Urban Comics
  X-Men #4 : Première confrontation
 
Histoire : Diablo & Ben Wawe 
Date de parution : Février 2005


Les voitures jonchaient la rue comme des jouets brisés d’un enfant capricieux. Une conduite d’eau avait éclaté, remplissant la chaussé d’une boue immonde. Au milieu de ce carnage se tenait un homme. Il ne devait pas avoir plus de 25 ans. Ses cheveux bruns masquaient ses yeux, tout ce que l’on apercevait c’était deux lueurs de folie. Les X-men sont sortis en trombe. Ils sont impuissants, mais ils n’ont pas le temps de chercher quoi faire. Une tornade semble arrivé droit sur eux. Puis elle stoppe et laisse apparaître un autre jeune homme, les cheveux blancs, un vieux jean et un t-shirt un peu déchiré.
« Il aurait pu faire mieux, on a le droit à un psychopathe et Carl Lewis…
Hank essaya l’humour, espérant que cela dériderait ses compagnons. Mais il voit bien qu’ils sont tendus, Alors il fit craquer ses jointures énormes.
- Allez, on a un nom débile OK ! Mais on va quand même leur mettre une branlée !
- Une branlée ? Cela veut dire que vous êtes des mecs ? Cela m’étonnerait vu votre gueule de gamines pré pubère… »

C’était une jeune fille qui venait de dire ces mots. Hank et Bobby se retournèrent rapidement, tandis que Jean et Warren semblaient plus préoccupés par l’homme aux yeux de fous et par le sprinter. Scott, quand à lui, était debout devant une voiture, immobile, écoutant les autres parler. Les deux ados qui s’étaient retournés purent alors bien observer celle qui venait de les provoquer. Elle était assez fine, jolie. Le teint méditerranéen, de beaux cheveux bruns bouclés, une robe rouge de gitane presque transparente qui faisait magnifiquement deviner ses formes plus qu’avantageuses…Bobby et Hank ne pouvaient s’empêcher d’éprouver des phantasmes pour elle.

« Bon, si vous arrêtiez de me mater, on pourrait peut-être passer à la suite ?
Mais leurs yeux ne peuvent se détacher de sa silhouette, cette robe laisse apparaître des bouts de sa peau bronzée, le nombril, les hanches le…
- Elle a dit de pas la mater ! Alors vous arrêtez vos conneries avec ma sœur ! »

L’adolescent aux cheveux blancs courut alors et frappa au visage les deux autres. Mais il avait courut si vite, si rapidement, que personne ne l’avait vu. Il était presque devenu une ombre qui pouvait aller où elle voulait sans jamais être rattrapée…

L’équipe ne bougeait plus. Mais il fallait réagir. Et c’est Scott qui décida quoi faire.
« Bon ils ne sont que trois. Donc Jean tu t’occupe de la fille, fait gaffe on connaît pas ses pouvoirs. Fauve et Bobby vous réglez son compte au fou, Angel et moi…
Mais il n’eu pas le temps de finir. Une substance visqueuse venait de lui arriver en pleine figure. C’était de la boue.
- Dégeu…
- Je suis d’accord Blondinet, c’est pas sympa…
L’auteur du jet se tenait maintenant à côté du sprinter, et derrière eux se trouvait un jeune homme qui tenait dans ses mains un briquet. Ils étaient 5 maintenant, ce que ne manqua pas de noté Cyclope.
« Bien, Jean tu pense pouvoir me donner une vision ? Tout en te battant ?
- Je m’occuperais de ça Scott, n’ai pas peur…
Cette voix était celle du professeur. Soudain le jeune homme vit ce qu’il se passait autour de lui. Les cinq ennemis, la configuration du terrain. Il savait que le professeur n’interviendrait pas, il était trop pacifique, et il avait constamment peur d’utilisé ses pouvoirs à mauvais escient. 5 contres 5 c’était jouable, il fallait y croire.
« Ok ! Changement de plan, on en prend un chacun et on le démonte ! Ça vous va ?
- Arrête de te la jouer chef ok !
Hank grognait pour la forme, mais il sentait déjà l’adrénaline remplir ses veines, il était chaud. Il ne s’était encore que très rarement battu, il n’aimait pas utiliser ses capacités pour combattre, ce n’était pas lui. Mais là, il n’avait pas le choix.
Hank utilisa toute sa force pour la mettre dans ses jambes pour faire un bond extraordinaire qui le catapulta avec violence sur celui qui avait envoyé de la boue sur Scott. La puissance du choc et la rapidité de l’action avaient surpris l’auteur du jet, qui se prit le grand adolescent en plein sur la tête. Un cratère apparut sous le choc, et Hank, fourbu, pu alors mieux observé son ennemi. C’était un adolescent, comme lui. Cheveux châtains en bataille, un look discret, un jean, un gars normal quoi. Quel était donc son…quoi de nouveau ? Ah ! Oui, pouvoir…
Alors que Hank se relevait lentement, il vit que sa victime souriait. Surprit, il cherchait la raison de cette joie, quand il vit une ombre grandir sous ses yeux. Qu’est-ce que c’était ? Le jeune homme n’eut pas le temps de se retourner, il était emporté par une immense vague de terre…

Pendant ce temps, celui qui tenait un briquet s’était approché lentement et tranquillement de Bobby, qui se tenait sur ses gardes. Ce gamin qui faisait mumuse avec un feu voulait qu’ils se battent ? Cool alors, on allait s’amuser…
L’ado avait les cheveux roux coupés courts, des yeux arrogants et une silhouette fine de top model. Exactement le genre de gus que Bobby n’avait jamais pu voir. Il allait pouvoir se défouler. Très cool.

« Tu es Bobby Drake, c’est cela ?
- P’tet. Et toi p’tite tête ?
- Appelle-moi Pyro. Ou Maître, cela va aussi.
- J’ai ni Dieu ni Maître. Alors toi avec ton costume de boys band tu imagines !
- Je vais te faire ravaler tes paroles. Il gèlera en enfer quand tu rediras cela, je te le promets.
- C’est un défi ? J’accepte alors… »

Bobby se concentra alors. Problème : il avait oublié qu’il n’avait plus ses pouvoirs, peut-être de façon définitive. Il avait oublié d’en parler au prof…merde. Il n’était d’aucune utilité là, et l’autre allait le massacrer. Enfin, s’il avait un pouvoir… Il n’eu pas le temps de se posé d’autre question le feu du briquet se transforma en grosse boule qui se jeta sur lui ! Dans un geste de survie il leva le coude. Bizarrement il ne ressentit aucune chaleur, mais une sensation de bien être. Il ouvrit les yeux et remarqua une chose : ses pouvoirs étaient de retour.
« Okay, enculé ! Maintenant on va s’amuser ! »

De l’autre coté Jean avançait calmement vers la jeune fille.
« Jean Grey je suppose ?
- Oui, et toi tu dois être Esméralda ?
- Très drôle, mange plutôt ça !
Une sorte de rayon sortit des mains de la gitane, il aurait du percuté la télépathe si celle ci ne c’était pas enlevé. Il explosa par contre un réverbère qui n’avait rien demandé à personne.
- Parfait, maintenant à moi !!!
La jeune fille exultait, l’adrénaline c’était mieux que l’héroïne !! Elle se sentait gonflé à bloc, et les gravats causés par l’autre fou allaient l’aider. Elle se concentra et leva une dizaine de pierre qu’elle lança vers la brune. Ça sa devait faire mal !

Pendant ce temps, grâce au professeur, Scott voyait bien tout le champ de bataille : les gravats partout, les gens qui couraient en hurlant de peur, les policiers qui n’osaient approcher, les hélicoptères des télévisions…il se sentait grisé par ce qu’il voyait, cela faisait tellement longtemps qu’il avait été cantonné au noir absolu…
Mais alors qu’il affichait un sourire béat et qu’il oubliait son devoir, quelqu’un vint lui faire par derrière un balayage qui le fit rencontrer douloureusement le sol. Surprit, Scott se releva rapidement, cherchant à savoir qui avait fait cela. Et il le trouva rapidement.

C’était un adolescent de taille moyenne. Il avait des cheveux assez longs qui allaient jusqu’à ses épaules, ils étaient noirs comme la mort, ou comme le néant que Scott n’avait que trop connu. Il portait un t-shirt et un jean noir, comme ses chaussures. Il semblait insouciant et peu intéressé par la bataille. C’est comme si on le forçait à être ici et que ça l’ennuyait. Quand il vit Scott à nouveau debout, il s’approcha pour n’être qu’à quelques centimètres de lui.

« Summers, n’est-ce pas ? On m’a parlé de toi…tu peux pas voir ? Remarque, on dirait que si…mais bon, au cas où…je tiens dans ma main un Colt 45, vieille arme certes, mais efficace. Et je vise Jean Grey. Dis à tes potes d’arrêter ou je la plombe. Et crois-moi, j’hésiterais pas. »

L’inconnu avait bel et bien sortit une arme de derrière lui, et visait bien Jean qui avait le dessus sur la fille habillée en gitane. Scott ne savait que faire, et étrangement le professeur était sourd à ses appels. Il ne pouvait dire aux autres d’arrêter, mais il ne voulait pas que Jean meure…
Il prit alors la seule décision possible et monta ses mains à sa tête.

« Tu n’es pas le seul à pouvoir tirer quelque chose, connard… »
 
 
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