Auteur : Bakusan
Date de parution : Mai 2007
3 mois plus tôt, dans le grand Nord Canada.
« Deux semaine, ça fait deux semaines, que notre avion s’est écraser. Oh oui, moi c’est Walter Langröwsky. Je suis médecin légiste à l’Hospital du sacré cœur de New-York et professeur en Anthropologie… nous, c’est mon équipe et ma femme.
On devait se rendre dans le grand Nord, pour examiner un corps humain vieux de plusieurs centaine d’année… D’ailleurs ce qui est drôle, c’est qu’il s’agirait du monstre du docteur Frankenstein. Au début, j’ai bien rigolé. Mais le collègue qui m’a fait parvenir le courrier, à une telle renommer, que j’ai voulu aller voir par moi-même. »
Walter ferma lentement son carnet et observa les personnes autour de lui. Il se mit à observer avec attention ses camarades. Sur le petit nombre qui avait entrepris le voyage, peu d’entre eux avaient survécu. Au départ il était une dizaine, mais seulement 5 d’entre eux avait survécu… du moins pour l’instant.
Il avait de quoi boire et mangé pour trois ou quatre jours vu que le reste des provisions avaient brûlé durant le crash, ainsi que la plus par de leurs vêtements. Bien que de ce coté là, il n’ait pas trop à s’inquiéter. Chacun était chaudement habillé. Mais il ne pouvait, hélas, pas utilisé de radio ou de portable car ils étaient trop éloignés de toute civilisation et que la radio avait méchamment souffert. De plus toute marche était impossible. Heather Hudson, la sœur de Walter s’était cassé la jambe. Et Walter restait depuis à son chevet. Ils avaient donc utilisé les restes de la carcasse du zinc pour se protéger du froid.
Il sentit le sommeil l’envahir quand il entendit une présence arrivée prés de lui. Une main douce et aimante se posa sur son épaule. C’était sa femme, Wanda
- Comment va t’elle ?
- Sa va… elle … Viens, sortons !
Sa femme le suivit dehors et Walter craqua. Le stress de ces dernières heures était trop lourde pour ses épaules.
- Chéri, calme-toi…
- Sa jambe… sa jambe à commencer à gangrener. Je vais devoir l’amputer !
- Oh mon dieu… tu veux que l’on t’aide ?
- Je ne veux pas vous mêler à ça. Le seul problème c’est que mon matériel a disparus dans le crash.
- Ce qui veut dire ?
- Que je vais devoir improviser… j’ai fait le tour de la carcasse ce matin et j’ai repéré un bout de métal assez coupant pour faire l’opération. Mais ce sera une vraie boucherie. En plus je n’ai pas de quoi l’anesthésier ou même désinfecter le bout de métal.
Wanda resta un moment à l’observé en silence. Les dernières paroles de son mari avaient du mal à l’atteindre tellement elle était sous le choc. Puis d’un coup elle compris. Heather risquait de mourir.
- Tu ne va pas faire ça, il y a sûrement un autre moyen !
- Il faudrait que 2 d’entre nous ailles vers le sud. D’après Ron, on serait dans la région du lac Garry. En marchand vers le sud, on pou…
- Et si l’un de vous se perd ! Si … vous n’arriviez pas à rentrer !
- Ecoute, Ron est meilleur cartographe que je connaisse ! Il est impossible qu’il se perde. J’irais avec lui et tu resteras avec Kevin.
- Non, vous ne partez pas ! on trouvera un moyen…
« La discussion tourna vite à la dispute. Le bruit alerta Ron Atkins et Kevin Weddle, le mécano de l’équipe. Qui vinrent voir ce qu’il se passait. Tous les deux rejetèrent mon idée. Selon Ron, les nuits étaient trop fraîches et Kevin trouver qu’on devait tous rester ensemble. A vrai dire, je me suis senti trahit cette nuit. Ils se souciaient plus de leur personne que de ma sœur. Ses jours étaient comptés et personne ne voulait m’assister pour la sauver, alors je m’en occuperais. »
Heather souffrait, sa jambe la torturée. Et la douleur l’assommait. La plupart du temps, elle semblait dormir, mais en fait elle souffrait en tentant d’être la plus discrète possible. Elle savait que son frère n’était jamais très loin. Elle l’entendit d’ailleurs arrivé. Il semblait porter quelque choses. Son mari était mort durant le crash, mais son frère était là.… que pouvait il lui arrivait de pire.
De nos jours, Hell Kitchen, 3h00 de mat
Elektra se leva encore toute assoupie tandis qu’Oni ne cessait de lui crier de se lever.
« Allez, debout, feignante, on a du boulot ! »
Elektra, encore dans le coltar, bougeait mollement et se dirigea dans sa chambre en marmonnant quelques insultes à son hôte. Elle avait encore en tête les événements de la nuit mais ne se rappelait d’ailleurs pas être aller se coucher.
« Hé ! On y va ! tu veux faire la peau à ce type ou pas »
- Ca va, lâches moi ! ce n’est pas parce que Monsieur le Démon ne dors jamais que je…
« Justement ! Ta fatigue n’est qu’illusion ! Maintenant habits toi ! Je t’ai promis de bonnes armes, et je vais tenir ma promesse. Je l’ai avaient destiné à Matt, mais notre collaboration s’est interrompu trop tôt »
Elektra ressentit du regret dans les pensées de son compagnon. Mais elle continuait de refuser d’être comparer à Matt. Elle partit se préparer. Dix minutes plus tard, elle était cette ombre, habillée d’un pantalon beige, d’un débardeur blanc et de gant noir, qui sautait de toit en toit. Oni lui avait conseillé de se cacher le visage cette fois-ci. Elle avait donc utilisait le foulard vert kaki de sa mère. Ce foulard était la dernière chose qu’elle possédait d’elle.
Oni lui indiquait le chemin et la dirigea vers un endroit qu’il connaissait particulièrement bien, puisqu’il y avait résidait durant des années. Elektra évita chaque laser et chaque caméra avec une précision et une souplesse diabolique grâce au instruction du démon. Puis Oni la dirigea vers un endroit connu par Dardevil. Les Masques japonais.
L’un d’eux avait été volé, il y a deux ans… a l’époque où Dardevil est apparut. Elektra fut surprise de penser ça. Cette idée ne lui avait jamais traversé l’esprit. Peut-être qu’Oni la lui avait soufflée ?
D’ailleurs elle se souvient de cette journée comme si c’était hier, leur prof leur avait présenté cette partie du musée en disant que c’est masque permettaient de chasser les démons… on dirait que l’un d’eux n’avait pas bien fait son office !
La jeune fille se dirigea vers un socle vide ou figurait la photo d’un masque qu’elle ne connaissait que trop bien. Oni intervint et lui dit de se retourner. En face, accrochées au mur, se trouvaient de nombreuses armes, couteaux, katana, sabres, dagues.
« Ces armes servaient à la purification des corps, l’une d’elle te sera plus q’utile. C’est l’une des cinq lames forgées par le moine Tsu-Nya il y a 510 ans. Ses armes était la perfection même. Elles ne cassent et ne s’émoussent jamais quand elles sont entre de bonnes mains. De plus elles ne blessent pas que le corps, mais elles atteignent aussi l’esprit. »
- Ho oui ! Elles vont être entre de bonnes mains !
Elektra tandis la main vers une dague magnifique au pomaux en or dans laquelle étaient incrustées deux magnifiques émeraudes. Elle devait valoir des millions, voire des…
« Mais qu’est-ce tu fous ! Lâches donc cette camelote ! C’est celle de droite que tu dois prendre. ! »
Elektra regarda dans la direction indiquait et vit deux dagues toutes rouillées avec de vulgaires manches en métal sur lesquels était enroulé un tissu tout miteux.
- Non, mais tu te fous de ma gueule ! Ce truc… elle va tomber en morceau !