Auteur : Bakusan
Date de parution : Décembre 2007
Usa, Louisiane
- Ici Edd Winick en directe de Bâton Rouge pour ATV, nous continuons en votre compagnie de faire le tour des régions les plus méconnu de notre Grand pays. Mais …Qu’est que ? Films Calafiore !
- Putain ! C’est quoi ce truc !
La caméra se mit à filmer une explosion qui se produisit non loin de là. Une silhouette sortit des flammes. Elle portait une personne sur ses épaules. Les deux reporters se précipitèrent vers elle. Il s’agissait d’un homme couvert d’une combinaison verte et noire. Il tenait dans ses bras une femme avec le visage à moitié brûlé. Quand il les vit arriver, l’homme se retourna en entendant les deux curieux courir vers lui, son avant bras droit avait été arraché.
- Oh merde ! Monsieur, votre…
- C’est pas grave !
- Mais vous…
- C’est pas grave ! Je te dis.
- J’appelle une ambulance !
- Pas la peine.
Le type sortit une seringue et la planta dans le cou de la victime. Le caméraman fit alors un gros plan sur le visage de la femme. Celui-ci se mit à cicatrisait d’un coup. Devant ce spectacle, Edd et Max ne purent s’empêcher d’exprimer leur surprise. Mais celle-ci fut encore plus grande quand ils se rendirent compte que le bras de l’homme repousser. Puis le héros se releva.
- Elle est sauvée ! Elle ne saura pas que sa vie a faillit être détruite par cette blessure.
- Que s’est-il passé ?
- Je ne sais pas, une fuite de gaz peut-être. Une chance qu’il n’y ait pas eut d’autres personnes.
- Qui êtes vous ?
- Appelez-moi Samaritain !
- Vous êtes un Mutant ?
Pour seule réponse, Samaritain se contenta de s’enfuir en escaladant un mur. Calafiore éteignit alors sa camera.
- Tu sais quoi Edd ?
- Je sais, on tient un scoop
<<<<
Deux semaines plutôt.
« - Papa regarde celui-la !
- Joli fiston !
- Il est immense !
- Je sais, mais ne t’approche pas trop prés, ces reptiles sont…
- …Dangereux, je sais, tu me l’as expliqué des centaines de fois.
Curt Connors était un brillant biologiste spécialisé dans les reptiles. Depuis tout petit, il était passionné par les lézards et autres comme les caméléons. Cette passion, il l’avait transmise à son fils Billy et avait amené cet ancien New-yorkais à déménager en Louisiane à New Ibéria. Une ville voisine de Lafayette et se situant à quelques km de Bâton Rouge.
New Ibéria abritait un des marécages les plus peuplés en crocodiles et qui comptait parmi la plus grande variété de lézard des USA. Et c’est ce qui l’avait amené ici. Tous les matins, son fils l’accompagné dans ses études sur les conséquences de la diminution des marécages sur les reptiles.
Curt est incapable de dire ce qu’il s’est passé après qu’il ait mis en garde son fils de ne pas trop s’approcher de l’eau. Tout ce dont il se rappelle, c’est que le plus gros croco, qu’il n’ait jamais vu, l’emporta vers le fond et tournant sur lui-même pour qu’il perde son sang froid. Curt est incapable de dire comment, mais il est parvenu à se libérer.
Quand il ouvrit les yeux, il était à l’hôpital allonger dans le lit le plus dur qu’il n’ait connu. Tout de suite, il sut que plus rien ne serait comme avant, car quelque chose clochait. Puis un énorme Crocodile avec une perruque blonde entra dans la chambre comme une furie
- BILLY EST MORT ! C’EST TOI LE RESPONSABLE, JE T’AVAIS DIT QUE C’ETAIT DANGEREUX ! TU AS TUE NOTRE FILS ! ET JE VAIS TE LE FAIRE PAYER ! »
Curt se réveilla d’un coup. Encore se rêve ! Deux ans après la mort de son fils, il faisait encore ce cauchemar. Il se releva péniblement, la tête encore dans ses pensés. Puis il regarda le courrier qui s’entassé sur son bureau. Toutes des lettres de l’avocat sa femme pour le divorce. Dans un coin du bureau, on pouvait y voir un article de journal dont le titre était :
« L’incompétence d’un père coûte la vie de son fils ! »
Il secoua la tête par dépit et regarda l’heure, il était temps de se remettre au travail. Il retira sa couette révélant ainsi le moignon de sa jambe droite, douloureux souvenir du jour ou il perdit son fils.
A 38 ans, Curt avait tout perdu. Sa famille, son travail, ses amis et une jambe. Pourtant il y a un an, il remonta la pente. Une idée germa dans son esprit. Il voulait faire des hommes plus résistants, comme les reptiles. Il se mit à étudier le processus de régénération de certains. Dans le but de pouvoir l’appliquer aux hommes.
Il attrapa sa prothèse en plastique et retourna à son travail. Il avait crée différent sérum qu’il inoculait à des souris blanches. Mais ce matin, il obtint le même résultat, elles étaient toutes mortes. Il alluma le petit incinérateur qu’il utilisait pour se débarrasser des cobayes morts, quand il vit la sourie 54 bouger. Il prit d’abord ces gestes pour des spasmes musculaires. Mais elle finit par se lever. Le Dr Connors la saisie, l’endormie est lui coupa une patte. Il se mit à analyser son sang. Ce qu’il vit le rempli de joie, son sérum était viable.
« C’est fantastique ! Oh merde ! »
Curt vit un spectacle étonnant se produire sous ses yeux. Il sut alors qu’il devait en faire profiter le monde entier
<<<<
Winick et Calafiore passèrent un mois à enquêter sur ce nouveau héro. Ces deux reporters de bas étages avaient enfin réussi à percer. Leur enquête les avait emmenés dans différents hôpitaux de la région, où de nombreuses guérisons miraculeuses avaient eut lieu. Ce type était apparut depuis quelques jours et il semblait utiliser une espèce de sérum à base d’ADN de lézard irradié pour sauver ceux qu’il aidait.
- C’est dingue !
- Tu crois qu’on doit dévoiler ça,
- Putain de l’ADN irradié et il guérit tout le monde ! Ce type et une espèce de nouveau pasteur
- D’accord ! Mais qui peut-être assez intelligent pour avoir penser à ça. C’est complètement dément.
- Ouais ! Et merde ! Faut que je sorte réfléchir !
Winick se précipita vers la porte et la claqua. Il savait qu’il tenait un scoop, mais il lui manquait quelques choses. Pourquoi ce type guérissait ses gens, qu’est-ce qui l’avait poussé à faire ça.
Winick traversa la rue, sans faire attention. Il ne vit pas la voiture débouler à toute vitesse vers lui. La dernière chose qu’il se souvient, c’est le craquement de ses genoux. Quand il ouvrit les yeux, il se rendit compte qu’il ne sentait plus son corps. En fait celui-ci, n’était plus que douleur. Ses yeux s’humidifièrent, il tenta de bouger un doigt… mais rien ne se produisit. Il ne sentait rien. Les badauds s’entassèrent autour de lui.
- Aidez-moi ! Pitié !
Il aurait voulu le crier, mais ses mots ne furent qu’un gémissement.
Les secondes se transformèrent alors en heure, les minutes en années. Il entendit la sirène de l’ambulance hurler au loin. Des gens essayaient de le réconforter. Ils lui disaient que tout aller bien. Puis le brouhaha se tut. Les gens s’écartèrent pour laissait la place aux ambulanciers. L’un d’eux ne put s’empêcher de lâcher un :
- Oh putain ! Comment va t’on le sortir de la ?
- Je ne crois pas qu’il va vivre encore longtemps.
- Ok je préviens la morgue.
« Salaud ! Salaud ! Qu’est-ce que vous attendez pour m’aider ! »
Un homme arriva en courant, une caméra à la main.
- Putain, Edd !
- Attendez, laissez-nous…
- Dégage.
Max se précipita vers son ami.
- Edd ! Merde !
- Max, mon pote ! On l’a eut notre scoop. On tient une bombe ! On va être riche mon pote.
Soudain une main se posa l’épaule de Max.
- Pousses-toi.
Max se retourna et le vit. Il n’en croyait pas ses yeux il s’écarta et vit le type sortir une seringue et il la planta alors dans le cou de son coéquipier.
Celui –ci sentit le liquide se répandre dans en lui. Puis il perdit connaissance
Avant que le Samaritain n’ait eut le temps de partir, Max lui dit.
- Laissez nous vous interviewer ! S’il vous plait ?
- Je vais y réfléchir !
Le Héros disparut alors sous les acclamations des gens qui l’entourait. Certains affirmaient que sans lui, ils seraient morts voir pire.
<<<<<
Quand il s‘injecta le produit dans la nuque, Curt en ressentit tout de suite les effets. Sa jambe commença à le picoter. On pourrait croire qu’il eut mal, mais la seule douleur qu’il ressentit, ce fut la pression de sa jambe repoussant contre sa prothèse. Il se dépêcha de l’enlever et fut envahit par la plus grande joie quand il vit sa jambe comme neuf. Il passa plusieurs jours à faire des tests. Non seulement sa jambe avait repoussé mais en plus sa santé s’était améliorée. Il semblait doté d’une sorte de facteur guérissant. Et sa peau semblait légèrement plus dure. Il avait aussi plus de facilité à grimper sur les surfaces
En voyant les effets de son produit sur le corps humain, il se demanda ce qu’il pourrait en faire. Puis il se rappela ses études de médecines. Il avait fait sa première année dans la classe d’un certains Bruce Wayne. Ils n’avaient jamais été très proches, Mais Curt avait entendu dire qu’il possédait un hôpital. Le biologiste lui envoya un échantillon de son produit avec un courrier lui disant comment il avait obtenu ce produit, sans réellement tout lui dire, et en mettant comme preuve trois photo de lui. Une avant son accident, une après l’accident et une récente.
Après ça, il passa de longues heures à se demander comment utiliser à bien son nouveau potentiel, car il était tellement excitait qu’il ne pouvait attendre la réponse de Bruce. Quand son attention fut attirée par un reportage sur les héros Américains.
« Un certain Spiderman à protéger New York durant de longue année mais il a depuis mystérieusement disparu de nos rues. Cependant, il a suscité de nombreuse vocation comme ces fameux Teen Titans ou même Dardevil. Légende Urbaine ou vérité ? Qui ce cache derrière ces masques ? Qu’est-ce qui les pousses à aider les gens ? Sont-ils une menace pour… »
Connors coupa la télé. Aucuns héros n’étaient venus pour lui ou pour son fils. Les héros ne vivaient que dans les grandes villes. Puis son regard fut attiré par l’article sur son accident. Une idée commença à germer dans son esprit. Il attrapa l’article sur son bureau et le chiffonna. Il allait leur en donner un nouveau de héros et il leur prouverait à quel point il n’est pas un incompétent.
La première chose qu’il fit en sortant de chez lui, fut d’aller voir son ex-femme.
<<<<<
New Iberia, Louisiane
Sarah était une mutante. Ca ne se voyait pas, mais elle en était bien une. Et c’est ce qui avait gâché sa vie :
A 12 ans son pouvoir s’était développé. Elle pouvait sécréter autant de calcium qu’elle le voulait, ceci lui permettait de rendre ses os plus solides ou de créer des os en plus. Son squelette pouvait ainsi dépasser largement les 200 os qui forment un squelette humain normal. Cet excès de calcium, créait aussi des reflets légèrement mauves sur sa peau. Son pouvoir lui avait parfois empêchait de se casser quelque chose et un peu de maquillage lui permettait de cacher les reflets qui n’étaient visible que si on y faisait très attention. Elle resta quatre ans sans que personne ne fasse attention. Son pouvoir était si peu visible que des fois, il lui arrivait même de l’oublier. Elle vécut comme toutes les filles de son âge. Elle était d’un naturel calme et aimait rire. Ho oui, c’était une sacrée bonne vivante ! Hélas lors d’une sortie avec ses amis, ils partirent en forêts et ce qui devait arriver arriva.
Sara perdit l’équilibre dans une descente. Elle n’eut pas le temps de solidifier son squelette et elle sentit sa jambe se casser. En se relevant, elle vit que son tibia faisait un angle droit. Elle choisit de combattre la douleur en ramenant sa jambe et en sécrétant suffisamment de calcium pour réparer son tibia et même le solidifier. Hélas ce jour là, elle fut démasquée par sa meilleure amie Amy. En y repensant maintenant, Sara s’en voulut de ne pas avoir fait plus attention. Car une semaine plus tard, le président fit son discours sur les mutants. Partout dans le pays, les mutants furent pourchassés. Il s’en suivit une chasse aux sorcières horrible.
Hélas pour Sara, elle vécut celle de la Louisiane. Ce soir là, l’adolescente allait se coucher, quand elle entendit des bruits dans la rue. C’était une milice qui venait pour elle. A sa tête, Sara aperçut son amie qui hurlait :
- Je l’ai vu ! C’est une mutante ! Brûlons-la !
Sara n’eut même pas le temps de réagirent qu’elle se trouva ligoter avec sa famille dans le jardin. Sara eut la surprise de voir leur voisin qui était prêtre leur faire des prières dans lesquelles il demandait à dieu de pardonner à ses « mutants » d’être né. Hélas pour la milice, une patrouille de police arriva au secours de la famille de Sara. Mais Amy attrapa un bidon d’essence qu’elle vida sur Sara et lui mit le feu au visage.
Cela faisait un bout de temps que ça s’était passé, Depuis, Amy était en hôpital psychiatrique et Sara était deux étages en dessous, Chez les grands brûlés. 90% de son visage était brûlé au troisième degré. Et il lui restait peu d’espoir de retrouver son visage d’avant, même avec une greffe de peau
Cependant, un matin, elle entendit les autres malades s’agitaient autour d’elle. Elle entendit des rires et des remerciements. Puis une présence rassurante s’approcha d’elle et lui souffla à l’oreille.
- N’ai pas peur Sara, je vais te soigner. Je connais les souffrances que tu as eues et je vais t’aider, comme j’aurais aidé mon fils si j’avais pus éviter sa mort. Aucune fille de ton age ne devrait avoir à subir ça. Je suis le Samaritain. Si tu ne veux pas de mon aide, dis le moi.
Lors de l’attaque, Sara avait avalé de l’essence, ce qui avait brûlé une partie de ses cordes vocales. Elle hocha la tête pour signifier son approbation.
- Ca va peut être te faire mal au début, mais tu te sentiras bien mieux après
Sara sentit alors une seringue se loger dans sa nuque…et elle sentit qu’elle irait vite beaucoup mieux et qu’elle pourrait de nouveau vivre normalement…
<<<<<
Winick se remit rapidement de ses blessures. Suite à son accident, il devint le plus grand fan du Samaritain et avait même créé un club : le FANS. Son corps n’avait gardé que peu de séquelles de son accident. Des tests médicaux lui apprirent que le produit n’avait fait que le guérir. Il n’avait eut aucun pouvoir bizarre à cause de ce produit.
Lui et Max s’étaient mis à le suivre partout. Ils fournissaient les différents journaux en photos du héros. Il commençait à perdre espoir de rencontrer Samaritain, quand un soir avant de se coucher, une silhouette se faufila dans son appart.
- Vous cherchez à me voir !
- Hein ! C’est vous ?
- Je suis là ! J’ai réfléchi à votre proposition. et je suis là.
- Vous serez prêt à faire ça en public.
Edd se rendit compte à quel point d’avoir son sauveur en face de lui l’avait rendu fou de joie.
Le Samaritain parut réfléchir et accepta. Il fut convenu que l’interview se ferait dans trois jours à Bâton Rouge. Edd devait d’abord prévenir son journal et trouver un plateau de télé pour faire son reportage.
Le Samaritain accepta aussi d’être suivit par la caméra de Max pendant trois jours. Un sourire s’afficha derrière le masque de Curt, son plan commencer peu à peu à aboutir. Il sera enfin reconnu par tous comme un sauveur et un grand savant.
<<<<<
Une semaine après sa guérison, Sara se mit enfin à revivre, elle profitait de la vie comme personne ne l’avait fait auparavant. Elle était toujours en mouvement, ne restant jamais en place plus de 10 minutes. Mais contrairement à ce Reporter, elle n’avait pas monté un fan-club. En plus ce nom été ridicule.
« Fan et Adorateur du Nouveau Samaritain », appelé aussi le « FANS »
Sara savait qu’elle lui en serait toujours reconnaissant, mais contrairement à Edd, elle savait qu’elle devait continuer à vivre et pas passé son temps à essayer de retrouver son idole. Elle savait que c’est ce que voulait le plus son bienfaiteur. Qu’elle retrouve une vie normale !
Alors c’est ce qu’elle fit en allant se baignait à la piscine le jour de l’interview du héros de la Louisiane. Au moment de payer son entrer et d’aller essayer son nouveau Bikini jaune, Sara jeta un coup d’œil dehors et vit un lézard se dorer la pilule au soleil.
« Il y en a qui ont de la chance. Pas de soucis, juste vivre sa vie ! Qu’est-ce que se serait bien ! »
Elle se mit à sourire en pensant à cette idée. Tandis que les Haut-parleurs de piscine crachaient « New Born », une vieille chanson de Muse
<<<<<
Au même moment
Les projecteurs s’allumèrent révélant du même coup le publique qui constitué cette salle. Puis le présentateur arriva en courant sur le plateau. Il était habillé d’un costume noir. Il salua son publique. Puis il fit venir son collègue.
- Ce soir, cette émission sera co-animée par mon confrère. Edd Winick !
Edd arriva tranquillement sur le plateau est commença son speech après avoir lui aussi salué la foule
- Son but est de rendre le monde un peu moins noir sans attendre la gloire. Il a changé le court de nombreuse autre vie. Sans espérer le moindre prix. Pour nous il est devenu quelqu’un ! Un héros des autres, du jour au lendemain… Il nous a permit de nous découvrir humain. Pour nous c’est le héros d’un autre destin ! Je veux bien sur parler du Samaritain.
Curt arriva en triomphe sur le plateau. Salua tous ceux qui étaient présent. Son plan se déroulé parfaitement. Bientôt tout le monde le verrait comme à sa juste valeur et sa femme arrêterait d’avoir envies de le tuer à chaque fois qu’elle le voyait. Ses collègues le reconsidèrerait enfin comme un véritable scientifique et il prendrait sa revanche sur la presse.
Edd commença alors son speech.
- Nous commencerons l’émission par un reportage de notre inviter mais pour commencer, veuillez répondre à une de nos questions. Vous sauver les âmes et leurs histoires ! Pourquoi ?
- Parce que je peux le faire !
- Très bien ! Savez vous seulement le bien que vous faites depuis que vous êtes là ?
- Je ne suis pas un héro depuis suffisamment longtemps pour m’en rendre vraiment compte ! Mais si vous voulez savoir pourquoi je fais ça, c’est simple !
<<<<<
Bien loin de là, à Los Angeles.
Bruce avait reçu une lettre d’un de ses anciens camarades de classe. Il n’avait pas tout de suite fait attention. Et avait fini par l’oublier, sur un coin de son bureau. Pourtant, un soir avant de rentrer pour faire sa ronde en tant que Batman, il la remarqua, il regarda le nom Curt Connors. Il parut réfléchir un moment, ce type ne lui rappelait rien. Soudain, ça lui revint en mémoire. Le type qui avait tout lâché deux mois avant la fin de leurs études. Il sourit un peu en se rappela leurs soirées arrosées de jeunes futurs médecins.
Il ouvrit la lettre et n’en crut pas ses yeux. Le Samaritain, ce héro qui faisait la une de la presse people ! C’était Curt !
Il attrapa l’échantillon que lui avait envoyé son collègue et se précipita dans son laboratoire secret. Il passa de longues minutes à l’analyser.
- Mon dieu ! C’est pas vrai ! C’est pas possible !
Il se mit à vérifier une seconde fois. Il n’y avait plus aucuns doutes. Il se précipita vers l’unique moyen de contacter John.
- On va avoir un problème. La ligue doit vite aller en Louisiane !
<<<<<<
Il survolait l’Amérique du Sud. Il avait fait de son mieux pour désarmer ses Guerrero. Heureusement, il n’y avait aucun mort cette fois. La prochaine fois il devra être plus rapide et moins brusque.
Clark Kent rentrait doucement de missions. En même temps, il se demandait si un jour, on aurait encore besoin de lui. Honnêtement, il espérait que non. Il passa en vitesse devant le Mexique. Sa prochaine mission serait à Cuba, certains missiles atomiques de ce pays étaient encore actifs. Bon c’est vrai que par rapport à leurs voisins, ils…
Un bruit. Cette sensation, ces cris ! Mais que… la Louisiane !
Superman fonça vers Bâton Rouge.
- C’est de là que ça vient !
<<<<<
- Oui, Samaritain, Qu’est-ce…
Curt n’en pouvait plus, il trépignait sur sa chaise. Il tenait sa revanche, il allait tous leurs montrer. Oh oui, il allait le faire. Mais d’abord faire taire ce mec.
- Ta gueule Edd, Ne prends pas ce ton avec moi. Si j’avais pas été là tu serais déjà six pieds sous terre.
Il se leva, la colère commençait à monter en lui. Elle se mêlait peu à peu à son excitation. Il n’en pouvait plus. Il se leva de sa chaise fouilla dans sa poche et en sortit un morceau de journal chiffonner.
- A cause de la presse, j’ai tout perdu au moment où j’en avais le plus besoin. A cause de toi, j’ai fait de la prison pour cause de négligence et j’ai perdu mon boulot !
- Qui…
Bizarrement, plus le Samaritain s’énervait, plus Edd se sentait bizarre. Il tremblait et suait, mais ce n’était pas par peur. C’était totalement différent.
- Tu veux savoir qui je suis ? Tu n’as toujours pas compris qui je suis ?
Soudain le Héro lui jeta le vieux bout de journal à la figure. Edd le déplia et lut le titre :
« L’incompétence d’un père coûte la vie de son fils !
Par Edd Winick »
Le journaliste se rappelait cet article. Il l’avait écrit lors d’un procès qui concernait sa copine de l’époque. Elle avait attaqué son mari pour négligence.
Puis soudain il tilta. Il regarda le Samaritain, il avait la même taille que… Mais c’était impossible.
Soudain le Samaritain enleva sa cagoule. Ses yeux étaient injectés de sang. Sa peau prenait des teintes verdâtres à certains endroits de son corps.
- Tu ne te rappelles toujours pas de moi ? Je suis Curt Connors ! Docteur en biologie Reptilienne. Tu crois réellement que notre rencontre était un accident ! Tu crois vraiment que c’était un hasard si j’étais là quand la voiture t’a percuté ? Non, ce n’est pas le cas Edd ! Et tu ne t’imagines pas le bien que ça m’a fait quand la voiture t’est rentrée dedans. Je me suis éclaté pour ainsi dire. De toutes les autres personnes que mon produit à sauver, tu es la seule que je n’aurais eut aucuns remord à laisser mourir. Je te hais, tu m’as gâché la vie et tu m’as piqué ma … Que … qu’est-ce qui m’arrive ? Ah ! Non, je ne voulais pas que…
Le Samaritain ne put finir sa phrase, il s’écroula sur le sol. Peu de temps après, tous ceux du public qui avait été soigné par le Dr Connors s’écroulèrent.
Max lâcha sa caméra et courut comme un fou vers son ami. Ils n’étaient qu’une vingtaine à ne pas s’être écroulé au sol. Une énorme tension flotter dans l’air. Arrivé à sa hauteur, il le prit par les épaules. Il entendit des craquements. Puis il crut voir une queue bouger sous le costume de Winick. Il entendit quelque chose bouger prés de lui. Il tourna la tête et crut mourir de peur. A la place du professeur Connors, se trouvait un énorme Lézard vert. Sa tête était entourée d’une sorte de collerette orange. Max se pencha de peur vers son ami pour l’aider à sortir. Mais la dernière chose qu’il vit, ce fut une gueule de reptile, celle de son ami, qui lui arracha la tête.
<<<<<
Au même moment Sara déchanta. Elle qui pensait retrouver une vie normale il y a quelques seconde, vit sa vie s’écrouler de nouveau. Elle vit une dizaine de personne s’effondrer d’un coup. Cependant, Il ne lui arriva pas la même chose. Une immense douleur la prit à la nuque, elle remonta le long de son corps, parcourant chaque os, chaque cartilage, chaques membres qui composé son être. Elle se mit soudain à hurler. Elle avait l’impression qu’elle allait mourir. Un instant, elle se mit à se demander pourquoi elle n’était pas morte lors des émeutes. .
Soudain la douleur se fit plus intense, si forte qu’elle finit par ne plus se rappeler de son nom. Comme si une partie de sa mémoire s’effaçait peu à peu ! Soudain elle entendit une sorte de craquement, elle eut l’impression que sa peau se déchirait à certain endroit. Dans sa tête, elle entendait sans cesse les même notes rapides d’un piano, elles se répétaient sans cesse et aller de plus en plus vites. Elle entendait la voix d’un chanteur qui chuchotait les paroles. La douleur s’accéléra et le chanteur monta dans les aigus. Puis ce fut le final. A la dernière note, elle tendit le bras pour attraper un coin de la piscine et ne pas se noyer. Dans son délire, elle parvint à reprendre ses esprits. Elle rouvrit les yeux puis sursauta.
« Ce n’est pas mon bras… non… ce n’est pas… »
Elle le regarda de nouveau. Et vit que sa peau était totalement violette, du moins pour les quelques parcelles de peau qu’elle pouvait toujours voir. Ses bras étaient recouverts d’une sorte de coque blanche. En y regardant mieux, elle comprit qu’il s’agissait de ses propres os. Elle se sentait bizarre, plus lourde. Elle sortit de la piscine du mieux qu’elle put. Autour d’elle, les gens courraient en hurlant. Trois étranges lézards de taille humaine leur courant après.
Sara ne fit pas attention à eux. Elle regarda son corps. Ils étaient entièrement recouverts d’une espèce de carapaces en os. Un peu comme s’il s’agissait d’un deuxième squelette. Un squelette qui formait parfois des espèces de piques extrêmement piquant ou coupant selon les angles. En plus sa colonne vertébrale semblait ressortir de son dos en formant de piques.
La jeune femme était à peine remise de ses émotions, qu’un des lézards l’aperçut. Il se dirigea vers elle en criant. Un moins d’un mètre d’elle, la bête lui sauta dessus. Sous le choc, Sara fut projetée au sol écrasé par le poids du lézard qui la regardait en bavant. Elle tenta de se dégager, mais la bête revint à la charge en essayant de la mordre. Sara se protégea en tendant un bras que le lézard se hâta de saisir. Sara s’attendait à avoir mal mais elle se rendit compte que ce deuxième squelette faisait plutôt office d’armure.
Elle tenta de se dégager, mais l’animal lui tenait fermement le bras. Sara sentit l’adrénaline l’envahir. Elle ne pouvait pas mourir comme ça, elle tira plus fort sur son bras, mais le monstre ne lâcha pas prise. Sara sentit un mélange de peur et de colère l’envahir.
- Lâches moi ! Putain de saleté de sac à main !
En disant ses mots, elle sentit son pouvoir en elle. Le lézard la regarda avec rage quand soudain sa tête fut transpercée de par en par des dizaines d’os. Le lézard mourut sur le coup et s’affala sur la fille. Sara fut un peu sous le choc de voir la vitesse à laquelle elle s’était débarassé de ce monstre. Elle toucha un des os qui avait traversait la boite crâniennes de sa proie.
« C’est moi qui ai fait ça ? » Se dit-elle.
Elle saisit l’os et tira légèrement dessus. Elle sentit comme une petite résistance au niveau de son bras puis d’un coup, l’os se libéra de son avant bras. Sara se trouva avec une sorte d’os long d’1m et aussi tranchant qu’un sabre. Paniqué, elle le lâcha d’un coup. Elle se toucha le front afin de réfléchir à ce qui avait bien put lui arriver. Et en le touchant, elle sentit des sortes de cornes, un peu comme si sa boite crânienne avait formé une sorte de casque de protection autour de son cerveau.
Elle ne savait pas vraiment comment réagir, elle venait tout de même de tuer un être vivant et au fond d’elle, elle savait qu’elle avait aimé ça. Elle eut à peine le temps de reprendre ses esprits, qu’elle aperçut deux autres monstres qui la fixaient avec rage.
- Qu’est-ce que vous me voulez bande de crétins ? Amenez-vous !
Sara sentit la colère l’envahir tandis que son armure naturelle semblait se solidifier. Elle ferma les yeux pour se concentrer et tentait de calmer sa rage tendit que ses mains se recouvraient entièrement de calcium. Au niveau de ses doigts, les os formèrent de longues excroissances solides, pointue et coupantes.
Les lézards se regardèrent tendit que ces sortes griffes recouvraient ses dix doigts.
- Allez ! Venez ! Gros lézards débiles !
Les deux lézards se jetèrent sur elle en sifflant. Le combat fit rage. Les lézards ne parvenaient pas à la blesser à cause de son squelette-armure. La furie sembla prendre du plaisir dans ce combat. Cependant, elle voulut en finir le plus vite possible.
Elle finit cependant par les tuer tous les deux en décapitant l’un et en arrachant le cœur de l’autre. Elle finit par sortir de la piscine elle était nue, mais son armure cacher amplement sa nudité. Dehors c’était pire, de nombreux cadavre gisait sur le sol et les lézards semblaient commençait à s’entretuer. Sara alla se cacher dans un coin. Elle essaya de résorber un peu les piques osseux qui parcouraient son corps mais rien ne se passa. Elle leva les yeux au ciel en signe de désespoir. Cependant un événement attira son attention, le ciel sembla prendre soudain une teinte verte. Elle décida d’aller découvrir de quoi il s’agissait, mais préféra emprunter les égouts pour ne pas faire de rencontre inattendue.
<<<<<<
Clark n’en croyait pas ses yeux. Aussi loin que portait son regard, il ne voyait que désolation. Toute la Louisiane semblait être envahit par des espèces de lézards géants. Il était encore sous le choc de ce qu’il avait vu. A son arrivée, il avait trouvé de nombreuse personne allongée par terre à se tordre de douleur. Et la première femme, qu’il avait tenté de sauver s’était transformée et s’était cassé la mâchoire en essayant de le morde. Dans sa surprise, il l’avait lâchée et elle s’était écrasée au sol.
De là où il était, il essayait de distingué les vrai humain des faux. Il sut tout de suite qu’il aurait du mal à s’en sortir tout seul. Alors qu’il désespérait de pouvoir s’en tirer, il crut halluciner en voyant une sorte de rayon vert recouvrir peu à peu l’état. Il vit que le rayon était en fait des rayons et qu’il provenait de différentes sources. Il décida de se diriger vers l’une d’elle. Quand il entendit cinq puissants bang très rapides. Il tourna la tête et vit un homme arriver à sa hauteur. Il portait un costume bleu et rouge avec des bandes noires et un masque bleu.
Clark le reconnu tout de suites, il n’y en avait que pour lui en ce moment. Lui et ses amis avaient presque fait oublier aux autres son exploit avec la météorite.
- Je suis Steelman ! On m’envoie te demander de l’aide !
- C’est quoi ces rayons ?
<<<<<
Jim arriva à la hauteur du gars qu’on lui avait demandé d’aller chercher. En le voyant, il le reconnut tout de suite. C’était celui que l’on appelait Superman, le type à la météorite. Ils avaient tous les deux les mêmes pouvoirs d’après ce qu’il avait entendu, mais Jim se demandait qui était le plus fort des deux.
Il lui demanda de l’accompagner et ce héros en jeans, chemise et basket se contenta de lui demander ce qu’étaient ces rayons.
- Ce sont les Green Lantern ! Ils isolent la région avec leur rayon tandis que l’armée, John et Flash s’occupent d’évacuer la zone sinistrée. C’est batman qui a fait le plan. On fait parti de la Ligue. Tout le monde n’a pas pu venir, Batman, par exemple, est occupé ailleurs et Donna Troy et Aquaman était injoignable. Moi, je suis censé construire un mur gigantesque et je crois que je cracherais pas sur un peu d’aide.
Steelman espérait avoir était assez clair, mais en voyant le regard étonné de Superman. Il comprit qu’il devrait faire beaucoup plus d’effort.
- Viens avec moi, je vais t’expliquer !
- Daccord ! Excuse-moi, j’ai pas mal voyager, et je suis un peu fatiguer !
- Pas de problème, j’allais te proposer de faire la course. Mais si tu tiens pas le rythme, c’est pas grave.
- Qu’est-ce qu’il se passe au juste ?
Jim sentit une pointe d’énervement dans la voix de son nouveau collègue
- Euh… un gars complètement dingue s’est amusé avec de l’ADN de lézard ! Et il a transformé tout le monde. C’est sa colère qui en est l’origine. Et s’énervant, il s’est mit à sécréter une espèce d’hormone qui a activé une transformation chez ceux qu’il avait contaminé avec son sérum !.
- Merde !
- Dis, ça te dirais pas de faire partit de la Ligue. Tu pourrais me remplacer quand je suis pas…
- Je ne crois pas, je pense pas qu’il y est de la place pour deux hommes d’acier dans une équipe ! Mais je vais y penser ! Bon on va peut-être pas y passer la nuit ! Accélère un peu, tu traînes !
Steelman soupira, il regarda sous lui, la région qu’ils survolaient et aperçut une traînée rouge qui allait et venait en quadrillant toute une zone.
- Tu as raison, allons-y ! On a du travail !
<<<<<
1 semaine plus tard, dans le bureau du président.
Le président Bush écoutait ses conseillers sur ce qu’il s’était passé en Louisiane. Il avait encore en tête les horreurs de la veille. Il regardait l’émission avec son fils quand il avait vu ce « héros » se transformer lui et une partie de la population en monstres.
- Tuons-les !
- Non ! Ce sont des humains !
- C’était !
- Idiot !
- Ne dites pas n’importe quoi ! Ce ne sont plus des humains !
- Je crois qu’une petite bombe…
- Nous avons capturé deux spécimens. Les femelles peuvent mettre au monde une dizaine de petit par ans et chaque génération semblerait plus féroce que la précédente, même si certain comme M. Winick ont réussit à garder un semblant d’humanité et qu’ils travaillent avec nous pour pouvoir guérir.
- Vous oubliez ce qu’il a fait à son meilleur ami ! Il l’a dévoré et après, il a repris conscience ! Ce sont des monstres
- Moi, j’ai la solution !
Tous se tournèrent vers le vieil homme qui avait parlé.
- Que proposez-vous ? Et qui êtes vous ?
- M. Foley ! M. le président, Je suis le directeur de la Biocorp ! Votre secrétaire m’a annoncé, mais comme vous ne répondiez pas.
- Et…
- Les héros, qui composent la Ligue, nous ont remis un échantillon du produit qu’utilisait M. Connors. Mon entreprise a depuis bien longtemps crée un produit dans ce genre. Et nos labo sont suffisamment à la pointe de la technologie pour pouvoir tenter de trouver le remède pour guérir les victimes de ce « Samaritain » !
- Très bien ! Allez-y ! De toute façon, si je compte être réélu, je dois me faire aimer du peuple ! Certains de ces monstres font parti de la famille de personne vivant dans d’autres états. Vous pouvez disposer M. Foley ! Bon Messieurs, problème suivant ! Que faire des mutants !
- Tuons-les !
- Non ! Ce sont des humains !
- Idiot ! Enfermons les avec ses lézards ! Ils s’entretueront et nous en seront enfin débarrassés
M. Foley sortit de la sale en souriant. Le vieil homme avait réussit son coup. Il arriva dans un couloir ou l’attendait un homme chauve. En le voyant arriver, celui-ci se leva. Ils prirent tous deux le chemin de la sortie sans dire un seul mot. Ils rentrèrent tous les deux dans une grande limousine et le vieil homme se mit peut à peu à changer de forme et que son visage prit la forme d’une cagoule blanche et noire tandis que ses vêtements se transformaient en un costume bleu pale et noire
- Alors ?
- On a le contrat M. Luthor !
- Parfait Dmitri! Parfait !
- Qu’est-ce que vous croyez ! Je ne suis pas Dmitri Smerdyakov Kravinov alias le caméléon pour rien M. Luthor
- Je sais et j’espère que personne ne remarquera que tu remplaces ce cher feu M. Foley
- J’ai fait le nécessaire, bientôt la Biocorp passera un accord avec vous et vous en deviendrez le propriétaire. Mais que fait on après ça ?
- Il faut que l’on puisse mettre la main sur Curt Connors !
- Le patient 0 ?
- Oui, le patient 0 !
<<<<<
Au même moment, en Louisiane.
Certains lézards se disputaient un morceau de viande, quand ils entendirent un cri féroce. Un Lézard à collerette arriva, il semblait plus fort et plus grand que les autres. D’un cri il obligea les autres à s’écarter de son passage. Il sentit alors une odeur familière. Et bondis vers un buisson. , Un corps en fut éjecter. C’était celui d’une femme blonde. Il l’a rattrapa, lui posa une patte sur la poitrine et l’observa de ses yeux verts orange. Il se mit alors à ouvrir la bouche et lui dit d’une voix sifflante.
- Alors ? Chérie ? Je suis toujours un monstre ?