Histoire : Félina
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Sara remercia Madame Lemonier pour avoir répondu à ses questions. La jeune femme décida d’aller retrouver Danny qui devait déjà avoir fini de poser ses questions à Madame Martin. Elle talonna l’étalon noir, celui ci parti au galop sur le sentier qui menait à la maisonnette.

Quelques temps plus tard Sara et Danny était tranquillement assis dans leur bureau, mettant en commun les différentes réponses qu’ils avaient eut.

«- D’après Madame Martin…sa fille Pauline n’avait pas d’ennemis…personne n’aurait pu lui en vouloir… Elle n’avait pas de petit copain… » disait Danny pendant que Sara observait les dossiers des victimes, cherchant le liens entre les jumelles et la jeune Pauline.

Soudain le visage de Sara s’illumina, elle venait de trouver un élément qui pouvait peut être leur donner une piste.

«- Danny regarde ça ! Les jumelles Lemonier étaient dans la même école que la jeune Pauline…Il faut aller voir le directeur de l’établissement et interroger les camarades des trois jeunes filles…
- Tu as raison Sara mais ça risque de nous prendre beaucoup de temps, tu ne crois pas ? … »

Danny regardait Sara perplexe, ce qu’elle voulait allait prendre beaucoup de temps et le temps leur étaient compté malheureusement…Ils devaient retrouver ce criminel au plus vite.

«- Dans ce cas ne perdons pas une seule minute… »

Sur ce les deux coéquipiers partirent voir cette fameuse école. Là bas ils demandèrent à la secrétaire pour rencontrer le directeur.

«- Désolée messieurs, dames, ils vous faut prendre rendez vous avec monsieur le directeur si vous voulez le voir…
- Nous sommes de la police criminelle madame et nous aimerions parler au directeur MAINTENANT… » dit Sara en appuyant bien sur chaques syllabes. « Voyez ce que vous pouvez faire pour nous s’il vous plaît…c’est urgent.
- Si vous êtes de la police montrez-moi vos plaques… »

Exaspérée par l’incompétence visible de la secrétaire, Sara sorti sa plaque et la mit bien en évidence devant les yeux de celle ci. La secrétaire y jeta un coup d’œil puis appuya sur l’Interphone.

« Monsieur le directeur, il y a ici deux inspecteurs de la police criminelle qui veulent vous parler… je les fais entrer ? »

Bientôt une voix rauque se fit entendre en retour, c’était le directeur qui acceptait de les recevoir. La secrétaire lança un regard mauvais a Sara avant de les faire entrer dans le bureau du directeur. Celui ci se leva et leur serra la main avant de les invités à s’asseoir, ce qu’ils firent.


Non loin de là, dans l’aéroport de Montréal, un hélicoptère venant de Los Angeles se posait. La porte s’ouvrit et deux hommes en costume en sortirent. L’un était grand et baraqué, les cheveux long et attaché en queue de cheval, le regard vif… il avait l’air d’un Don Juan dans son costume noir. Il avança d’un pas suivit de l’autre type. Plus petit mais au-dessus du mètre soixante-dix, il avait une allure friquée et portait un cigare aux lèvres ainsi qu’un chapeau sur la tête.

Les deux hommes avancèrent vers une voiture qui les attendait. Le chauffeur leur ouvrit la porte et tous deux entrèrent mais le petit passa en premier. La voiture démarra et pris une route qui menait au centre ville. Pendant ce temps à l’intérieur de la voiture les deux hommes discutaient.

« - Je sais qu’elle est ici…Tu as pour mission de la retrouver et de me ramener ce que je cherche…fais attention, je n’accepterais aucune trahison de ta part…
- Tu me prends pour qui ? …je te ramènerai ce que tu souhaites…
- Bien, je te dépose devant l’hôtel, c’est pas un cinq étoiles mais c’est mieux que rien…
Elle, elle vit dans la montagne, un joli petit chalet…Avant de t’attaquer à elle, veille à d’abord mettre son stupide ami hors circuit… »

Sur ce la voiture se stoppa devant un hôtel dont le néon rouge semblait vous souhaiter la bienvenue. L’homme descendit et sans même se retourner entra dans le hall de l’hôtel. Un hall d’allure tout ce qu’il y a de plus normal, un accueil, des ascenseurs, plein de gens un peu partout. Le jeune homme se dirigea vers l’accueil pour avoir les clés de sa chambre.

« - Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ? Demanda calmement la jeune femme assise derrière le comptoir de l’accueil.
- J’ai réservé une chambre ici…
- Pourrais-je avoir votre nom s’il vous plaît ? …


Sara rentrait seule après une longue journée de travail non concluante, Danny, lui, avait préféré rester en ville pour la soirée, Los Angeles lui manquait un peu. La jeune femme entra dans le chalet et déposa ses affaires sur la table du salon comme chaque jour. La journée avait été dure et Sara ne voulait qu’une chose ; se relaxer un peu.

Un bain quoi de plus relaxant ? Sara fit couler l’eau et se déshabilla. La jeune femme alluma la musique et pris enfin place dans la baignoire dont l’eau était agréablement chaude. Ce qui eut pour effet de détendre Sara. Mais malgré le fait qu’elle se détendait, elle ne pouvait s’empêcher de penser aux meurtres sur lesquels elle enquêtait. Qui avait bien pu commettre ces crimes ? Pour quelles raisons ? Pourquoi s’en prendre à des victimes si jeunes ? Tant de questions qui restaient toujours sans la moindre réponse.
Et pourtant Sara savait, elle le sentait au fond d’elle-même, que ces meurtres étaient tous reliés d’une manière ou d’une autre. Il fallait absolument qu’elle trouve.

Après être restée une bonne heure dans son bain, Sara sortit, toute dégoulinante d’eau, comme celle ci caressait lentement sa peau. La jeune femme attrapa une serviette et s’enroula dedans pour ne pas avoir froid.

Sara se prépara une tasse de chocolat chaud et alla s’installer dans le divan avec sous le bras son dossier d’enquêtes. Elle devait trouver celui qui avait osé faire cela. Sara bu une longue gorgée de chocolat chaud puis posa sa tasse sur la petite table qui se trouvait devant elle et se plongea dans une nouvelle recherche d’élément pouvant l’aider à résoudre ces crimes et à mettre la main sur le coupable.

Il était un peu plus de minuit quand Danny passa le pas de la porte. Il rangea silencieusement ses affaires pensant que Sara dormait dans sa chambre. Au lieu de cela il la trouva endormie au beau milieu de feuilles installer un peu partout sur le divan. Sans faire de bruit le jeune homme rangea les feuilles avant de prendre Sara dans ses bras et d’aller la déposer dans son lit, jamais encore il n’avait été si prêt d’elle lorsqu’elle n’était vêtue que d’une serviette de bain. Danny déposa Sara dans son lit et s’assit quelques instant à coté de celle ci. Il lui passa doucement une main dans les cheveux et la regarda dormir comme un ange…un ange d’une incroyable beauté, ce qui donnait une grande envie de l’embrasser.
Danny secoua doucement la tête, que lui arrivait-il ? Sara était sa coéquipière et sa meilleur amie rien de plus. Pourtant il avait un façon bien différente de la regarder à présent. Danny la regarda une dernière fois, sa peau avait l’air si douce, si tendre, ses lèvres aux couleurs de la passion donnaient envie d’être embrassées…ses cheveux, longs, fins, soyeux donnaient envie d’être caressés sans cesse. Danny secoua de nouveau la tête, cette fois il devait la laisser dormir tranquillement, il déposa un léger baiser sur son front et la couvrit pour ne pas qu’elle ait froid. Le jeune homme sortit de la chambre pour rejoindre la sienne et s’endormir paisiblement.



« - Mathieu, tu m’attends là, tu ne bouges sous aucun prétexte … Si je ne suis pas revenue d’ici une demi-heure tu appeles des renforts, tu les attends et puis vous venez… »

La jeune femme lança un dernier regard a son coéquipier avant de foncer vers un Hangar. Elle savait qu’il était là. Elle n’avait aucun doute sur le fait que cette fois elle l’aurait, elle trouverait les moyens de le coincer et lui ferait payer pour son père.

Tout en marchant, la jeune femme entendait du bruit à l’intérieur du Hangar. Il était là, c’était sur et certain. La jeune femme entra sans faire de bruit et se cacha derrière des barils d’huile. Elle lança un regard et …il était là …que faisait-il ? Au milieu du Hangar avait été aménagé un ring…C’était clair maintenant, il organisait des combats…c’était punis par la loi et il le savait.

« - Kenneth, je te tiens sale vermine ! ! !… » Lança t-elle sur un ton froid et cassant.

L’homme ne bougea même pas, il regarda la jeune femme qui s’était relevée et pointait son revolver sur Kenneth. D‘un coup la porte du Hangar s’ouvrit et trois hommes entrèrent. Il y en avait un que Sara semblait connaître, il était tenu par les deux autres.

« - Hé patron, on a trouver celui là devant le Hangar… » dit l’un des deux hommes en poussant le plus petit qui tomba à genoux devant Kenneth.

Sara observa l’homme qui était à terre et resta bouche bée…c’est Mathieu…Elle lui avait pourtant dit de ne pas bouger. Kenneth eu un sourire sadique et sorti un neuf millimètre qu’il pointa droit sur Mathieu. Ensuite tout s’enchaîna très vite et Sara eut juste le temps de d’abaisser pour éviter une balle. Soudain une seconde détonation retentie…Kenneth et ses Hommes partirent. Ce fut le silence complet. Sara se releva et laissa son regard parcourir le Hangar avant de se poser sur…