les dizaines de personnes qui attendaient pour s’acheter un des rares billets encore en vente. Eux en avaient eus grâce au conseil d’administration de l’entreprise de Nora, qui avait décidé de faire un beau geste envers ses meilleurs employés en les invitant à la représentation de ce soir. Tous ceux qui avaient bénéficiés de ce cadeau avaient évidemment été fous de joie, étant donné que cela allait leur donner la possibilité de passer quelques heures dans un endroit magnifique et devant un spectacle absolument merveilleux. Même si le jeune Allen n’était pas sûr d’apprécier.
Le Staples Center avait été ouvert, ce soir-là, pour une représentation spéciale de…patinage artistique. Oui, de patinage artistique. Bien sûr, il s’agissait là de l’unique spectacle du meilleur patineur du pays, double champion olympique, champion du monde depuis des années et idole de bien de fans. Bien sûr, c’était une occasion en or, et personne n’aurait voulu manquer de voir Roscoe Dillon en action, vu ce qu’il pouvait faire, mais…mais lui Barry s’en fichait un peu.
Il n’avait jamais été fan de patinage artistique, à la différence de sa mère. Enfin, seulement depuis quelques temps. Depuis la mort de Henry Allen, elle avait tenté de trouver un sens à sa vie, et avait eu beaucoup de mal à gérer l’absence de son mari. Leur fils aussi avait eu beaucoup de difficultés à gérer tout ça, mais il y parvenait maintenant grâce à certaines activités annexes.
Nora Allen, elle, avait réussie après plusieurs semaines à se remettre de son drame en se trouvant une nouvelle passion : le patinage artistique. Et c’était bien pour ça, c’était bien pour lui faire plaisir que Barry avait accepté de sacrifier une belle soirée d’été où il aurait pu traîner avec Hunter ou aller déconner sur Internet avec Hartley.
Oui. Il voulait lui faire plaisir en venant ici. Mais aussi, il voulait se faire pardonner.
Ca faisait bientôt deux mois que sa mère lui avait fait passer un examen très dur après ses quelques heures d’absence à combattre le Zodiaque…et elle n’avait toujours pas pardonnée, et surtout pas oubliée. Bien sûr, leurs relations allaient un peu mieux, maintenant, et toute personne extérieure aurait pensée qu’elle avait décidée d’aller au-delà, mais lui savait qu’il n’en était rien.
Elle faisait comme si pour faire bonne figure et parce qu’elle l’aimait, mais il la connaissait assez pour savoir qu’au fond, elle restait une mère blessée et surtout déçue. Il avait trahi sa confiance, et Barry devait absolument tout faire pour reconquérir cette confiance et surtout l’estime de sa mère.
Ca expliquait donc sa présence au Staples Center ce soir-là, même si il n’aimait absolument pas le patinage artistique, et qu’il se demandait bien comment il allait pouvoir s’occuper pendant ces heures à venir.
« Ah, voila l’entrée… »
Sa mère rayonnait de joie, et cela lui arracha un sourire. Depuis quelques semaines, Nora Allen n’allait pas vraiment bien. Le souvenir de son mari lui revenait souvent en mémoire, et en plus son fils avait été malade avant de trahir sa confiance. Barry savait bien, en la voyant dans la vie de tous les jours, qu’elle souffrait beaucoup, mais qu’elle ne voulait absolument pas le montrer : elle était trop fière pour ça.
Evidemment, il aurait voulu lui parler, essayer de lui dire qu’il était là pour elle, qu’il pouvait l’aider, mais comment faire ça avec quelqu’un qui refusait de communiquer, qui refusait d’accepter ses faiblesses ? Sa mère avait toujours été ainsi, et il devait donc utiliser des moyens détournés pour lui montrer qu’il tenait à elle et qu’il était là pour l’aider.
« Bonsoir. »
Nora sourit avant de donner les places, et devant les yeux pratiquement hargneux des dizaines de jaloux se pressant autour du complexe, elle et son fils entrèrent dans l’énorme bâtiment. En quelques minutes à peine, ils passèrent dans différents couloirs, menés par des agents de la sécurité et des hôtesses d’accueil en petites tenues.
Barry s’en sentit d’ailleurs quelque peu troublé, même si il fit quelques petits clins d’œil discrets aux jeunes femmes, chose qu’il ne faisait que rarement d’habitude. Mais là, il avait envie de tester un peu les limites de sa timidité, et la pénombre des couloirs l’aidait bien à tenter ce qu’il ne ferait pas habituellement.
« Ce sont nos places. »
Le jeune Allen avait montré deux sièges au troisième rang, et ils allèrent tranquillement s’y installer. L’intérieur du complexe était tout aussi énorme que l’extérieur, mais le plus impressionnant était évidemment la présence de centaines de personnes. Toutes les places semblaient prises, et l’excitation montait lentement dans les gradins, certains fans agitant de plus en plus vite des drapeaux américains ou levant des effigies de Roscoe Dillon, LA star du patinage mondial.
« Qu’est-ce que je suis excitée ! »
Nora se tourna vers son fils, un énorme sourire sur le visage. Voir sa mère dans un tel état choqua quelque peu le jeune homme, mais elle semblait tellement heureuse qu’il en fut vraiment touché. Elle n’avait plus été ainsi depuis des années, et ça lui faisait vraiment plaisir de pouvoir apercevoir sa mère ainsi.
« J’espère que ça sera bien…
- Bien sûr que ça sera bien ! C’est Roscoe, Barry ! Roscoe ! Le meilleur du monde ! »
Une ola prit alors l’intérieur du Staples Center, et Nora leva les bras très hauts sous le regard circonspect de son fils. Il n’avait jamais vraiment vu sa mère ainsi, et même si il appréciait ça, il commençait à se demander si elle n’était pas en train de perdre un peu les pédales…elle se comportait comme une adolescente, après tout, et ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire devant son fils de dix huit ans.
« Hum…tu penses qu’il se donnera à fond ? »
Alors que Nora était en train de participer au deuxième tour de la ola, elle se rassit et lança un petit regard noir à Barry. Celui-ci comprit qu’il venait de faire une erreur, et qu’elle risquait de partir encore dans un de ses délires de fan, comme ceux qu’il avait dû subir toute la journée.
« Bien sûr ! Nous sommes à quelques mois des prochains JO et il a besoin de s’entraîner. Je pense qu’il va peaufiner ici ses dernières figures, mais surtout…c’est Roscoe, Barry ! C’est le meilleur patineur de notre pays et du monde ! Il se donne toujours à fond, surtout devant ses fans ! Surtout devant les Américains ! »
Elle parlait avec force et conviction, et le jeune Allen aimait voir ça chez sa mère. Il la sentait vraiment vivante dans ces moments-là, et il était sûr qu’elle ne pensait plus du tout à son père, qui venait trop souvent hanter ses pensées depuis sa disparition. Et il était vraiment heureux que Nora revive malgré la mort de son unique amour, même si elle le fatiguait quand même un peu avec son patinage artistique dont il n’avait rien à faire.
« Et d’ailleurs, tu devrais savoir que…OOOOOOOOH !!! »
Nora s’était levée et avait criée de toutes ses forces, sa bouche faisant sortit cette syllabe avec conviction en même temps qu’elle montrait son grand sourire. Barry tourna immédiatement sa tête vers la glace que sa mère fixait en tapant des mains, et comprit immédiatement la raison de l’attitude de sa mère, qui était exactement la même que les centaines des personnes présentes dans l’enceinte : Roscoe Dillon venait d’arriver.
« ROSCOE ! ROSCOE ! ROSCOE ! ROSCOE ! »
La salle entière scandait le nom de l’homme qui venait d’entrer sur la glace, chaussé évidemment de ces patins qui avaient faits sa gloire. Calmement, il avança sans se presser au milieu de la glace, et leva tranquillement ses bras vers le ciel.
Immédiatement, les fans en furie crièrent encore plus et tapèrent encore plus dans leurs mains, et Barry vit alors que sa mère faisait partie de ces gens qui se laissaient totalement aller lorsqu’ils voyaient leur idole.
« ROSCOOOOOOOOOE !!! »
Nora Allen sauta pratiquement sur place quand Dillon commença lentement à tourner sur la glace. Il faisait un cercle et semblait ne pas vouloir s’arrêter. Même si il n’avait pas grand-chose à faire de cette discipline, Barry comprit quand même ce qu’il était en train de faire. Sa mère lui en avait très souvent parlé, et c’était le « coup » préféré de ce patineur génial : la toupie.
La toupie était en fait une figure qui n’était faite que par Roscoe Dillon, étant donné qu’il était le seul à la réussir sans tomber, se faire mal ou tout simplement être indisposé après ça. Cela consistait à tourner rapidement autour de l’endroit où vous aviez été précédemment, d’obtenir de plus en plus de vitesse, avant de retourner à cet endroit et d’utiliser votre vitesse obtenue auparavant pour tourner sur vous-mêmes.
Là, vous deviez tourner, tourner et encore tourner, jusqu’au moment où vous le voudrez ou le pourrez, avant de vous stopper doucement et sans être indisposé ou patraque.
Il avait créé cette technique, et ça avait fait à la fois sa renommée, mais aussi son surnom : Roscoe Dillon était dit la Toupie, et c’était devenu sa marque de fabrique. Il finissait toujours ses spectacles par la Toupie, et il ravissait donc à chaque fois ses fans ainsi.
Ici, Barry comprenait bien que le patineur voulait de suite rendre la salle entièrement folle en commençant par sa spécialité. Le jeune homme sourit légèrement en voyant cela : même si il ne l’aimait pas particulièrement, c’était quand même une bonne idée pour faire monter la tension et la folie chez les spectateurs.
« TOUPIE ! TOUPIE ! TOUPIE ! »
Dillon venait d’arrêter de tourner pour aller se planter à l’endroit où il avait été pour commencer à faire son coup le plus difficile et le plus complexe. Le jeune Allen se surprit alors à se lever et à taper dans ses mains : malgré son désintérêt plus ou moins affiché de la discipline, faire ça relevait quand même de l’exploit, et il se devait d’encourager quelqu’un qui risquait sa santé pour contenter des inconnus qui avaient payés pour voir ça.
« WOUUUHOUUUUUU !!! »
Sa mère venait à nouveau de crier, tandis que Dillon continuait de tourner sur lui-même. Dans quelques secondes, il allait s’arrêter et se poser tranquillement, l’air franc et fier. Dans quelques secondes, la salle allait encore plus se déchaîner et entrer dans une folie certainement communicative. Dans quelques secondes, Roscoe Dillon aurait encore plus la gloire pour lui, et pour lui seul.
Mais ces secondes ne vinrent pas. Une explosion vint briser la glace à quelques mètres du patineur, et celui-ci s’écrasa violemment sur le sol à cause de l’onde de choc, tandis que les spectateurs commençaient à crier et que Barry sentit le cœur de sa mère se briser en voyant son idole tomber brutalement, pour peut-être ne pas se relever.
« Bordel de merde. »
Stan n’avait pu s’empêcher de dire ça en voyant la panique qui prenait maintenant les spectateurs du Staples Center, qui tentaient tous de fuir et qui créaient donc d’énormes bouchons et d’énormes mouvements de foule dangereux vers les sorties. Jake, à ses côtés, était levé comme lui, et voyait passer des dizaines de personnes devant lui.
« Tu crois qu’il est blessé ? »
Son collègue, qui était en train de pester contre les imbéciles qui voulaient à tout prix sortir et se mettaient donc tous en danger, regarda dans la même direction que son ami. Depuis deux minutes que l’explosion avait stoppée le spectacle, Roscoe Dillon n’avait pas bougé le moindre pouce.
Allongé sur la glace qui était brisée à quelques mètres de lui, il était immobile. Et ça n’était pas franchement bon signe.
« J’en sais rien…
- Qu’est-ce qu’on fait ? »
Stan soupira. Que pouvaient-ils faire ?
Ca faisait plusieurs semaines que Flash n’apparaissait presque plus. Depuis l’affaire avec le Zodiaque, qui avait fait grand bruit et leur avait permit de récolter quelques informations sur leur cible, le héros de la ville ne se faisait pratiquement plus voir. Evidemment, il continuait à opérer et à arrêter les criminels, mais il ne se stoppait plus pour aider la police ou bien pour poser pour les journalistes.
Désormais, Flash était une ombre écarlate qui protégeait la ville. Et ils n’aimaient pas ça.
A cause de ça, les deux scientifiques étaient régulièrement engueulés par leurs chefs, et même si ils leur disaient qu’ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour réussir leur mission…ça se passait quand même assez mal. Celui qu’ils devaient observer de près leur échappait à chaque fois, et même les informations récoltées ne leur permettaient pas d’avoir quelque chose de stable et de crédible à présenter à leurs patrons.
En clair, ils étaient dans une impasse, et ils savaient qu’ils risquaient leurs carrières dans cette mission. Fatigués par tout ça, les deux hommes avaient décidés de se prendre une soirée de repos en venant ici, et un de leurs collègues leur avait trouvés ces places grâce à des amis dans l’organisation de l’événement. Ils pensaient être au calme ici et profiter de quelques heures de simple plaisir, mais apparemment, le Destin avait vraiment décidé de tout faire pour les faire plonger…et il s’en sortait vraiment bien.
« Qu’est-ce qu’on fait ? »
Il soupira en se tournant vers son ami, qui affichait le même visage fatigué et lassé que lui alors que les forces de sécurité tentaient d’approcher de Dillon et de savoir ce qu’il venait de se passer.
« On se ca… »
Mais Stan ne put finir sa phrase : une autre explosion craqua un bout de la glace, et un bout du plafond tomba lourdement avant de laisser apparaître un être humain accroché à une corde et à l’air très étrange.
« Mais qu’est-ce que…
- Bonsoir Los Angeles ! »
L’homme parlait d’une voix enjouée et dynamique, mais ce n’était pas ça qui venait de bloquer tous les regards des personnes présentes sur lui…c’était son accoutrement qui attirait vraiment l’attention.
Vêtu d’une combinaison militaire teinte en bleu qui entourait tout son corps, il avait aussi un bandeau qui protégeait ses yeux et empêchait une reconnaissance immédiate. Ses cheveux blonds étaient très clairs, et il avait évidemment des bottes et des gants de la même couleur que sa combinaison. En plus, il portait différentes sacoches sur son costume, et son sourire était énorme, même si il avait un petit côté apeurant vu ce qu’il venait de faire.
« Je suis le Trickster, et je viens de poser des bombes sur les murs qui font suite aux portes par lesquelles vous voulez passer. Et là… »
Il appuya sur une de ses sacoches. Des petits bips se firent alors entendre près de chaque porte de sortie, et immédiatement tous les spectateurs arrêtèrent de vouloir fuir pour se poser et ne plus bouger un seul pouce.
« …je viens de les activer. Je vous déconseille donc de partir. »
Un frisson parcourut toute la salle, tandis qu’il continuait toujours à parler de sa voix enjouée. Il semblait prendre ça à la rigolade, alors qu’il avait peut-être blessé gravement Roscoe Dillon et qu’il menaçait des dizaines de personnes. Ce type était certainement fou, pensa Jake en continuant à l’observer.
« Vous devez très certainement vous demander ce que je veux, mais rassurez-vous : que du classique. Argent, bijoux, cartes de crédit, papiers…en bref, vos objets de valeur et vos portefeuilles. Vous les jetez tous sur la glace. Maintenant. »
Personne ne bougea, chacun étant plus paralysé par la peur que par l’envie d’être courageux et insolent face à un type costumé qui terrifiait tout le monde.
« Oh, et si vous n’obéissez pas ou si les agents de la sécurité désirent intervenir, sachez que je ferais exploser les bombes d’une sortie pour montrer que je suis sérieux. Et donc, il y aura des victimes… »
Le Trickster laissa un petit silence, même si il continuait toujours de sourire.
« Votre argent et vos bijoux, donc. Vite.
- Non. »
Toute la foule se tourna vers le côté Est de la glace, d’où la voix était venue. Différents sourires apparurent peu à peu sur la foule tandis que les gens reconnaissaient le costume et l’attitude de l’être qui venait de parler. Flash. Flash était là.
« Non, tu n’auras rien. Descends de là et bats-toi comme un homme.
- Comme un homme ? »
Apparemment peu impressionné, le criminel sourit encore plus et appuya sur une de ses sacoches.
« Ce n’est pas mon style, bolide… »
Soudain, la glace explosa à droite et à gauche de Flash, craquant l’étendue solide et faisant lourdement tomber le jeune homme au sol, du sang commençant lentement à couler de son visage collé contre la glace. Le héros avait été apparemment prit de vitesse, même si ça semblait impossible, et…il ne se relevait pas. Flash ne se relevait pas…