Histoire : Félina
Date de parution :
…Un bracelet !!! Soudain un bruit de porte qui s’ouvre, se fit entendre…
Sara se réveilla en sursaut et ouvrit les yeux, encore tout endormie.
« Hé ! Doucement ma belle tu ne va pas me dire que je t’ai fait peur ? Moi qui voulais juste être gentil et galant…hé bien c’est raté. »
Sara mis quelques secondes avant de remarquer Danny, il portait un plateau sur lequel il avait placé le petit déjeuné. Il avança doucement pour ne pas brusquer Sara et s’assit sur le lit a coté d’elle. Danny regarda Sara quelques secondes, il avait pris son air de grand frère protecteur.
« Ça n’a pas l’air d’aller…
- Si sa va très bien, j’ai juste fait un drôle de rêve mais pas de quoi s’inquiéter… »
Danny avait toujours les yeux rivés sur Sara et celle ci lui sourit pour le rassurer. Le jeune homme n’était pas totalement rassurer mais il savait que Sara ne lui dirait rien de plus que ce qu’elle avait dit alors il laissa tomber l’affaire.
Après avoir déjeuné, Sara et Danny retournèrent au commissariat. Tous deux habitaient loin du centre de Montréal, il leur fallut prêt d’une heure pour y arriver. A vrai dire, Danny n’avait pas fait très attention au chemin emprunté la veille et ils s’étaient un peu perdus. Et à vrai dire, de la nuit il avait neigé et une épaisse couche recouvrait la route. Celle ci était donc presque impraticable. Les deux coéquipiers avaient du faire la moitié du chemin à pied.
Tous deux furent content d’apercevoir au loin le commissariat. Dans la ville il n’y avait pas une seule voiture. Danny et Sara entrèrent enfin dans le commissariat après plus ou moins trois quarts d’heure de marche. Il faisait froid dehors et Sara était presque gelée. Le Lieutenant Duwez vint à leur rencontre en souriant.
« Tiens voilà nos collègues de Los Angeles… »
Le Lieutenant leur sera la main et les regarda longuement.
«Bien, vu que vous allez travailler avec nous…il vous faudra porter la tenue officielle…Vous trouverez celle ci sur votre bureau…Vous n’avez qu’a vous changez après je vous attends ici pour un petit briefing pour les informations éventuel que je dois vous fournir. »
Sara fit un bref signe de tête et parti avec Danny pour rejoindre leur bureau. Tous deux revinrent une dizaine de minutes plus tard dans leurs uniformes, une chemise grise, un pantalon bleu marin avec ligne jaune sur le côté externe de la jambe et des bottes de Gore Tex noires ainsi qu’une veste pare-balles. Ils avaient aussi une ceinture de travail comprenant poivre de Cayenne, bâton télescopique, Tazer et arme de poing. L’uniforme allait comme un gant à Sara et celle ci appréciait en partie les uniformes canadiens.
Sara s’avança vers le Lieutenant Duwez, celui ci lui lança un bref regard intéressé puis il repris son air sérieux. Il s’éclaircit un peu la voix et ajouta de suite :
« Bon j’ai quelques information pratique à vous donner…Tous d’abord, ici au Canada et vous l’avez sûrement remarqué, il neige souvent…Pour des raisons pratique nos policiers ne se déplacent pas en voiture…ce seraient trop dangereux avec le verglas…Mais ils se déplacent à cheval…Ca permet d’avoir plus de sécurité, une plus grande rapidité d’action en cas de besoin et nos policiers peuvent ainsi établir une certaine relation avec le cheval ce qui leur permet ainsi de ne pas toujours être sur les nerfs… »
Le Lieutenant fit une pause avant regarder Danny et de reprendre son discoure.
« Aussi, nos hommes sont en général formé pour pouvoir utiliser leur pistolet uniquement quand il est vraiment indispensable…Sinon ils essayent de raisonné le criminel pour que celui ci se rende de lui-même…J’avoue que ça arrive rarement…Enfin tout ça pour dire que vous ne devez utiliser vos armes qu’exceptionnellement… Voilà sur ce, l’inspecteur Bones va vous conduire à vos montures…Tachez de faire du bon boulot et d’arrêter ce criminel le plus vite possible… »
Le Lieutenant fit signe à l’inspecteur Bones pour que celui ci même Danny et Sara aux chevaux qui allait être leur seul moyen de transport. L’inspecteur Bones les conduisit à deux chevaux, l’un était grand et noir de jais avec une longue crinière frisée. L’autre était baie brûlée (brun foncé) avec une étoile blanche au milieu du front, il était presque aussi grand que l’autre.
Sans hésiter, Sara s’approcha du grand cheval noir. Elle caressa l’encolure (le cou) de celui ci avant de monter en selle. Danny fit de même avec le cheval baie. Sara lança un regard en biais à Danny avant de presser doucement les jambes pour que le cheval avance.
Avec Danny, le matin même elle avait définit un programme pour la journée. Danny lui devait aller voir Mélissa Martin, la mère de la plus jeune des victimes. Sara, elle, allait voir Madame Lemonier, la mère de jumelle qui avaient 16 ans et qui avait toutes deux été victimes de ce tueur.
Madame Lemonier habitait une petite maison dans les faubourgs de Montréal, le seul moyen d’y aller était de prendre le sentier que menait à la forêt nord-est de la ville. Après s’être séparé de Danny a un carrefour, le cheval de Sara piqua un galop. La neige était profonde d’une dizaine de centimètre ce qui faisait que le cheval laissait les traces de ses sabots dedans. Il fallut environs une vingtaine de minutes pour que Sara aperçoive la petite maison dont de la fumée s’échappait par la cheminée.
Sara fit s’arrêter le cheval noir, celui ci obéi docilement. Une fois les pieds au sol, Sara attacha le cheval a la barrière qui clôturait le jardin de la maisonnette. Sara fut accueillie par une dame assez élégante. Celle ci fit entrer Sara sachant parfaitement pourquoi elle était là.
« Je suis désolée de vous déranger Madame Lemonier, je travaille pour la police me Montréal, je suis inspecteur criminel et si vous me le permettez j’aimerais vous poser quelques questions… »
Madame Lemonier acquiesça et montra un fauteuil au coin du feu.
«Asseyez-vous, je vous en prie…puis-je vous offrir une tasse de thé ou de café ?
- Je veux bien une tasse de café, merci… »
Après avoir servi deux tasses de café, madame Lemonier vint s’asseoir à son tour au coin du feu. Sur la cheminée trônait la photo de deux jeunes filles dans la fleure de l’âge, à cheval et qui souriaient toutes les deux. Sara se tourna vers la dame qui avait pris place à coté d’elle.
Lenna et Julia sortaient enfin de cours après une journée épuisante, leur mère était en retard ce qui était assez rare. Il était là, il les observait. Elles étaient rayonnantes et belles pour leur âge. Un sourire sadique apparu sur son visage. Leur mère était en retard, autant profiter de l’occasion.
Il sortit de sa voiture et marcha vers les deux jeunes filles d’un pas décidé. Celle ci le regardèrent quand il s’approcha d’elles.
« Mesdemoiselles Lenna et Julia je présume… »
Les deux jeunes filles se regardèrent puis acquiescèrent ensemble.
« Je suis un ami de votre mère, elle m’a demander de passer vous prendre parce qu’elle sera un peu en retard…Elle viendra vous chercher à la maison… »
Sans se poser de question Lenna et Julia suivirent l’homme. Il avait une belle voiture du style grosse Alfa Roméo couleur noire. Il leur ouvrit la portière arrière et les jeunes filles montèrent en discutant entre elles.
Lui, il jubilait. Comment ces deux petites idiotes avaient-elles pu croire de telles bêtises ? Il démarra et roula une dizaine de minutes avant d’arriver devant les grilles d’un manoir. Il gara la voiture au garage et invita les filles à entrer. Lenna et Julia avaient complètement oublier leur mère et leur intéressement se portait sur le manoir.
Après leur avoir fait faire le tour du propriétaire, il leur offrit à boire. Cela va de soi qu’il avait mis quelque chose dans les verres, sans doute des somnifères.
Il les avait montées à l’étage et attacher chacune à un lit dans des pièces séparé. L’excitation du tueur était à son comble. Cependant il préféra attendre que les jeunes filles se réveillent pour pratiquer sur elle ses actes odieux et franchement dégueulasse. Il voulait les entendre souffrir, le supplier qu’il arrête. Ce qu’il ne ferait pas bien sur.
Quelques heures plus tard les deux jeunes filles étaient réveillées. Elles étaient affolées du fait qu’elle était attacher. Que se passait-il ? Pourquoi étaient-elles attacher ? Qu’allait-il leur arriver ? Que des questions auquel aucune ne pouvait répondre.
Un bruit de pas lourd dans l’escalier se fit entendre et un rire presque démoniaque émanât du même endroit. Un grincement sonore puis plus rien. Lenna écoutait en respirant doucement, la peur au ventre. Soudain elle entendit Julia hurlée. Qu'est ce qu’il lui arrivait ?
« Non, s’il vous plaît, je ferais ce que vous voulez mais arrêter…Non !!! je vous en supplie…arrêtez vous me faites mal…Non… »
Julia criait et ses cris étaient mêlés à des pleurs, ceux d’une enfant que l’on torture sauvagement. Soudain plus rien, plus un bruit. Puis de nouveau des bruits de pas mais cette fois ils se rapprochaient de la chambre où Lenna était attachée. Le grincement du parquet sous les pas du tueur se fit entre. Celui posa la main sur la poignée de la porte et la tourna doucement, lentement presque, pour faire monter la peur en Lenna. A ce moment, Lenna savait que s’en était fini d’elle… Et avant que l’odieux personnage n’entre pour lui faire subir le même sort que celui de sa sœur, Lenna eu une pensée pour sa mère. Mais Lenna ne pouvait se résigner à mourir, elle voulait vivre…
Soudain dans un claquement sonore la porte s’ouvrit sur…