Auteur : Bakusan
Date de parution : Juillet 2006
« Je roulais à toute vitesse, afin de leur échapper. En plus l’averse n’arrangeait rien, les lumières bleues et rouges des gyrophares et le cri strident des sirènes augmentaient mon stress. Je regardais le compteur…140 km/h. Mon complice sorti la tête par la fenêtre et lança des insultes dans les vents, puis il sortit son pétard et tira sur nos poursuivants
- Arrêtes Matthew ! Fait pas le con !
- Je veux pas finir en taule à cause de toi, Josh !
Puis le ton commença à monter
- A cause de moi ? Tu m’as traité de fiotte ! C’est toi qui m’as obligé…
- Et alors tu fais tout ce qu’on te dit ?
- Vas te faire mettre !
Je me concentra sur la route tout en me disant qu’en effet j’avais toujours écouté mon père. La voiture, qu’on avait volée, était lourde à conduire. En entendant ces paroles, le jeune noir âgé de 16 qui m’accompagné se retourna et me dit.
- Ecoutes moi bien fils de porcs ! T’as intérêt à nous sortir de là où je te plombe !
Mais je ne l’écoutais plus, car j’aperçus les phares ronds d’une des patrouilles de la police de Los Angeles, qui nous suivait, s’approcher rapidement pour nous percuter. Le noir perdit son arme et se pencha pour la récupérer tandis que je reprit tant bien que mal le contrôle de mon engin. Hélas, Matthew avait plus qu’énervé les poulets qui se mirent à nous tirer dessus.
A l’entrée d’un virage, j’entendis mon pneu droit exploser. Et je perdis de nouveau le contrôle. Nous fîmes un tête-à-queue et nous glissâmes sur une énorme flaque d’eau. Le noir releva la tête et eut juste le temps de crier avant que l’on rentre dans un arbre.
Matthew s’écrasa la tête contre le tableau de bord tandis que je passais au travers du pare-brise. Chacun de mes os volèrent en éclats quand je me prit une pierre de plein fouet.
Au moment où les policiers arrivèrent, la voiture volée explosa. Tandis que je m’enfonçais à mon tour vers un monde meilleur.
- Tien bon petit, on a appelé les secours.
- John, regarde, il n’a que 14 ans ! »
3 km au nord de Los Angeles
Deux silhouettes regardèrent au travers d’une glace sans teint la personne qu’ils étaient sensés surveiller.
- Hé ! Les scans ont repéré quelque chose…
- C’est rien, il rêve !
- Tu ne t’es jamais posé de question sur ce type ?
- Je fais juste mon boulot. Et tu devrais faire la même chose si tu tiens à le garder !
- Mais quand même tu as vu la couleur de sa peau !
- On te demande pas de réfléchir ! on n'a jamais retrouvé le dernier à avoir poser des questions sur ce type, alors fait ce que je dis
- Ok !
Pas très loin de là au même moment
Je m’appelle Robert Kirkland, je travaillais pour l’armée américaine dans un commando d’élite et mais mes notions de biologie et de chimie ne devrait pas me permettre de travailler dans un laboratoire comme le Biocorp. En plus le directeur, M. Foley, en face de moi commence à me gonfler avec son air supérieur
- Comme vous le savez M. Kirkland, notre laboratoire et spécialisé dans la recherche sur les défenses de l’organisme. mais ce que le public ne sait pas, c’est que nous avons en notre possession un vaccin Universel, capable de guérir le Sida ou même le tétanos
- Quoi, vous rigolez, comment !
- Disons que l’évolution nous a donné un bon coup de pouce !
- Ecoutes moi vieillard ! je suis pas là pour que tu…
- Je ne me moque pas ! Mais je ne vous ai pas fait venir pour ça ! Voyez-vous, nous aidons le gouvernement qui veut des hommes plus puissants sur le terrain, et l’un de nos savants a mis au point au sérum qui permettrait de crée des super soldats !
- Et vous avez besoins d’un cobaye !
- Bien sûr, vous serez rémunérez en conséquence
Je ne peux m’empêcher de me méfier, mais en voyant la liasse de billet que le vieillard me tend, je ne peux refuser, car j’ai prit du retard sur mon loyer…
« L’ambulancier discutait avec son collègue, quand j’entendit un bruit qui ressemblait à celui des céréales que je mets dans mon bol le matin. C’était ma cervelle qui coulé le long de mon crane et qui commencé à ce reformer
Petit à petit. Est-ce que je rêvais, non, je devrais être mort pourtant ! Cependant je sentais mes os craquer un à un quand ils se remirent en place.
- Merde, Ned, regarde le macabé…
- Mais ce n’est pas…
Je tenta d’ouvrir les yeux mais l’un d’eux était crevé et n’avait pas pus encore se réparer. Quel était ce miracle ? L’air fouetté avec rage la partie de mon visage qui s’était arraché lors de l’accident. Puis l’ambulance tourna à une intersection. Je pus de nouveau ouvrir un œil.
Les deux ambulanciers étaient au bord de la crise cardiaque. Je pris la couette en m’excusant de les avoir dérangés. Je sautais du véhicule en marche et roula sur un mètre après mettre déboîter le genou. Je me releva difficilement et courut du mieux que je pouvais.
- Joshua Foley ! Halte ou je tire !
Le flic qui était monté avec les ambulanciers sortis alors son arme et me tira dessus. La balle me traversa l’épaule. je perdis un peu l’équilibre mais je pus continuer ma fuite désespérée. En tournant dans une ruelle, je parvins à les semer. C’est alors que je me rendis compte que mon asthme avait disparu, tout comme l’impact de balle sur mon épaule. Je ne savais que faire, la panique et la fatigue m’empêchaient de réfléchir convenablement alors je décidais de rentrer chez moi. »
Le surveillant vit le type bouger un doigt mais ne dit rien.
Trois mois ont passé, le docteur Kurt Langström nous fait la même piqûre tous les jours à la même heure. Et l’après midi, nous avons droit à une batterie de test. Nous, ce sont les deux autres cobayes qui m’accompagnent.
Ces tests sont horribles, on nous électrifie, on plonge dans de l’eau bouillante. On nous saigne pour faire des analyses. Aucun de nous n’a vu sa famille depuis des semaines qui nous paraissent des années, ils nous laissent leurs écrire mais je doute que ma femme les reçoive réellement. Mais je crois que tous ça n’est pas le pire. Ce qui est vraiment dure c’est de rester nu 24h sur 24 dans 20 m² éclairés constamment par une lumière artificielle tout en se sentant constamment observé. Dés que le sommeil m’envahit, une alarme me sort alors de mes songes. Ma santé devrait normalement se dégrader, mais au contraire ma résistance s’est accrue, comme mes réflexes ainsi que ma masse musculaire. J’ai même réussi à perdre du poids et ma vision nocturne s’est développée malgré cette exposition constante à la lumière que je cherche à fuir le plus possible.
Je veux tout arrêter. Mais le scientifique avec qui j’ai lié amitié me promet que ce sera la dernière injection.
Alors j’accepte. Puis vint le moment de la piqûre, se fut comme d’habitude quand soudain, j’eus la sensation que ma tête enflée. Je crus perdre connaissance, mais chacun de mes muscles me tirèrent et une douleur sans bornes m’envahie.
- Ca se passe mal, il faut les attacher !
Un cri d’agonie me fit regarder dans la direction des deux autres cobayes. L’un d’eux avait la peau qui commençait à cloquer et à se dissoudre tandis que les os du deuxième semblaient se liquéfier. Je serais peut-être le seul à survivre pensais-je. Mais déjà trois mecs baraqués s’approchent de moi afin de me maîtriser tandis que le docteur courait décrocher un téléphone. Il crie quelque chose puis raccroche, la douleur m’empêchait de bien comprendre et mes jambes commençaient à vaciller
Soudain mon auriculaire s’agrandi. Un des types essaye de me prendre par la gorge, je lui arrache les doigts avec ma mâchoire qui me semble plus large.
L’un d’entre eux me soulève et je tente de l’étrangler. Ma main se fourre dans sa bouche, il essaye à son tour de me mordre mais j’agrippe tout et je tire. Puis, je le balance sur la table où sont posés les autres fioles du sérum et les données sur l’ordinateur.
Sa mâchoire inférieure et sa langue ne résistent pas et j’embarque tout avec moi. Le type tente de crier mais je suis le seul à l’entendre
- Poussez-vous !
J’ai à peine le temps de voir que ma peau s’est couverte d’une fourrure noire et que des ailes se sont formées à la place de mes bras que le professeur Langström se ramène avec une espèce d’enceinte. Le bruit strident qu’elle émet me désoriente.
Je me mets alors à crier et les vitres en verres explosent une à une. Hélas le jouet du savant me gène et la lumière m’aveugle. Alors voulant fuir, je recule et essaye de m’enfuir par une des fenêtres mais déjà une fléchette anesthésiante me transperce la peau suivie d’une deuxième et je m’écroule….
« Le clochard aveugle que je venais de guérir sans le vouloir me regarda avec vénération, pourtant je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait, je lui ai juste touché les yeux après qu’il m’ait demandé de lui mettre ces gouttes. Ma peau et mes cheveux blonds avaient prit une teinte dorée après que mes blessures aient disparues. Il m’implora de restait pour que j’aide ces amis, mais c’était moi qui avais besoin d’aide. Après être parvenu à me débarrasser de lui, je fus de retour chez moi. Quand mon père me vit, il me prit dans ces bras et me protégea des autres… Attendez, je ne sais plus ! Non, je rêve, la fin ne c’est pas passer comme ça. Mon père ne m’a pas prit dans ses bras…. Pourquoi il m’a fait ça ! Je dois m’enfuir ! A l’aide ! »
La deuxième silhouette se retourna, il avait crut voir quelque chose bouger sur le moniteur, quand le patron arriva, son téléphone portable à la main.
- Man-bat est prés ? Et les deux autres ? Très bien professeur ! Capturez le et vendez-le sois à l’armée, soit au plus offrant ! Non, pas la peine de le dresser, car le temps c’est de l’argent, et vous m’en avez fait suffisamment dépenser ! Débarrassez-vous des corps, je ne veux pas que l’on me relit à ça !
Le vieillard raccrocha et se retourna, le visage illuminé par la joie, vers son employé.
- Alors, comment va la belle aux bois dormant ?
- M. Foley, je ne peux plus continuer ainsi ! Je veux savoir qui…
- C’était Joshua… Mon fils !
- Votre fils ? Excusez-moi, je ne voudrais pas vous offenser, mais vous n’êtes pas un peu vieux ?
- Je n’ai que 74 ans…
- Mais il n’a que 17ans !
- 17ans ? Oh non, il en a 51 ans !
- Vous rigolez !
- Ai-je l’air de rigoler jeune homme ? Il y a 36 ans mon fils a volé une voiture avec un de ses amis. Ça aurait du mal finir, mais le gène mutant de cette créature qui était mon fils, c’est réveillé à ce moment. Et il a miraculeusement guéri et à permit à un aveugle de retrouver la vue ! Alors, je l’ai capturé quand il est revenu à la maison et je me suis servi de lui et de son pouvoir de guérison ! C’est grâce à ça que nous avons pus créez autant de vaccin avant les autres labo ! Mais pour moi mon fils est mort le jour de l’accident.
Le garde regarda la peau et les cheveux dorées du cobaye.
- En gros ce type vaut de l’or !
- Ho oui ! Vous n’imaginez pas à quel point ! Sinon, ça ce passe comment ?
- Rien à signaler ! Quelques piques d’activité neurale, mais sinon rien de…
- Augmenter les médicaments ! Il a une fâcheuse tendance à réussir à se libérer de sa camisole chimique !
- Je peux pas ! on est déjà au triple de la dose mortelle…
- Faites le et appelez-moi si vous avez du nouveau ! Il ne faut pas qu’il se réveille.
- Très bien monsieur.
- Au fait… Pourriez-vous passer me voir ce soir après votre service, on a à parler…