Histoire : Ben Wawe
Date de parution : Décembre 2006
« Bonjour, Ben.
Je suis Norman Osborn, et je suis enchanté de te parler enfin, même si il ne s’agit que d’un enregistrement et que je me suis acharné ces dernières années à détruire ta vie. Mais ne t’en fais pas, il n’y a rien de personnel là-dedans… »
Ben ne bougeait pas.
Rentré quelques minutes auparavant dans l’appartement qu’il avait réussit à dégoter après son départ de chez les Stacy, il avait eut la mauvaise surprise de trouver une télévision avec lecteur DVD et un disque prêt à être enclenché. Ne croyant plus aux coïncidences depuis toutes les horreurs qui étaient apparues dans sa vie, et qui étaient apparemment liées, le jeune homme avait immédiatement comprit que ça avait un lien avec ce qu’il s’était passé quelques heures auparavant, à Harlem.
Après son départ du quartier de la Panthère Noire, Reilly était allé à l’hôpital se faire soigner son œil blessé par une des bombes du Bouffon Vert, qui était malheureusement Gwen, la femme qu’il aimait et qui l’avait trahit encore une fois en étant un de ses nouveaux et terribles ennemis, et il portait maintenant un pansement sur son côté droit.
Selon les médecins, ça pouvait être grave et il pouvait même perdre son œil, mais le jeune homme s’en fichait…il ne comptait pas vivre encore longtemps. Il avait certaines choses encore à régler, et il irait après faire le grand saut…même si cette vidéo risquait de le mettre en retard sur son planning, du moins si il la regardait jusqu’au bout, évidemment.
« Tu te demandes sûrement qui je suis et pourquoi je t’ai fais livrer tout ça dans ton petit taudis minable près de Manhattan. Ne t’en fais pas, ça va venir. Tout vient à point à qui sait attendre, j’ai fais cette devise mienne il y a bien longtemps et tu comprendras à la fin combien elle est vraie… »
Ben avait les bras croisés devant l’écran. Il portait toujours son t-shirt anarchiste ainsi que son pantalon noir, mais son masque avait été définitivement brûlé. Il semblait vraiment dans un mauvais état avec son sang séché sur ses habits et son pansement, mais ça faisait un beau parallèle avec l’être dans la télévision : lui était habillé à la dernière mode et avait une classe certaine.
En effet, ce « Norman Osborn » était vêtu d’un costume vert foncé, avec une chemise sombre en dessous. Son crâne était rasé et son regard sombre, et il avait quelque chose dans les yeux qui rappelait le serpent…mais Reilly s’en fichait. Il n’avait pas peur de lui. De lui ou de personne d’autre. Pour quelqu’un qui avait vu sa vie exploser en morceaux trop de fois pour un être humain et qui avait décidé d’y mettre fin dans un ultime tour d’honneur, la peur n’était vraiment plus un problème…
« Je suis donc Norman Osborn.
Mais je fais aussi partie du Comité Exécutif de la Société du Scorpion. Je suis même son Président actuellement, et c’est durant mon mandat que tu es apparu, Ben. Ou plutôt que Spider Man est apparut. C’est donc sous ma présidence qu’il a été décidé que nous devions tout faire pour détruire ta vie et te détruire…et en clair, c’est donc de ma faute si ta vie est dans l’état dans laquelle elle est. »
Le jeune homme s’assit alors dans son fauteuil qu’il avait récupéré à la décharge. Il se doutait bien qu’il allait devoir rencontrer sous peu celui ou ceux qui étaient responsables de tout ce qui était arrivé dans son existence, mais jamais il n’aurait pensé que ceux-ci auraient l’arrogance de lui envoyer un DVD pour lui expliquer qui ils étaient et ce qu’ils avaient fais…La rage montait encore plus dans le corps fatigué et blessé de Ben alors qu’il serrait les poings et que l’homme dans la télévision continuait toujours à parler d’une voix posée et calme en croisant calmement les bras.
« Tout est donc de ma faute, oui.
Mais crois bien que si j’avais pu empêcher ça, je l’aurais fais. »
Le dénommé Osborn soupira alors lourdement avant qu’il ne reprenne la parole. La caméra fit aussi un zoom arrière, et Reilly put voir, malgré toute sa rage et sa colère, que l’homme était assit lui aussi dans un fauteuil.
« Je ne suis pas un grand croyant du Dieu Scorpion, tu sais.
Bien sûr, je sais qu’il existe et que ses pouvoirs sont réels…c’est grâce à lui que j’ai pu avoir ce que j’ai maintenant. Il donne la possibilité d’être riche et puissant, et il suffit juste pour ça de l’aider et d’aider ses adeptes quand le besoin s’en fait sentir. Et j’ai donc accepté, pour rembourser ma dette, de diriger cette Société du Scorpion : nous sommes trois membres à tout diriger, et nous nous partageons la présidence à tour de rôle.
Mais malgré mon implication dans l’organisation, je n’ai jamais été très assidu à toute cette religion…Je l’ai dis, je crois en ce Dieu, mais je ne pense pas qu’il apprécie vraiment tout le côté religieux autour de lui. Oh, ça doit flatter son ego, c’est sûr, mais à part ça, je pense même que ça l’ennuie un peu, vu qu’on ne le prend pas au sérieux : tu aurais peur, toi, d’un être qui est prié par des Amérindiens perdus dans leurs montagnes qui ne vivent que pour tuer leurs frères qui ont un autre Dieu ? Non. Evidemment non. Et c’est bien pour ça que je ne me comporte pas comme les adeptes… »
Osborn soupira encore une fois avant de reprendre, Ben étant de plus en plus intéressé par son discours qui commençait à lui en apprendre énormément sur la Société du Scorpion et sur ceux qu’il allait tenter de tuer dans les heures à venir.
« Mais parfois, il faut bien le faire aussi, non ? Et c’est malheureusement ce qui est arrivé avec toi… »
Le sang du jeune homme ne fit qu’un tour alors qu’on voyait bien que le visage de Osborn s’était obscurci. Apparemment, il ne semblait vraiment pas heureux d’avoir fait cela, même si le premier Spider Man avait vraiment beaucoup de mal à y croire vu l’état actuel de son existence.
« Quand tu es arrivé, il est devenu logique que les adeptes, ceux qui donnent de l’argent à la Société et nous permettent d’exister réellement, voudraient ta tête. Avatar du Dieu Araignée, ennemi du nôtre, tu représentais une cible de choix, et il fut donc évident que nous devions te supprimer. Bien sûr, j’ai essayé de faire en sorte que ça n’arrive pas…après tout, je ne suis pas sans cœur : il aurait été très facile aussi de te transformer en un des nôtres, ou même de te laisser tranquille : t’étais qu’un gosse sans histoires, finalement.
Mais la majorité de la Société et les deux autres dirigeants ne l’entendaient pas ainsi, et j’ai donc dû entrer en action pour faire ce que l’organisation désirait : détruire ta vie et faire en sorte que tu perdes tes repères. Et je crois que j’ai bien fais mon travail. »
Ben était à deux doigts d’exploser.
Même si il se doutait bien qu’il aurait un jour droit à ce type de discours explicatif, la rage et la colère étaient quand même trop fortes en lui. On était en train de lui dire qu’on avait détruit sa vie à cause de son héritage et d’une chose qu’il n’avait pas choisie, et il avait du mal à l’accepter, même si il s’en était toujours douté, finalement…Il y avait eu trop de coïncidences et d’évènements monstrueux et horribles dans sa vie pour que ça soit le fruit du hasard…Oui…Beaucoup trop…
« Dès le départ, nous avons compris qu’il fallait te faire tout perdre. Les adeptes de la Société désiraient te faire le plus de mal possible, vu ce que tu représentais, et nous sommes donc rapidement entrés en action…et tu vas voir que nous avons été un peu partout dans ta vie depuis deux ans, Ben.
Prépares-toi à un choc. »
Reilly serrait les poings. Il s’attendait à absolument tout, maintenant, et serrait les poings d’impatience alors que Osborn s’était levé et avait commencé à marcher autour de son fauteuil, parlant toujours de sa voix calme et posée qui énervait de plus en plus celui qui était devant son écran.
« Bon…commençons, donc.
Il fut décidé de tout te prendre pour te faire du mal, je te l’ai dis, vu que tout enlever à un homme le fait plus souffrir que toutes les tortures possibles…même les nôtres. Nous avons donc commencés par tes amis. Nous avons fais partir la Panthère Noire de chez lui pour un voyage en dehors de Harlem sous un faux prétexte, et nous avons poussés la révolte chez lui. Il ne fut pas trop difficile de faire accepter aux jeunes du quartier l’idée qu’ils devaient se venger des blancs, et il suffisait de quelques mots glissés çà et là pour faire viser ton école. Le reste, je pense que tu connais… »
Bien sûr qu’il connaissait. La mort de Max. L’enlèvement de Matilde, et la tentative de viol sur elle. Sa perte de contrôle. Le début de sa schizophrénie…Le début de sa descente aux enfers…
« Ensuite, nous avons décidés de te prendre ton amour. Nous avons donc envoyés Michael, grâce à un appel anonyme des « voisins » de Fanny qui disait qu’elle allait mal, chez ton ex amour, juste à temps pour que tu les voies ensemble. Vu ton état d’alors, il était facile de comprendre ce qui allait t’arriver…Tu as alors perdu ton meilleur ami, et ton amour…D’ailleurs, nous les avons récupérés après ça…Je suis sûr que tu seras ravi de les revoir, quand tu viendras nous voir…Ils sont bien différents, maintenant, mais je suis certain qu’ils te plairont…
Tu les as donc perdus, Ben…L’être que tu considérais comme ton meilleur ami…et ton premier amour…Tu les as perdus à cause de nous…Ainsi que ta santé mentale, apparemment, mais tu l’as recouvré par la suite… »
Le jeune homme serra encore plus les poings, totalement absorbé par la vidéo devant lui et par ses énormes envies de vengeance qui étaient de plus en plus violentes et fortes en lui à mesure que la vidéo avançait sur l’écran.
« Nous avons aussi voulus t’enlever tes parents. Nous avons donc envoyés trois mercenaires, mais ça s’est plutôt mal passé…même si l’objectif a été rempli. Tu as aussi été blessé à ce moment-là, certainement parce que ta schizophrénie prenait toute ton énergie. Nous avons aussi tentés de te tuer définitivement après ça à l’hôpital en envoyant Nefasth, mais une intervention extérieure nous en a empêché…Et tu as pu fuir, jusqu’à Parker, ce pion entre nos mains… »
Osborn fit un petit sourire à ce moment-là, alors que le premier Spider Man continuait à bouillonner de rage alors qu’il comprenait quel rôle avait tenue la Société dans tous ses malheurs.
« Ca faisait des années que nous avions mis chez Parker une nièce, Anna, qui devait le surveiller vu qu’il pouvait être une menace, et qui s’occupait de lui ces derniers temps : trop heureux d’avoir de la compagnie, il n’a pas cherché plus loin pour savoir qui était vraiment cette fameuse nièce.
Ce vieil homme pouvait être encore une menace, et il l’a été : c’est lui qui t’a révélé notre existence, qui t’a expliqué notre rôle sur la mort de tes parents, mais il ne savait pas du tout sur ce que nous avons contre toi. Néanmoins, il représentait un grand danger, et nous avons donc dû faire intervenir Anna. Grâce à elle, tu as pu éviter qu’il te dise tout sur tes pouvoirs et sur tes capacités, et tu es venu nous voir directement pour en finir.
Normalement, tu aurais encore une fois dû mourir ici. Mais ton Destin avait apparemment d’autres idées pour toi…La suite, bien sûr, tu la connais… »
Oui.
Encore une fois, Ben la connaissait : mort de Parker pour lui sauver, lui-même au bord de la mort, repêchage par les Stacy, départ en Australie où il avait fait la paix avec lui-même avant de revenir plusieurs mois plus tard aux Etats-Unis…où ses malheurs continuèrent encore, malheureusement…
« Après, gros trou de plusieurs mois avant qu’on ne te revoit. J’avoue, j’ai pensé, pendant cette période, que tu étais mort, ou que tu t’étais retiré des affaires. Ton absence m’a permit de calmer un peu les adeptes, mais ton retour en fanfare a détruit cela…mais quel retour ! Avec ton nouveau costume, il était clair que tu étais une menace encore plus grande qu’avant, et des mesures encore plus violentes s’imposaient. Nous sommes donc passés à la deuxième phase : après t’avoir tout donné, nous allions tout te rendre…pour tout te supprimer par la suite, évidemment.
Tout d’abord, nous avons vus que tu étais bien heureux avec les Stacy. Il fut donc décidé que ça ne devait pas durer… »
Du sang commença lentement à couler des mains de Reilly tant il serrait fort à cause de l’énorme rage qui montait peu à peu en lui à ce moment-là.
« Nous avons utilisés mon fils…tu sais, Harry ? Harry Osborn, bien sûr. Il s’est fait passer pour ton ami et ton allié, mais il a tout fait pour te faire tomber en estime chez Gwen ou chez Phil Urich en disant combien tu étais absent, combien tu étais bizarre, etc. Bien sûr, ça ne fonctionnait pas vraiment, mais nous savions que ça mettrait du temps. En fait, nous avions pensés qu’avec tes sorties en tant que Spider Man et le mécontentement de Gwen, celle-ci tomberait dans les bras de Harry dans un an, environ…mais les évènements ont précipité cela. »
Osborn fit un petit sourire alors que le jeune homme était en train de comprendre à quel point la Société était impliquée dans sa vie et dans le déroulement de tout ce qui la détruisit peu à peu.
« Après ta perte de contrôle à Harlem, que je n’avais pas prévue malheureusement pour mon fils, la mort de Georges Stacy a fait en sorte que Gwen n’avait plus du tout confiance en toi…ce qui était finalement assez logique.
Nous l’avons donc recrutée, comme elle te l’a dit. Et après, et bien tu connais la suite…Mue par son envie de vengeance, elle est devenue le Bouffon Vert durant ton absence en France, et nous avons tout fait pour te faire le plus de mal possible : te montrer celle que tu aimes avec un autre, te faire perdre toute ta vie, tous les fondements de ta vie en fait…Nous avons vraiment tout fait pour que tu n’ais plus rien, et que tu ne sois plus rien. Bien sûr, la présence de Eddie Brock a un peu troublé tout cela vu que nous ne pensions pas qu’un autre et pur Spider Man allait arriver, mais nous nous occuperons de lui plus tard… »
Norman sourit doucement en croisant à nouveau les bras dans l’écran. Ben, lui, n’en pouvait plus tant la rage, tant la colère de comprendre que toutes les horreurs de sa vie avaient été préméditées pour le détruire, pour le faire tomber plus bas que terre simplement parce qu’une vieille religion débile le demandait étaient intenses en lui…Du sang coulait toujours de ses paumes alors que son œil gauche était exorbité à trop regarder sans cligner l’écran devant lui, dans lequel Osborn continuait de parler de sa voix posée, calme et tellement énervante…
« Voila. Tout est dit maintenant.
Je ne voulais vraiment pas tout ça, Ben, mais un contrat est un contrat. J’ai bâti ce que j’ai aujourd’hui en suivant mes contrats et en les suivant bien, et c’est ce que j’ai fais avec toi. Je pourrais dire que je regrette de t’avoir fais tout ça…mais ça serait faux. On m’a dit de faire ça, sinon je perdais tout. Et je ne regrette donc pas, vu que je veux garder tout ce que j’ai. J’espère que tu comprends. »
Il se rassit calmement dans son fauteuil en fixant le jeune homme derrière l’écran.
« Si je t’ai envoyé cette vidéo, c’est parce que je voulais que tu saches pourquoi tout cela t’est arrivé. Nous avons essayés de te détruire. Nous t’avons pris tout ce à quoi tu tenais, et tu le sais maintenant. Tu le savais déjà avant…tu t’en doutais, au fonde toi-même, je pense. Maintenant, tu sais.
Maintenant, tu vas venir, et tu vas essayer de nous détruire. Je ne sais pas si tu vas réussir. Je n’en sais rien, vraiment. Mais je voulais que tu saches tout ça avant de venir. Je voulais que tu saches tout ce qu’on t’a fait. Je voulais que tu saches qui avait détruit ta vie, et pourquoi. Simplement parce que je n’ai pas vraiment voulu tout ça, et que ça me semblait…bien. Après tout, on accorde toujours une dernière volonté aux condamnés à mort, non ? Et je suis sûr que ta dernière volonté était de savoir… »
Le visage souriant de Osborn disparut dès que l’écran explosa par le coup de pied donné par Reilly donné dans la télévision. Il en avait assez. Il en avait plus qu’assez. Toute sa vie venait d’être résumée par les horreurs qui y avaient été…et tout cela venait de la Société du Scorpion. Tout cela était l’œuvre d’hommes et de femmes qui avaient tout fait pour que son existence soit la pire possible…et il n’en pouvait plus.
Il fallait faire quelque chose. Il allait faire quelque chose. Et ça n’allait vraiment pas être quelque chose de bien et de juste, oh non…Ben en avait plus qu’assez d’être gentil, de suivre la morale et sa conscience…On lui avait tout prit…absolument tout prit…Et il était temps, il était enfin temps qu’il se conduise enfin comme un avatar du Dieu Araignée…comme un avatar du Dieu de la Justice…mais surtout du Dieu de la Vengeance !
Le sang.
Le sang recouvrait ses mains.
Le sang frais et rouge était sur ses doigts et sur son costume…mais il s’en fichait. Il venait de tuer de sang froid…mais il s’en fichait. Pour lui, ce n’était que de la Justice. De la simple Justice. Et rien ni personne ne pouvait entraver la Justice.
D’ailleurs, personne ne l’avait empêché. Les hommes de la Panthère Noire avaient rapidement disparus dès que leur chef le leur avait donné l’ordre, c'est-à-dire dès que T’Challa avait comprit que la Justice allait être rendue par Eddie. Et Eddie ne lui avait pas fait faux bond, comme l’attestait le crâne explosé de l’être qui avait été jadis Gwen Stacy et qui se trouvait à ses pieds…
Gwen avait été une amie, jadis. Il y avait presque faillit y avoir quelque chose entre eux. Mais c’était fini. Définitivement fini. Comme ses envies d’aller au-delà de la Tribu Araignée. Comme ses envies de suivre Ben dans sa quête d’une Justice plus humaine et moins tribale. Oui. Ça aussi, c’était fini.
Eddie n’avait plus la foi, en fait.
Il avait vu son ami rompre ses promesses et ses principes, et il avait alors comprit que les voix de ses ancêtres n’étaient pas l’Ennemi, mais l’Allié. Il avait eut tort de vouloir aller contre elles, et il le regrettait maintenant. Mais c’était fini, désormais. Brock savait quelle Justice devait régner, et il savait quels moyens il fallait employer…tous les moyens, évidemment.
Ses ancêtres lui avaient tout dit. C’était la Société du Scorpion qui était derrière tout ça, évidemment. Leurs ennemis éternels avaient tentés de détruire les vies des Spider Men de ce temps, et ils avaient certainement réussis pour Reilly, qui devait sûrement se cacher quelque part et pleurer, comme le lâche qu’il était…mais qu’Eddie n’était pas.
La vengeance et la Justice étaient de mises, maintenant. Gwen Stacy les avait trahie…et elle l’avait payée de sa vie, comme cela devait être le cas. Comme cela était obligatoirement le cas à chaque fois que ce genre de choses arrivaient. Il ne pouvait en être autrement. Il ne pouvait simplement en être autrement…
Eddie soupira lourdement en bougeant son regard du corps de la jeune femme. Il avait autre chose à faire, maintenant. Il devait rendre la Justice pour tout ce qui avait été fait contre le Dieu Araignée, et il devait venger Ben Reilly et tout ce qu’il avait vécu. La fin était proche. La Bataille, celle de l’avatar du Dieu Araignée contre celui du Dieu Scorpion pour la suprématie de leur Maître, allait avoir lieu.
C’était ce pourquoi il s’était préparé toute sa vie…C’était ce pourquoi il était né…Et c’était ce pourquoi il s’élançait dans les airs, écoutant encore une fois les conseils de ses aînés en préparant comment il allait mettre à mort ses adversaires, qui ne méritaient que cela, hérétiques qu’ils étaient…
La Bataille commençait, donc…et plus rien n’allait être comme avant, après cela…