Urban Comics
  Azrael #6
 

Auteur : Baragon
Date de parution :
 

Alors que la fumée s’élevait encore du moteur de la camionnette « échouée » dans le réverbère, la lumière émanant de ses entrailles faiblissait à peine.
Les hommes aux noir combinaisons n’étaient pas de enfants de chœur, loin de là, leur chef les avait mené au tréfonds de ce que certain nommerait l’enfer… « au nom du seigneur » leur annonçait-il toujours. Leur esprit ne pouvait plus plier devant quoi que ce soit, hormis leur indéfectible leader, leur morale était de l’acier le plus pur et le plus inaltérable… jusqu'à cet instant…

L’homme qui leur faisait face n’aurait pas du en être capable. Un instant auparavant il gisait dans le sommeil le plus profond, presque un coma. Mais maintenant il leur faisait face son corps semblait s’être enflammé à l’instant où il s’était redressé, se consumant implacablement sous leur yeux… mais il était toujours debout face à eux, malgré les flammes, malgré l’accident qui venait de les sonner quelques secondes, il était là… et de son unique œil valide, il fouillait leur âme, réduisant leur volonté en cendres jetées au vent.

- Qui vous envoies ?

Des mots simple, mais roulant comme le tonnerre, retirant peu à peu le sang de leur visage.

- C’est le père su…

Une balle tirée à bout portant venait de réduire l’homme au silence, son supérieur n’étant pas de la même trempe.
Il visait l’homme incandescent au moment où celui-ci leva la main, un geste anodin… s’il n’avait éventré le van et fait chauffer le canon de son arme, provoquant la détonation des cartouches dans le chargeur. Maintenant sa main blessé sur son torse, le chef du petit groupe ne pu que voir la main couverte de flammes se tendre et le saisir à la gorge.


                                                       *
                                                      **


De nouveau l’impression de voir les choses de l’extérieur, flottant dans le néant spectateur sans substance de ses propres actes. Mais un détaille avait changé, point de forêt ici, pas plus que d’étendue sauvage… du béton, de l’asphalte… et un homme en train de mourir au bout de son bras…
De mourir ?

Maintenant il en été sur, Michael était bien « retourné sur terre » mais il n’avait pas le moindre contrôle sur ses actes. Et pourtant… cette impression étrange… comme si son corps était conscient de sa présence, quel qu’en soit la manière. Oui, alors même que le commando étouffait, sont propre regard était braqué sur lui, cette lueur…
Une idée désespérée.

- Lâche le !
Il ne répondra jamais s’il meurt, et tout sera perdu.

Le regard ardent de son propre corps ne semblait pas changer d’un iota. Et pourtant le bras se faisait un peu plus lâche. Le choc des volontés, les braises braquées sur son âme exerçant un pression implacable.

- Si tu es encore dans les parage Carmikael… aide moi… non de dieu aide moi ! Je ne veux pas de sang sur mes mains !



                                                    *
                                                    **


Pour l’exécuteur des hautes œuvre du père supérieur, la situation ne faisait que varier ces dernières secondes. Tout d’abord la lumière et l’accident, son subalterne à réduire au silence… jusque là rien que la routine. Puis tout est parti de travers, leur « colis » inconscient qui s’embrase, son arme qui lui explose dans la main… et maintenant cet étau implacable qui lui broie le larynx. Et soudain, encore un revers de fortune. L’étau se desserre, son tortionnaire semble perdre pied.

- Le seigneur me tend la main en ses heures noires !

Projetant violemment son genou dans l’estomac de son adversaire il se libère, un coup de coude dans la mâchoire plus tard et il roule à terre. Et c’est avec un sourire mauvais qu’il prend la barre à mine sous son siège, de ces sourire que les suppliciés ont dues voir en Espagne… à l’époque ou le bûché fleurissait comme le chien dent.

Michael ne comprenait plus rien… quelques secondes plus tôt, il luttait pied à pied avec une volonté capable de raser une montagne, et maintenant il sentait le goût du sang tout en roulant au sol. Pourquoi lui rendre les rênes maintenant ? Pour le mater ?
La chute avait été douloureuse, il venait de rouler au bas des restes du van, la douleur à la jambe venait sûrement d’un éclat de métal attrapé dans la cascade. Mais l’autre question était : pourquoi c’était il raccroché à cette épée alors qu’il glissait sur la tôle ?
Peut de temps pour trouver une réponse, mais compte tenu du fait qu’il venait de s’en servir pour stopper la barre d’acier qui visait son crâne, peut importe. A peine le temps de se remettre sur pied et déjà les coups pleuve, les éviter est difficile pour qui ne c’est jamais entraîné. Rapidement il est acculé contre le mur alors que les derniers passant courent se mettre à l’abris autour d’eux. Et alors que ses bras s’engourdissent, son esprit se met à vagabonder…



                                                        *
                                                        **


L’odeur de la terre fraîchement retournée, la légère humidité d’une soirée de printemps, le hennissement d’un cheval…

Le voilà de nouveau dans cette clairière. Lieux de tant de leçons… douloureuse pour la plupart. Et cette soirée ne faisait pas exception, entraînement à l’épée avait dit maître Merion un pu plus tôt. Alors pourquoi ne devait-il sous aucun prétexte la sortir du fourreau ? Il est tout aussi simple de parer ainsi, plus même puisque l’on a plus à s’inquiéter de protéger le fil de la lame en parant du plat. Mais comment contre-attaquer ainsi ? Plusieurs fois déjà le simple bâton de son maître avait trouvé la faille de sa garde, sa cuisse entre autre s’en ressentait grandement.
Et comme souvent, c’est alors que les coups pleuvent encore que vient le véritable court…

- Ne t’ais-je donc rien appris chenapan ?
Une épée ce n’est pas seulement un côté tranchant et un côté à tenir… seul les idiots pensent qu’il suffit de faire entrer le bout tranchant dans son adversaire. Comment l’interroger ensuite s’il se répand sur le sol ? Et la miséricorde dans tout ça ?

Soliloquer n’enlève rien à la vigueur du bras du vieux chevalier, et chacun de ses coups pèse comme un manche de pioche sur la lame.

- Une épée c’est aussi une garde, sert t’en pour « crocheter » l’arme de ton adversaire et la dévier, voir la repousser et te créer une ouverture.

Un essai infructueux, puis un autre, encore et encore, en variant le moment ou la pose peut être ?

- Et bien je vois que quelques subtilité commence à rentrer dans ta tête de bois gamin. Une épée c’est aussi un pommeau, comme son nom l’indique tu peu le prendre dans la paume, ainsi tu tiendra ta lame comme une pique, avec bien plus de force. Mais bien utilisé c’est aussi une formidable matraque, il équilibre ta lame, un bon cinquième de son poids y est concentré. Réfléchi un peu, que je ne te mâche pas tout le travail.

Mais comment suffisamment s’approcher pour tirer profits de cette masse improvisée ? En forçant dans sa garde peut être ?

Et il prend de l’élan, assène un coups de toutes la force de ses bras… la parade est preste, mais le bâton va céder, c’est logique… ne ce le laissant pas dire, le vieil homme ne force pas contre le coups, il l’accuse, en amorite la force… et le voilà maintenant qui utilise l’arme de son apprentie comme un point d’appuis, faisant pivoter al sienne autour de cette axe improviser. Et c’est un coups sévère mais sans hargne qui lui atterrit dans le bras.

- Si tu compte finir bûcheron, dis le moi maintenant et pars sur le champs. Tu n’as nul besoin de mettre toute ta force dans tes coups, tu te laisse entraîner par ton élan et tu ne maîtrises plus rien. Je tente de t’apprendre la mesure dans tes actes… mais j’ai bien peur d’en arriver à l’âge de me retirer avant que ça ne te rentre dans le crâne.

Réfléchir, doser ses propres mouvements, une parade, une autre… chercher l’instant… une épée n’est pas qu’un bout tranchant qui termine un manche…

Et soudain, tout va très vite. Le disciple part, pivote, enroule avec sa garde et le pommeau de son arme file vers le visage de son vis-à-vis… il n’y a pas à dire, une paire de jeans ce n’est pas l’idéale pour la souplesse du mouvement.

Un jeans ?



                                                       *
                                                       **


Alors que le pommeau de l’épée s’écrase pesamment sur sa mâchoire, le commando s’affaisse doucement, sonné par l’impact, sa barre à mine tinte sur le sol. Tout allez pourtant si bien jusqu’au moment où son adversaire à eu l’air de somnoler… le regard vide et pourtant toujours aussi leste, plus doué même. Le seigneur donne, le seigneur reprend…

Michael Valley n’en revenait pas. Tout le long de cette espèce de rêve, comme il en avait tant fait dernièrement, il avait continué à se battre, l’emportant même finalement sur un homme dont le combat semble être le métier. Coup de chance phénoménale ou coup de pouce de Carmikael ?
Mais il faut en revenir aux choses importantes. L’homme est sonné et une question lui brûle les lèvres.

- Qui vous a envoyé bordel… QUI ?

Ayant pris l’homme par le col, li le relève un peu pour le secouer.

- Père… Weinsturb… attend… monastère…

De surprise, Michael lâche l’homme qui fini de s’assommer sur le macadam. Le père supérieur Weinsturb… après ce qui lui est arrivé plus t^to il aurait quand même pus s’en douter. Plu tôt ?

- Virginia !

Un cri du fond des tripes, plein de peur, d’appréhension… et pourtant d’une pointe d’espoir aussi. Mais le jour n’est pas à l’espoir…
Elle gis inerte dans ses bras, nul souffle ne passe ses lèvres pourpre…

- Je t’en prie… répond moi une dernière fois… encore un rêve qui se finit bien… comme pour la biche… je t’en prie…

Sa voie tremble alors qu’il en appel encore à cet inconnu qui le connaît si bien, à cette part de lui même, à moins que ce ne soit le contraire ?
Mais rien ne lui répond, pas de lumière, pas de plaie qui disparaît, aucune des couleurs de la vie ne revient à ce visage si près du sien. Petit à petit un sentiment lui vient… un sentiment d’impuissance, de tristesse profonde, de compassion… les sentiments d’un autre, qui ne peut rien pour celui qui est plus que son frère.

Lentement il se relève, hagard devant tant d’événement. Puis vient la colère, contre le « chevalier », contre son impuissance au moment où tant était en jeux. Puis contre lui même, incapable de faire un choix quand la situation l’exige, à moins que ce ne soit incapable de faire le bon choix ? Et enfin vient la colère contre le responsable de tout cela… une haine pure et incandescente qui cristallise en quelques instant. Un nom, un cri de rage avant que les flammes ne l’embrase !

- WEINSTURB !!!


                                                            *
                                                            **


La sensation aurait pu être grisante, filer dans l’air tel une comète incandescente, le cri de l’air surchauffé que l’on fend. Oui, sut put l’être… sans cette colère sous jacente à la moindre parcelle de son être, cette rage sourde alimentant le brasier dont il était le cœur. Michael Valley ne savait même pas où il se trouvait, il s’observait une fois encore de l’extérieur, mais sans être cette fois mêlé à l’air, il se trouvait simplement ailleurs, s’observant à travers un petit globe de lumière palpitante. Plus il y pensait et plus el lieux se définissait… une salle au parois de pierre taillée, une table de bois rustique mais robuste… un homme face à lui…

- Toi !
Pourquoi ne l’as-tu pas sauvé ? Pourquoi ?

Loin de la folle agitation qui régnait dans le globe, Michael semblait à bout de nerf, des larmes perlant à ses yeux, brouillant petit à petit sa vue.

- Je ne le pouvais déjà plus Michael… nous n’avons plus se pouvoir si la vie n’est plus présente.
Carmikael semblait toujours égale à lui même, c’est à dire identique à Michael si ce n’est sa tenue et la profonde tristesse sur son visage et dans sa voie. Et maintenant que Michael y regardais mieux, une autre différence le percuta de plein fouet. Carmikael était plus mure, quelques rides, la mâchoire un peu plus émaciée.

- Je t’ai vue sauver la biche dans nos rêves, je suis sûr que c’est toi qui m’a envoyé ce rêve pour battre ce fou sans le tuer… alors pourquoi pas cette fois ? Pourquoi elle ?
- Je te l’ai dis, mais tu n’écoutes pas… en puisant dans la force de… notre hôte, nous pouvons rendre vigueur aux vivant. Mais il était déjà trop tard pour elle.

Un long silence suivit, deux face d’une même pièce se faisant face dans le silence. Tandis que, dans le petit globe, les événement de précipitaient.



                                                       *
                                                       **


Les portes volèrent en éclat, cédant le passage à une incarnation de fureur primaire. Le hall fut prestement traversé, à peine la forme presque méconnaissable avait-elle daigné jeter un œil sur els dépouille des prêtre… elles étaient déjà là de toute façon… mais sa cible était toujours là, même à travers les épais murs il pouvait la sentir, légèrement altérée, mais bien présente. Une dernière porte, de nouveau un nuage d’écharde se consumant avant même d’atteindre le sol. Il était là, le responsable de tant de souffrance à travers le monde, car nombreuse furent les victimes de sa soif de pouvoir, de sa recherche effrénée. Mais non, décidément un détail clochait toujours.

Mathias Weinsturb était bien là, li dont l’ambition sans borne avait fait chapelain de l’ordre, simple étape sur le tortueux chemin de sa quête. Chemin qui l’avait entraîné jusqu’à la face de ce que l’ordre entier redoutait le plus… et de négocier avec lui. Mais comme dis l’adage : « Si tu dois souper avec le diable, munis-toi d’une très longue cuillère… »

Son visage exprimait une terreur sans fond, laquelle ne le partageait qu’à la surprise et la douleur sur ses traits. Car c’est bien là tout ce qu’il en restait, une tête posée sur le bureau, babillante d’effroi, laissant échapper de tout petit cris étouffée entre deux gargouillis abject. Car bien que privée de corps, ses lèvres murmuraient encore.

- Je ne le comprend pas, vois-tu…
Pourtant il a acquis ce qu’il désirait… la vie éternelle ! Et sans même avoir à te côtoyer. Non vraiment je ne vois pas pourquoi il ne me remercie pas…

Celui qui parlait était dans l’ombre, assis avec délisse dans ce même divan qui retenais notre héros voilà à peine une heure.


                                                         *
                                                         **


- Alors il est simplement trop tard ? Il est de l’autre côté et nous sommes bloqué là en attendant son bon vouloir ?
- Non… nous attendons simplement le dénouement. Tu devrais regarder dans ton dos Michael… les événements semble prendre en tournure particulière.


                                                            *
                                                            **


Là, simplement assis, se tenait cette être sans nom, l’homme sans sourire, ou plutôt sans lèvres, une simple fente barrant son visage, ne rendant son sourire que plus dérangeant… et ce regard…

Sans que son expression change d’un iota, la silhouette auréolée de flammes s’était tourné vers lui, impassible.

- Ne me regarde pas comme ça voyons. Vraiment tu me gène. Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas rencontré et je suis siiiiiii négligé. Une véritable honte tu ne trouve pas ?

Impassible, presque figé, les flammes semblait légèrement vaciller.

- Quand à vous deux… oui, vous deux, là bas, au fond de son esprit… oh vous ne devez pas manquer de place, tel que je le connais l’espace libre ne dois pas manquer. Ne faites donc pas cette tête, toi, le chevalier… ah, la tête qu’a fait ce duc quand tu l’a banni… cela m’a coûter cher de devoir me passer de lui, mais quel meilleur moyen d’attirer notre amis commun que la destruction d’un duc infernal ?
Et toi jeune homme… nouveau joueur à peine sur l’échiquier mais déjà dans la tourmente. C’est une décision courageuse d’avoir endossé le fardeau… impulsive et mal calculée… mais avec tant de panache.

Arpentant maintenant la pièce sous le regard ardent du nouvel arrivant, l’inquiétant mais fantasque personnage continuait son soliloque.

- Ah mes jeunes amis… si vous aviez pu nous voir du temps de notre jeunesse… du temps de la jeunesse du monde…
Un jour le vieux caractériel nous à tous réunis. Maintenant qu’il avait mis la dernière mains à sa création, il lui fallait nous donner à tous un rôle. Je me souviens comme hier du jour où il m’a fait avancé devant lui, et où il m’a fait le porteur de sa lumière…

Un sourire plus terrible encore tordait ses… le bas de son visage alors que l’éclat de ses yeux…

- Et chacun nous reçûmes une charge, un élément de sa création à incarner et croyez m’en certain d’entre nous écopèrent fatalement des moins reluisant. Jusqu'à cette sinistre farce qu’il nous fit alors que je me préparais déjà…
Le vieux fou choisit le plus calme et le plus inoffensif d’entre nous pour al plus lourde des charges. Ses mots résonnent encore dans la création…

A ce moment, la scène volât en éclat. Partant d’une détente plus vive que l’éclair, celui qui fut tour à tour Carmikael, Michael… et tant d’autre entre eux, jaillit vers son interlocuteur dans une gerbe de flammes, l’épée au point pour le fendre d’un formidable revers… qui ne fit qu’arracher un pan de la bibliothèque au mur, n’ayant rencontré rien de plus que du vide…

- Me crois-tu à ce point sénile que je reste à ta portée ? Je ne suis pas lui tu sais.

Vif comme la pensée, pour peux qu’il n’ai jamais été là se tenait son image, il avait traversé la pièce, échappant sans peine à ce coups que l’on aurait put croire de taille à éventrer une montagne.

- Où en étais-je donc… à oui, SES mots…
« Toi, oui… tu sera l’ange de la mort… Azrael »
Alors peut de temps plus tard je tentais mon « coup d’état » sur la création… et plutôt que de me prêter mains forte, toi qui avait hérité de tant de pouvoir… presque autant que moi…
TU… T’ES… BORNE… A RESTER NEUTRE !

Sur ses derniers mots, le bâtiment lui même vibra sur ses fondations, incapable toutefois d’avoir une quelconque influence sur ses deux occupant.

Tu es rester neutre et tu as prélevé ceux qui avaient chuté dans chaque camps… les conduisant au delà même du paradis… vers ce qui attend ceux qui en sont issue… il en est qui furent séparé ce jour là… si l’on peut parler de jour pour ce qui c’est déroulé en marge du temps même… et ce jour je fus vaincu, bouté hors de sa demeure par l’un d’entre nous. Plongé au cœur des ténèbre avec ceux qui m’avait suivit, prenant le Trône Ténébreux, moi qui fut « Luxifere » le porteur de lumière, l’étoile du levant… coupé de tout, obligé de gérer cette innommable fatras que l’on nome pompeusement « enfer », coupé de tout joie, coupé de la terre…

Un instant, il sembla presque nostalgique… un instant seulement avant de partir d’un rire dément…

- Mais aujourd’hui un inconscient à pris ma place… que de temps il lui fallu, croyant que je lui mettait des bâtons dans les roues alors même que sa réussite était si cher à mon cœur. Zarathos à atteint son but… et moi je suis enfin LIBRE !

A plusieurs reprise déjà, il avait disparue alors que le silencieux être enflammé avait labouré la réalité elle même de sa lame flamboyante... autant de bulle de savon explosant tandis que sa voie provenait d’un autre endroit.

- Pour ce soir tu ne m’amuse plus…


                                                               *
                                                               **


- Je en comprend pas… ce serais…
- Oui, le diable en personne fomentant pour… une escapade ?
- C’est la première fois que je te sent surpris.
- En effet… mais nous en finiront pas cette conversation je crois.
- Hé… qu’est-ce qu’il fait là ? Et pourquoi je me sens si…



                                                                 *
                                                                 **


- Bienvenu mon jeune amis… si tu savais comme je te suis reconnaissant d’avoir libéré mon si cher « amis ».


Sans savoir pourquoi ni comment, Michael venait de rejoindre son corps…

- Pour la peine, jouons… je vais m’amuser un peu à travers ce pays… à toi de m’en empêcher si tu le peux.
Oh oui comme se sera drôle… toi et ce bon vieil Azrael sur mes traces…
- Mais…
- Pas de « mais » qui tienne, le « jeux » commence…

Aussi soudainement que possible, il disparue de nouveau. Michael se tenait prêt à devoir bondir à tout instant pour éviter… quoi au juste ?

- Pour que le jeux ai plus d’intérêt, je vous laisse une surprise… à vote charge de là découvrir !

Aussi soudainement qu’elle était apparue, la voie se tue au terme d’un long éclat de se rire dément qui vrille l’âme…

- Mais dans quel galère je me suis embarqué…


                             Epilogue :



La journée se terminait mal pour Isaac Stern…
Le travail d’un légiste n’a jamais rien eu de drôle, mais faire l’autopsie d’un collègue, à plus forte raison d’une amie…

- Et bien voilà Virginia, ce n’est pas vraiment la façon dont j’envisageais une soirée ensemble… tu démarrais plus habillée, et vivante surtout… des années durant…
Te revoilà à radoter et à chercher l’humour pour ne pas penser au pire, se disait-il. Comme le vieux bonhomme que tu es. Un vieux bonhomme qui doit autopsier quelqu’un qu’il voyais presque comme une fille… boulot de merde…

Machinalement, il finit de préparer ses instruments, matériel chirurgicale, dictaphone pour les conclusions… aussi moins qu’il décide de repousser, il va bien falloir commencer.

- La victime est une femme de type caucasienne, brune, 1m78…
Ne pas y penser… agit en professionnel…
La cause apparente de la mort est un impact de balle dans la poitrine. Le projectile est rentré entre les omoplates, puis ressortie par le plexus solaire. La perte de connaissance due être immédiate, mais bien que la blessure fut extrêmement sérieuse, il semblerait que ce soit la perte de sang qui ai conduit à l’issue fatale…
Courage vieux fou… le plus dure reste à faire…

Les examens préliminaire terminé, il fallait maintenant rentrer dans le « vif » du sujet… mais non, pas tout de suite… accorder encore quelques instant à un vieil homme pour se recueillir…

- Le rapport balistique indique un projectile de calibre militaire…

Non… impossible de continuer… mes mains trembles et ce n’est pas… professionnel… je lui doit au moins ça… une pause peut être… oui, un café brûlant le temps de retrouver mes esprits. Je déteste le café… mais personne dans ce fichue commissariat ne sait plus préparer un café, pas depuis qu’elle…

Le médecin légiste finit par abandonner son « antre », tirant une fois encore le drap sur une amie avant de sortir. La lumière s’éteint pour le moment…

Et dans le silence de la morgue vide, le drap se met lentement à bouger…
 
 
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