Urban Comics
  Batman #20 : The Killing Joke (4)
 
Auteur : Ben Wawe
Date de parution : Janvier 2007

Il en avait assez.
Plus qu’assez, même.
Il sentait monter la rage et la colère au fond de lui, et il n’avait pas envie de les arrêter. Même si il savait que dans ce genre de moments, il était capable de faire les pires horreurs et les plus grandes folies, comme ce qu’il avait fait quand il avait voulu « protéger » la ville, il s’en fichait. Cette ville devenait folle. Elle devenait vraiment folle. Et pour une fois…il avait bien envie de la suivre dans sa folie.

Il sautait d’immeuble en immeuble, essayant d’être le plus rapide et le plus vif possible. Chaque seconde comptait. Chaque instant qui passait mettait encore plus la vie de son ami en danger, et il ne pouvait le supporter. Il ne pouvait accepter que ça arrive à nouveau. Non. Il allait empêcher ça. Cette fois-ci, il y arriverait. Il le sauverait. Il sauverait Harvey Dent. Il ne pouvait en être autrement.

« Argh… »

La précipitation lui avait fait commettre une erreur. Il avait cru la corniche plus proche qu’elle ne l’était, et il avait failli tomber. Ses mains lui faisaient mal, et il sentait que ses muscles rompraient bientôt si il ne se relevait pas assez vite. Il tenait seulement par ses doigts qui se cramponnaient au toit de l’immeuble, et il devait se dépêcher. Il ne devait pas perdre de temps. Pour Harvey. Pour Harvey qui était en danger. Pour Harvey qu’il ne fallait pas décevoir. Non. Pas cette fois-ci.

« Hum… »

Il réussit à se relever et à remonter sur le toit.
Ses paumes étaient douloureuses, et il sentait presque les quelques gouttes de sang couler dans son gant. Mais il s’en fichait. Comme de son apparence, qui devait être assez horrible. Ça faisait plusieurs jours qu’il ne dormait pas vraiment, et surtout qu’il combattait dans les rues tous les gangs de la ville. Chicago était devenu le théâtre d’une guerre qu’il tentait de contrôler depuis la mort de Cole Cash, mais c’était difficile. Très difficile, en fait. Et même si les flics l’aidaient…il avait du mal à s’en sortir. Il n’avait pas vraiment de plan, même si il faisait semblant d’en avoir un. Et maintenant, en plus de tout ça…il y avait Harvey. Harvey qui venait de disparaître. Harvey qui était en danger. Encore. Encore une fois. Une fois de trop, à son avis.

« Allez… »

Il reprit sa course. Il n’avait pas le choix. Gordon l’avait appelé, quelques minutes auparavant. Il venait d’arrêter un taré des Hip Sings. Il avait failli se faire exploser devant l’United Center, mais heureusement, il avait été là. Avec l’aide des flics présents, il avait pu mettre KO les collègues du taré, et était intervenu à temps, alors que le taré avait appuyé sur le bouton pour se faire sauter. Le froid de ce mois de décembre et du vent frais du lac avait apparemment gelé quelques circuits. La chance, assurément. Et il en avait profité pour stopper le taré, avant de recevoir l’appel de Gordon. Cet horrible appel, qui lui en rappelait malheureusement un autre…Un autre portant sur la même chose, et qui s’était fini par un drame…un drame qu’il n’avait pu éviter…

Mais il ne devait pas penser à ça.
Il ne devait pas penser aux horreurs qui avaient été faites à Harvey Dent par un ennemi qu’il aurait dû arrêter plus tôt. Il devait se concentrer sur l’instant présent. Oublier les souvenirs. Oublier sa culpabilité, sa honte. Oublier qu’il était responsable du massacre physique et psychologique de son ami pour se concentrer sur maintenant. Sur le sauvetage qu’il devait à tout prix faire, même si ça semblait impossible.

Il ne savait pas où aller. Il ne savait pas où chercher. Gordon l’avait appelé, et lui avait dit que Dent avait été enlevé à l’hôpital, et qu’il savait ça par une infirmière. Marla. La petite Marla. La très gentille et pratique Marla. Apparemment, plusieurs infirmiers avaient été massacrés dans l’enlèvement. Il ne savait pas qui, mais il se sentait responsable. C’étaient ses infirmiers. Ses collaborateurs. Ses amis. Ses…
Non. Il ne devait pas penser à ça. Il ne devait pas penser aux victimes. C’étaient les collaborateurs de Bruce Wayne, et Bruce Wayne les pleurerait chaudement. Il sera triste et se sentira responsable. Mais pas maintenant. Surtout pas maintenant.

Il ne devait pas être Bruce Wayne, maintenant.
Il ne devait pas être le chirurgien principal de Wayne Hospital et l’homme rongé par le chagrin, le remords, la honte et la culpabilité.
Il ne devait pas être celui qui n’osait même plus se regarder dans une glace et qui tentait d’oublier tout ce qu’il avait fait par des actions importantes pour sauver sa face.
Maintenant, il devait être Batman. Il devait être cette légende urbaine qui faisait tant frémir les criminels, et qui allait très certainement transformer cette ville devenue une zone de non droit en la cité tranquille qu’il appréciait tant et qu’il voulait revoir. Il devait être cet homme froid, mystérieux, dur et violent pour sauver la ville…et surtout pour Harvey Dent. Il devait être ça, oui. Il le devait. Pour Harvey.

Harvey avait compté sur lui, avant, et il l’avait déçu. Il n’avait pas pu être là à temps pour le sauver, et son ami était dans le coma, maintenant. Gravement défiguré, il ne pouvait être opéré étant donné que les nerfs étaient touchés et que toute intervention était impossible. Dent était condamné à vivre avec la perspective d’être considéré à jamais comme un monstre, plus aussi le fait d’avoir été déçu par Batman.
En quelques sortes, il avait trahi Harvey. Et il ne pouvait pas encore une fois lui faire ça. Non. Pas deux fois.

« Toi ! »

Il retourna lourdement sur le sol, après avoir sauté d’un immeuble dans le quartier des Black Gansters Disciples, ceux qui avaient commencés cette guerre des gangs. Un des membres hauts placés de l’organisation était sortit d’une des boîtes de nuit qu’ils possédaient, et avaient commencés à se « libérer » d’une envie pressante contre le mur quand il l’avait vu. Lui qui jouait de malchance jusqu’à maintenant avait alors vu ça comme une sorte de cadeau, et n’avait pas hésité avant de se poser juste à ses côtés, l’air évidemment menaçant sur le visage masqué.
« M…Mais… »

L’homme s’était bien sûr immédiatement tourné vers lui, et avait commencé à uriner sur lui-même, par peur évidemment. Même si les BGD étaient une organisation puissante et importante, la réputation qu’il traînait les faisait quand même réfléchir, et tous savaient que seul face à lui, ça voulait presque toujours dire un séjour prolongé à l’hôpital…si pas à la morgue…

« Pas de mais. Réponds à mes questions, et je te laisserais peut-être vivre. »

L’afro américain, la bouche grande ouverte par la surprise et la peur, essaya d’atteindre son arme à l’arrière de son pantalon, mais il sentit immédiatement une des armes pointues en forme de chauve souris de son adversaire se planter dans son bras. Il n’avait pas envie de rire. La ville était en train de devenir folle, et Harvey était en danger. Encore. Si il devait torturer un criminel pour réussir à sauver et la cité, et son ami…il le ferait. Wayne serait bien là plus tard pour avoir du remords.

« M…Mais…
- Pas de mais j’ai dis. »

Il s’approcha et le frappa violemment au ventre. L’homme commença à cracher un peu de sang, avant qu’il ne le relève et le plaque brutalement contre le mur. Il mit son visage à quelques centimètres du sien, avant de lui parler d’une voix très froide et dure, ses yeux sombres et tranchants posés dans le regard apeuré du criminel en face de lui.

« Dent. Harvey Dent. Il a disparu. Encore. Tu sais sûrement ce qui lui est arrivé la première fois. Je ne veux plus de ça. Je veux le retrouver. Je veux l’avoir avec moi avant la fin de cette nuit. Tu vas me le trouver.
- M…Mais…
- Pas de mais. Ou je frappe. Des réponses. Dent. Vite.
- Mais…Mais je ne sais pas où il est !
- Je t’avais prévenu. »

Il le frappa à nouveau, mais cette fois-ci à la cuisse. Il entra bien son genou pointu dans la chaire et le muscle de l’homme, qui étouffa un gémissement alors qu’il reprenait sa parole en essayant d’être le plus menaçant et terrifiant possible.

« Parle. Vite. Dent. Où je peux le trouver ?
- Je…Je sais pas…
- Tu fais partie des BGD. Vous savez tout dans cette ville. Vous saviez avant tout le monde que Cash était mort, et vous avez voulus en profiter. Je me fous de savoir quels réseaux tu as. Je me fous de toi, aussi. Moi, je veux Dent. Et tu vas me le donner.
- M…
- Pas de mais.
- Je…Je sais pas où il est…
- Tu vas me trouver cette info’. Tu as deux heures. Dans deux heures, je reviens ici. Si tu n’y es pas, si tu n’as pas l’info’, je te retrouve, et je te fais la même chose qu’à Cobblepott. Je suis clair ? »

L’homme déglutit.
Il se rappelait très bien combien Cobblepott avait souffert après que Batman lui ait enfoncé une de ses armes dans un endroit plus propice à la sortie, en général. Il avait peur, et il le lisait dans ses yeux. Mais il s’en fichait. Wayne s’occuperait des remords. Lui devait retrouver Dent, et c’était le plus important. Ne pas décevoir Harvey. Ne pas le décevoir encore une fois.

« A dans deux heures. »

Il le laissa lourdement retomber par terre avant de remonter sur l’immeuble au moyen d’un escalier d’incendie. Il atteindrait deux heures, et il aurait son information. Les BGD avaient trop peurs de lui pour oser l’énerver, surtout après son petit numéro. Tous les criminels de la ville savaient qu’il était dangereux. Si aucun contrat n’avait été encore mit sur sa tête, c’était parce qu’ils avaient tous trop peurs de s’en prendre personnellement à lui, vu ce qu’il pourrait leur faire en retour, et parce qu’ils n’arrivaient pas à s’entendre. Un jour, ça arriverait peut-être. Mais pas aujourd’hui.
Oui. Il allait avoir son information. Il allait savoir où était Dent, et le retrouver. Mais avant, il allait s’occuper de la ville. Il allait la protéger, stopper ses horreurs. La libérer, en fait. Oui. Chicago comptait sur lui. Mais avant…avant, il devait régler quelque chose. Quelque chose qui pourrait peut-être mettre fin à cette folie, quand il aurait retrouvé Dent…






« Tuuut…Tuuu…Gordon.
- C’est moi.
- Oh. Qu’est-ce qu’il y a ? Vous avez retrouvé Dent ?
- Pas encore. J’ai mis les BGD sur le coup.
- Vous avez fais quoi ?!
- Je les ai mis sur le coup pour retrouver Harvey.
- Mais…Mais…
- Vous savez comme moi qu’ils sont parmi les meilleurs pour dénicher une information dans cette ville, et je n’ai pas le temps d’enquêter moi-même. En plus, avec tout ce qu’il se passe, je suis presque sûr que la moitié de mes indics se sont fait descendre. Je n’avais pas le choix.
- Hum…
- Je dois rejoindre le type que j’ai mis sur le coup dans une heure.
- Ah. Vous allez faire quoi, maintenant ?
- Je me suis déjà occupé de quelques petites frappes. Comment se comportent les gangs ?
- C’est la nuit, ça chauffe. Mes hommes essayent de les calmer selon vos conseils.
- Ça fonctionne ?
- Plus ou moins. Même si je vous arrêterais quand tout ça sera terminé, je peux au moins vous reconnaître un certain sens de la stratégie.
- Ce n’est que de la logique après l’étude des criminels, mais…merci.
- De rien. Vous allez retrouver Dent ?
- Je vais tout faire pour. Vous savez combien je l’apprécie.
- Et combien vous vous sentez coupable de ce qui lui est arrivé.
- …
- Je vous connais, vous savez. Même si je ne vous fais plus confiance.
- Ça se comprend.
- Ouais.
- Vous avez des infos sur comment il a été enlevé ?
- Ça stagne. Le peu d’hommes que j’ai continuent à interroger le personnel, mais…
- …vous n’avez pas que ça à faire.
- Ouais.
- Je comprends. Les marques, sur les visages…vous savez à quoi ça correspond ?
- Plus ou moins. Ça ressemble fortement aux crimes perpétrés par un taré, qui était gardé à l’hôpital psychiatrique jusque là.
- Qui est-ce ?
- Je sais pas. Je n’étais même pas encore en formation quand il a été arrêté. C’est un vieux flic qui m’en a parlé. J’essaye de m’informer dessus, mais c’est dur.
- Ça fait donc longtemps qu’il n’est plus sortit, non ?
- Ouais. Apparemment, il s’est échappé à cause de tout ce bordel, et recommence ses horreurs. J’essaye d’en savoir plus, mais un serial killer de plus, ça ne nous arrange pas…
- Surtout qu’il a Harvey. Il faudrait vraiment en savoir plus.
- Ça va être dur.
- Pourquoi ?
- Ma hiérarchie ne m’aide pas.
- Comment ça ?
- Les informations me sont souvent refusées, et pour de faux prétextes. Je crois qu’ils sont en train de me lâcher. Ils m’ont mis un chien de garde qui me suit tout le temps, et je pense qu’ils vont vouloir me faire sauter après tout ça.
- Pourquoi ?
- Vous. Mes liens avec vous.
- Oh…désolé.
- Ouais. Moi aussi.
- Tenez-moi informé sur cette histoire. Et j’aimerais aussi vous demander autre chose.
- Dites toujours.
- Cherchez si Cash n’avait pas de la famille.
- Pourquoi ? Vous voulez envoyer des fleurs ?
- Non. Je veux sauver cette ville.
- Je comprends pas.
- Vu comment les choses tournent, vous comme moi, nous savons que ça ne s’arrêtera pas facilement. Les victimes sont trop nombreuses, les gangs trop déterminés. Même si ça fait du mal de l’admettre, je n’arriverais pas à stopper tout ça…ça va continuer, encore et encore. Mais il faut que ça cesse, et pour ça, on a besoin d’une autorité pour stopper cette folie. Il faut quelqu’un pour calmer tout le monde. Il faut un nouveau chef de la ville. Il faut…
- Il faut un nouveau Parrain, ouais. Un type qui pourrait stopper toute cette folie, et qui aurait pour ça la légitimité d’être un parent de Cash. Il serait l’héritier, en quelques sortes, et donc personne pourrait l’empêcher de prendre le contrôle si on le laisse faire et si on l’aide un peu en douce. Et on pourrait aussi le contrôler si c’était nous qui lui proposions ça.
- Exactement.
- Pas con. Je vais chercher.
- Bien. J’y vais. Je dois y aller. Tuuut…Tuuut… »


Il était là.
Tapit dans l’ombre.
Attendant l’arrivée de l’homme à qui il avait fait suffisamment peur pour qu’il lui apporte les informations dont il avait besoin. Ça faisait plusieurs minutes de retard, déjà. Et il n’aimait pas ça. Les BGD n’étaient jamais en retard. Toujours en avance. Ça sentait le mauvais coup. Ça sentait le très mauvais coup, en fait.

Qu’est-ce qu’il se passait ? Est-ce qu’ils allaient le piéger ? Est-ce que le type avait eut assez de courage pour en parler à ses potes, qui avaient eus la folie de décider de le tuer ? Ou bien est-ce qu’il avait été prit pendant qu’il cherchait des informations ? Peut-être avait-il été tué dans une fusillade…Après tout, avec ce qu’il se passait, ça ne serait pas étonnant…Les victimes se comptaient déjà en centaines, malheureusement…

« Hum… »

Il n’aimait pas ça.
Il n’aimait vraiment pas ça.
Il perdait du temps à attendre ce type, et la ville avait besoin de lui. Elle était en train de souffrir pendant qu’il ne faisait rien. Pire encore…Harvey avait besoin de lui et était en danger. Chaque seconde qui passait le mettait un peu plus en danger. Mettait un peu plus en danger toute la population, en fait.

En plus de la disparition d’Harvey et de la guerre des gangs, il devait en plus s’occuper d’autres problèmes. Un dénommé Silence venait de faire son apparition, et commençait à faire parler de lui. Apparemment, il tuait les criminels, et se prenait pour une sorte de juge bourreau. Il n’aimait pas ça. Même si il avait été souvent tenté de tuer, il n’avait jamais osé dépasser cette limite. Frapper un homme était une chose. Mettre fin à sa vie était une autre. Et il ne voulait pas devenir ce genre d’être.

DING.

Le bruit d’une canette qu’on venait de shooter délibérément. Immédiatement, il se retourna vers l’endroit d’où provenait ce bruit, et se rendit compte qu’il y avait…quelqu’un. Il ne voyait que ses pieds, bien chaussés, pour le moment, mais il n’aimait pas ça. Ce n’était pas celui à qui il avait fait peur, deux heures plus tôt. C’était quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’avait pas peur de lui. Quelqu’un qui ne le craignait pas. Quelqu’un donc de très dangereux…

« Qui est là ? »

Il avait parlé de sa voix la plus dure et la plus tranchante, pour terrifier l’homme qui n’était qu’à quelques mètres de lui, mais ça ne semblait pas vraiment fonctionner. Il prit discrètement deux Batarangs dans sa main droite, prêt à chaque instant à les envoyer sur celui qui s’approchait lentement dans la nuit noire de Chicago.

« Allons, Batman…tu me connais. Tu sais bien qui je suis…Tu as fais de moi un de tes pires ennemis, et tu es un de mes pires cauchemars…Quand on arrive à un tel degré d’intimité, on sait très bien qui est l’autre… »

Cette voix…
Il connaissait cette voix…
Il savait très bien à qui il appartenait, mais il refusait de l’admettre…C’était impossible…totalement impossible…Il était mort…Ce type était mort…Il avait vu son cadavre…Il ne pouvait être vivant et devant lui…C’était impossible…

« Tu sais bien qui je suis, mon cher Batman…Tu sais bien qui se tient devant toi, et qui est la cause de tout ça…Tu aurais déjà dû le deviner, d’ailleurs, mais tu devais être trop absorbé par Dent et par les gangs…Mais ce n’est pas grave…Je te pardonne…Après tout, c’est bien connu… »

L’homme était presque sous la faible lumière de l’arrière de la boîte de nuit. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas quoi dire. Immobilisé dans son coin sombre de la rue, tenant toujours ses deux armes, il se sentait pétrifié par l’apparition qui était devant lui. C’était impossible. Il était mort. Il ne pouvait être là…

« …Cole Cash est quelqu’un d’adorable… »

L’ancien Parrain de la ville sortit alors de la pénombre et sourit doucement. Son teint était parfait, son sourire éclatant, et il n’y avait aucune trace de blessure ou de sang sur lui. Et c’était bien lui. C’était bien Cole Cash. Il était vivant. Et devant Batman…devant l’homme qui avait tout tenté pour stopper le chaos que sa mort, apparemment fausse, avait provoquée…devant celui qui ne dormait plus et devenait presque fou à cause de ça…devant celui qui ne rêvait que de le tuer…
La situation allait être tendue, assurément.
 
 
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