Urban Comics
  X-Files #1 : L'aveu du Fauve (1)
 
Histoire : Bakusan
Date de parution : Décembre 2005
Note
: Cet épisode se passe pendant la nuit, après l'épisode 8 des X-Men.


Mc Coy travaillait vite et de manière très précise, vu la grosseur de ses doigts. Il n'avait pas sommeil, car le fait d'avoir un homme qui contrôle la glace comme compagnon de chambre avait quelques petits désavantages. Surtout quand celui-ci rêvait ou faisait des cauchemars !

Mais peu importe, il ne pouvait pas dormir, son cerveau analysait sans cesse la façon avec laquelle il s'était fait battre lors de leur dernier combat chez Xavier. Malgré son pouvoir, il avait été incapable de se défendre et du coup, Warren était privé de ses ailes. Il se sentait inutile par rapport à Scott, Jean ou même Bobby.

Ah Bobby! Son pote! Son seul vrai pote depuis bien des années. Ils se marraient bien tous les deux. Glaçon lui avait fait confiance dés le début en lui racontant ce qu'il avait vécu. Mais lui avait tout de suite changer de sujet en le vannant gentiment.

Mais cette nuit, son passé le hantait de nouveau et il voulait finir le projet sur lequel il bossait. Il attrapa un crayon et reprit un de ses calculs.

- Qu'est-ce que tu glandes ? Tu veux pas une calcue ?
- Rien, je peux pas dormir. De toute façon je suis plus efficace que ces machines stupides !
- Tu nous fais une radio pour la Plymouth ?
- Non ! C'est pas pour le Baisodrome… et toi tu fais quoi ?
- J'ai besoin de m'en griller une ! T'en veux ?

Bobby se roula un petit joint, Le seul truc qui lui faisait oublier sa souffrance. Il jeta un coup d'œil à Hank qui ne lui répondit pas et le vit pour la première fois avec un air sérieux.

- T'inquiètes pas ! Je ferais pas plus d'un Bad par jour
- Huummm !
- Tiens ! On n'est pas seul à pas réussir à dormir, Warren regarde la télé…
- Laisse le, il doit vouloir être seul.
- Perso si je m'étais fais arraché les ailes, je…
- Tu sais ce qu'il est en train de vivre ? Tu as déjà eut des ailes ?
- Euh…non, mais…
- Alors ne me dis pas comment il doit réagir !
- C'est bon, t'énerves pas ! je voulais juste savoir si on devait lui proposer de venir avec nous histoire de se changer les idées…
- Il viendra quand il voudra en parler… De toute …Mais si Xi est facteur et que sin r*r =…
- Hey ho, planète terre appelle grand cerveau ! Mayday ! Mayday ! Houston ! On a un problème
- Excuse-moi ! Je disais que de toute façon je lui ai déjà proposé de venir boire un pot avec moi quand tu dormais et qu'il a refusé

Hank retourna à sous travail et Bobby lui proposa une bière et il lui fit remarquer que deux personnes étaient en train de discuter dans la chambre de Jean. Hank ne réagissait pas, il était à nouveau plonger dans ses pensées. Bobby s'approcha un peu plus. Et ouvrit une cannette prés de son oreille

- Racontes à tonton Drake ce qu'il t'arrive ! Et je te la donne !

Hank se redressa et le regarda en souriant, il prit un crayon avec son pied droit et continua d'écrire tout en parlant et en attrapant la cannette de la main gauche.

- Tu sais que c'est dégueulasse de faire ça, je l'ai mis dans ma bouche cette aprèm !
- Si seulement tu savais comment je prépare nos sandwichs !
- Dis rien, je veux rien savoir !
- Je n'ai pas de champignons ! Si c'est…
- Nan ! Fermes-la !
- Petite nature !

Bobby lui donna un coup dans l'épaule en baissant un peu sa température pour lui donner froid dans le dos.

- Bon ! Qu'est-ce qui te tracasse !
- Je ne t'ai jamais parlé de moi ! Je crois que j'en ai besoin !

Il attrapa un tournevis cruciforme d'une main et une poignée de vis avec son pied gauche, puis il commença son récit…


« Mon père s’appelait Ewen Mac Coy, il était l’arrière-petit-fils d’un exilé écossais. Ma mère s’appelait Sylvia Hernandez et était américaine. J’ai eu une enfance paisible dans un riche bled du New Jersey. Mon père avait fait fortune dans l'industrie du Bonbon et Sylvia en vraie mère poule me couvrait de jouet, et des droits d'auteur d'une chanson que son père avait composée nous permettaient de mener un très bon train de vie.

Elle me fit même le plaisir de m’offrir une petite sœur à huit ans, mais c'est à six ans que je rencontrais mon premier amour… »

- Je vois pas ce qui peut avoir été traumatisant là dedans !
- Laisse moi finir ! Où j’en étais moi ! Ah oui, mon premier amour !

« Caroline Opkins, un Cyclone avec des couettes et une jupe à carreaux. La terreur du bac à sable par excellence mais une vraie beauté à son adolescence ! A faire blanchir un noir.

Je lui donnais mon goûter tous les jours et parfois même mon déjeuner… »

- Attend, tu te faisais racketter ! Un gros un baraqué comme toi !

« Oh non, je n'étais pas un de ses enfants qui rasent les murs dans la cour de récré en espérant pouvoir rentrer chez eux intact. Loin de là, je les donnais par envie de lui faire plaisir, mais j'ai jamais pus conclure, en fait, je lui ai jamais adressé la parole parce qu'a chaque fois que j'essayais de lui parler aucuns sons ne sortaient de ma bouche. J'étais comme tétanisé à chaque fois que je la voyais alors je lui tendais mon goûter et je partais en courant me cacher dans les chiottes. A sept ans, j'ai compris les sentiments qu'elle ressentait pour moi quand elle m'a mis une raclée après que j'ai balancé une bombe à eau dans les toilettes des filles. Elle m'a coursé à travers la cour en me filant une vingtaine de coup de pied au cul. C'était le moment le plus humiliant de ma jeunesse

J'ai jamais été très costaud quand j'étais gosse. En fait, j’étais un gringalet banal et moyen, avec des amis moyens, des notes moyennes, des loisirs banals et une grande capacité à avoir des ennuis.

Mais tout changea à mon adolescence. Côtés puberté, j’ai toujours été en avance et à dix ans mes pouvoirs commencèrent à apparaître. Du jour au lendemain, une immense soif de connaissance m’envahie et je me mis à lire aussi vite que tourner les pages me permettait de le faire. »

- C’est pas à moi que ce serait arrivé, un livre ! Merde, comment tu as pus aimé ouvrir ça! Le dernier livre que j’ai lu, c’était pendant la première année du collège !
- Tu as tort, c’est fantastique un livre ! Un livre, c’est l’imagination ! L'évasion ! La connaissance !
- T’es vraiment atteint ! C'est juste un assemblage de feuilles, rien d’autre ! tu as du tombé bien bas
- Et toi, tu as un cœur de glace !
- Tu peux parler ! Bourreau des cœurs
- Je le savais, j'aurais pas du en parler !
- C'est trop tard ! Vas-y continue !

« En, cour, je me suis mis à obtenir des a+ sans ouvrir un seul bouquin. Je lisais et j’assimilais n'importe quoi, du bouquin de chimie au bouquin de cuisine en passant par la mécanique quantique. J’apprenais si vite, que je commençais à m'ennuyer en cour. Rends toi compte, j’ai appris le Chinois en moins de deux heures, maintenant je le parle et l’écrit couramment.

C'est d'ailleurs cette connaissance qui m’a perdu ! »

- Tu vois, c’est dangereux un livre ! J'ai assommé un de mes profs une fois avec un bouquin de math ! Ouais, bon bref…

« A onze ans, moi et Ted, un de ses seuls amis à l'époque, on a voulut faire exploser des pétards. Comme on n'avait pas assez d'argent, je lui ai proposé d'en fabriquer avec de la javel et du souffre. Ted a accepté et en dix minutes, on avait rassemblé tout les composés nécessaires.

Après avoir fini de les fabriqué, j'avais l'impression de m'être trompé dans les composants, mais Ted insista

Tes parents sont absents ? Si on faisait péter un truc dans ton jardin !
Je suis pas sûr de la puissance ! Et puis on devrait les tester hors de la ville !
Je sais, on va le faire dans ton sèche linge !
T'es pas bien !
Mais si, un pétard dans un tube métallique, ça peu pas faire beaucoup de mal
Ecoutes, si…
De toutes façons si ta mère ou ma mère apprend qu'on est pas resté chez toi toute la journée et qu'on a fait des pétards… et imagine qu'elle les trouve. Si tu préfère, on peut aussi l'enterrer dans le bac à sable.
Le bac à sable, il est juste devant la maison… Et puis regarde les mèche, elles me semblent courtes !

Ted rallongea la mèche et sourit sadiquement.

Vas pour le bac à sable !
Non, je suis pas…
T'as les chocotes ? Je vais le faire si t'as les jetons ! On doit avoir dix minutes pour se tirer avec ça

C'est ainsi qu'on s'est retrouvé de l'autre côté de la rue, planqués dans un buisson, Ted semblait vraiment décidé à le faire, mais je continuais de protesté en disant que je ne sentais pas ce coup.

J'en allume qu'un, je te le promets !
Fais vite !

Ted traversa la rue en courant, alluma le pétard, l'enterra dans le sable en face de la porte d'entrée et revient se cacher en rigolant comme un gosse excité par la bêtise qu'il était en train de faire. C'est à ce moment que j'ai su ce qu'il clochait."

Qu'est-ce qui clochait ?
Je m'étais tromper dans les quantités stœchiométriques !
Les quoi ! Qu'est-ce que tu…tu peux traduire pour les non-chimistes ? … Attends, tu n'as pas
En gros Bobby, j'ai fabriqué une bombe !
 
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